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L’avortement dans la Constitution

Le sénateur Philippe Bas a déposé un amendement pour modifier la rédaction du seul article du projet de loi constitutionnelle garantissant le droit à l’avortement

Le texte dit :

« La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. »

Philippe Bas demande de supprimer le mot « garantie », qui pourrait créer un droit opposable dont « on ne connait pas les conséquences », comme le dit Agnès Canayer.

Ou plutôt dont on voit très bien se profiler la conséquence : si cette liberté est « garantie », on pourra obliger les médecins à pratiquer des avortements, il n’y aura plus de clause de conscience. Le Planning familial ne fait pas mystère que ce sera la prochaine étape, car « dans certains départements, l’accès à l’IVG tient à un ou deux professionnels de santé, et quand ils ne sont pas là, les femmes doivent faire des dizaines de kilomètres »…

Addendum. Le Sénat a voté le texte dans les mêmes termes que l'Assemblée. Donc avec la menace de la fin de la clause de conscience. Nouvelle victoire de la culture de mort. Le Congrès pourra se réunir le 4 mars.

Commentaires

  • Se pose aussi la question de la date limite...

  • La convocation du Parlement en congrès le 5 mars, pour constitutionnaliser cette ignominie, est la limite au-delà de laquelle la Fille aînée de l'Eglise devra s'attendre au pire.
    Il y a des prophéties là-dessus. Et d'ailleurs n'y en eût-il pas qu'avec l'Héliogabale cocaïnomane de l'Elysée qui menace une puissance militaire capable de rayer la France de la carte en trois minutes on pourrait s'en passer...

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