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L’avortement en Corée du Sud selon l’AP

Titre d'une dépêche de l'Associated Press :
"Les Sud-Coréennes n'ont plus droit à l'avortement"

Or il n'y a jamais eu de « droit à l'avortement » en Corée du Sud.

C'est seulement, comme je l'avais indiqué suite à une information de Jeanne Smits (datant d'il y a deux mois), que le gouvernement a décidé... d'appliquer la loi contre l'avortement, qui date de 1953 et qui était restée lettre morte : les hôpitaux faisaient même ouvertement de la publicité pour l'avortement, et il y avait 30 avortements pour 1.000 femmes (14,7 en France).

En fait, le gouvernement était favorable à l'avortement : "Le gouvernement a énergiquement propagé l'idée qu'avoir moins d'enfants amènerait la prospérité, sans aucun débat public ou discussion sur l'éthique de l'avortement", dit à l'AP un sociologue, professeur à l'université nationale de Séoul.

Or, aujourd'hui, la Corée du Sud enregistre le taux de natalité le plus bas au monde avec 1,15 enfant par femme en 2009, et le gouvernement constate que c'est une catastrophe. D'où la décision d'appliquer la loi, selon les observateurs. Toutefois, le chef du département de soutien aux familles du ministère de la Santé déclare : "Notre programme contre les avortements illégaux est complètement distinct de nos mesures contre le faible taux de naissance. Ce programme global entend combattre le manque de respect croissant envers la sainteté de la vie."

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