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Culture de mort - Page 160

  • Mauvaise formule

    Dans Présent, Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil, l’un de ceux qui sont en pointe contre le « mariage » homosexuel, déclare qu’il ne veut pas se battre pour une clause de conscience, « mais plutôt sur l’interdiction du mariage homosexuel ».

    Parler d’« interdiction du mariage homosexuel », c’est entrer dans la dialectique de l’idéologie homosexualiste (qui voudrait notamment imposer qu’il n’y a plus des hommes et des femmes mais des hétérosexuels et des homosexuels). Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’interdiction du mariage homosexuel. Car il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de mariage homosexuel. C’est pourquoi il ne faut jamais omettre les guillemets, pour désigner ce qu’ils prétendent être le « mariage » homosexuel.

    Le mariage, c’est l’union entre un homme et une femme. C’est comme ça. C’est un constat. Ce n’est pas une interdiction de quoi que ce soit.

  • Un nouvel exemple de la dépénalisation de l’infanticide

    La cour d’assises du Nord a acquitté hier une mère qui avait accouché de son enfant dans une fosse septique et l’y avait abandonné.

    On a fait venir la psychologue qui avait officié dans l’affaire Courjault, et elle a donc expliqué qu’il y avait eu, comme c’est toujours le cas dans ces affaires, un « déni de grossesse »… alors que deux assistantes sociales lui avaient parlé de sa grossesse et fait sentir le bébé qui bougeait en elle…

    Mais, puisqu’on peut toujours aller plus loin, ce procès a permis d’établir un « déni d’accouchement ». Mais oui. On peut accoucher et couper le cordon ombilical sans savoir qu’on accouche.

    L’avocate, Me Camille Coulon, s’est félicitée de cette « grande victoire » qui a vu les jurés aller « encore plus loin dans le notion de déni de grossesse », et « jusqu'au bout du déni d'accouchement ».

    Toujours plus loin dans la barbarie de la culture de mort.

     

  • Tiens, Ayrault entend les mêmes non-dits que moi

    Propos de Jean-Marc Ayrault annonçant que le projet de loi sur le mariage des paires sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre : « Je pense que les maires qui représentent l'Etat  seront soucieux de respecter la loi votée par la République. Si un maire, à titre personnel dit: je ne veux pas célébrer ce mariage, de toute façon les mariages seront célébrés partout. Si ce n'est pas la personne elle-même, si c'est un adjoint, moi je respecte. »

  • Un bon Nobel 2012

    Le prix Nobel de médecine 2012 a été décerné au biologiste John Gurdon et au médecin et chercheur Shinya Yamanaka, pour leurs travaux sur les cellules souches. Sur les cellules souches adultes. Pour avoir montré qu’on pouvait programmer des cellules différenciées adultes pour qu'elles redeviennent pluripotentes, ce qui a ouvert, dit le comité Nobel, un potentiel infini en thérapie cellulaire. D’autant que ces cellules adultes remplacent avantageusement les cellules souches embryonnaires sur le plan scientifique.

    Addendum

    Des précisions (et bémols) chez Jeanne Smits.

  • Monsieur le Maire…

    De nombreux maires affirment qu’ils ne célébreront pas de « mariages » homosexuels, même si la loi le leur fait obligation sous peine de graves sanctions.

    Ces réactions sont assurément utiles et bonnes à prendre. Toutefois, elles laissent planer une très importante incertitude.

    Combien de ces maires omettent-ils sciemment d’ajouter ce qu’ils pensent si fort qu’on a parfois l’impression de l’entendre ?

    « Je ne célébrerai jamais de mariage homosexuel, parce que c’est contraire à mes convictions… mais de toute façon il y aura toujours un adjoint pour le faire. » Ce qui en effet permet de braver les sanctions…

    Mais s’il y a partout un adjoint pour le faire, il n’y aura nulle part de maire qui refuse de célébrer un « mariage » homosexuel…

    (Précision : ceci n’est ni une hypothèse d’école ni un propos en l’air, mais résulte d’une expérience personnelle.)

  • Décidément nous n’avons pas les mêmes valeurs…

    Peter Stano, le porte-parole du commissaire européen à l’Elargissement Stefan Füle, a déclaré que le commissaire « regrette » l’interdiction de la gay pride qui devait avoir lieu à Belgrade le 6 octobre. Il a ajouté que le respect des minorités sexuelles est l'un des « fondements essentiels du projet européen » et que les pays candidats à l’adhésion devaient respecter ces « valeurs ».

    Et il a demandé à la Serbie de traduire en justice les militants « extrémistes » qui profèrent des menaces de violences, et d’ouvrir un débat national « constructif » sur la tolérance…

  • Le bateau de l’avortement bloqué au Maroc

    Le bateau de Women on the Waves devait accoster hier au port de Smir. Mais les autorités marocaines ont bloqué le port avec des navires de guerre.

    Women on the Waves explique néanmoins sur son site « comment faire un avortement sans risque au Maroc ». Lecture déconseillée aux âmes sensibles… La première conclusion qu’on en tire est que la recette est justement loin d’être « sans risque »… et qu’un tel site devrait être interdit.

    Selon le site Slate, ABC News « rappelle que groupe est déjà parvenu à changer la loi au Portugal après une campagne pour la légalisation de l’avortement, tout comme en Pologne, qui avait ratifié une loi autorisant les femmes à avorter jusqu’à leur dixième semaine de grossesse, et cela deux ans et demi après le passage de l’abortion boat en 2004 ».

    Je ne sais pas si c’est Women on the waves, ABC ou Slate qui raconte n’importe quoi, mais il y a là une confusion entre le Portugal et la Pologne. C’est au Portugal que l’avortement a été légalisé jusqu’à la dixième semaine, deux ans et demi après le passage du bateau en 2004. Le lien de cause à effet étant très loin d’être évident. En Pologne, le passage du bateau en 2003 n’a été suivi d’aucune libéralisation de l’avortement.

  • L’Ukraine contre toute promotion de l’homosexualité

    Le Parlement ukrainien a adopté hier en première lecture un projet de loi qui permet de condamner à cinq ans de prison toute personne convaincue d'importer, de produire ou de distribuer « des ouvrages faisant la promotion de l'homosexualité ».

    Extrait de l’exposé des motifs :

    « Certains médias, allant à l'encontre des intérêts de la société et de l'Etat, se font les avocats d'une attitude tolérante à l'égard de choses telles que les relations sexuelles entre personnes du même sexe. La propagation de l'homosexualité constitue une menace pour la sécurité nationale, car elle entraîne une épidémie de VIH/sida, détruit également l'institution de la famille et peut provoquer une crise démographique. »

  • Women On Waves au Maroc…

    Le vaisseau de la mort de "Women on waves", après avoir défié des pays catholiques, vogue vers le Maroc, avec à son bord deux médecins pour tuer des enfants dans le ventre de leurs mères.

    Rebecca Gomperts, la fondatrice de "Women On Waves", déclare que son but n’est pas de provoquer ce pays ni son gouvernement islamiste : « C’est la santé des femmes dont il s’agit. Ça n’a rien à voir avec la religion. »

    En réalité, "Women on waves" s’invite dans le débat sur la libéralisation de l’avortement au Maroc. Il y a un an déjà que le débat a été relancé par Nouzha Skalli, ministre du Développement social et de la Famille, qui évoquait la possibilité d’une légalisation partielle « qui permettrait à la mère de mettre un terme à sa grossesse dans certaines conditions, dont la malformation avérée du fœtus, le déséquilibre mental de la mère ou encore sa précarité ».

    Le débat avait en fait été lancé dès 2008 par le président du conseil national du parti Justice et Développement (aujourd’hui au pouvoir), Saâd Eddine El Othmani, qui se prononçait pour une légalisation partielle, mais dont la position était contestée dans le parti. (Il n’est pas étonnant de voir un islamiste prendre ce genre de position : la doctrine musulmane sur l’avortement est extrêmement diverse.)

    Mais depuis lors il ne s’est rien passé. "Women On Waves" vient donc faire pression sur le gouvernement.

    On remarquera que la modification de la législation ne changerait strictement rien à la pratique marocaine. Si l’avortement est théoriquement interdit dans ce pays, il se pratique à une échelle industrielle dans les cabinet de gynécologie et les cliniques (il y en aurait autour de 600 par jour, soit proportionnellement beaucoup plus qu’en France).

  • Au Canada

    Le Parlement canadien a rejeté, par 203 voix contre 91, une motion qui proposait "la création d’un comité parlementaire devant déterminer si un fœtus pouvait être considéré comme un être humain".

    En fait c’est plutôt ne bonne nouvelle. Parce que la plupart des observateurs, nous dit-on, ne s’attendaient pas à ce que plus d’une quarantaine de députés appuient la motion : ils ont donc été plus du double.

    Et parce que, si le Premier ministre avait désapprouvé la motion à titre personnel, plusieurs de ses ministres l’ont soutenue, dont – et ce n’est pas chez nous qu’on verrait ça… - la ministre de la Condition féminine, Rona Ambrose.

    La réaction n’a pas tardé : les lobbies de la culture de mort réclament sa démission, et son affiche de campagne a été détournée (elle a « voté pour criminaliser l’avortement », sic) :

    Canada