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Culture de mort - Page 161

  • Il y a quelque chose qui m’échappe

    Lorsque Jean-Marie Le Pen avait proposé sa « république référendaire », avec un référendum chaque année du quinquennat, le dernier étant sur l’avortement après cinq ans de préparation, toute l’armée des thuriféraires des « principes non négociables » avait poussé les hauts cris : l’avortement ne peut pas être soumis à référendum, parce qu’on ne met pas aux voix ce qui relève de la loi naturelle.

    Aujourd’hui fleurissent des demandes de référendum sur le « mariage » homosexuel, qui sont complaisamment répercutées par toute la même armée des thuriféraires des « principes non négociables ». Alors même qu’ils devraient crier qu’on ne met pas aux voix ce qui relève de la loi naturelle…

    Donc ce n’était pas le référendum qui était en cause, mais la personne de Jean-Marie Le Pen ?

    C’est triste. Et il aurait été plus honnête de le dire.

  • Le beau combat de Mgr Tomasi à l’ONU

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu au cours de la 21e Session du Conseil des droits de l’homme, le 24 septembre 2012, à propos d’un rapport sur la mortalité maternelle.

    Dénonçant dans le texte des « références fréquentes » aux « droits à la santé sexuelle et reproductive », le Saint-Siège souligne que « cette attention totalement déséquilibrée » ne parvient pas à « s'attaquer aux causes sous-jacentes complexes et responsables de la mortalité maternelle d'une manière intégrée et complète et d'une manière qui respecte la dignité de tous les membres de la famille ».

    En effet, rappelle l’archevêque, l’OMS donne pour causes majeures de mortalité maternelle les « hémorragies et infections après l'accouchement, l'hypertension artérielle pendant la grossesse ». En ignorant ces « problèmes de santé importants », le rapport donne une « vision biaisée » des causes de cette « urgence de santé pour les mères et les enfants », estime-t-il.

    L’OMS rapporte aussi des « faiblesses dans les infrastructures de santé, des environnements médicaux insalubre, le manque de services médicaux d'urgence, y compris d’antibiotiques et de gants chirurgicaux ». Par conséquent, un grand nombre de décès maternels sont « évitables avec des soins de santé de base, une nutrition adéquate et des soins obstétricaux compétents pendant la grossesse, l'accouchement et la période du post-partum », fait observer Mgr Tomasi.

    Le rapport voit « la gestion des grossesses non désirées, l'accès aux services d'avortement sans risque » comme un « élément majeur » pour assurer la santé de la maternité, et il promeut l'accès à la « contraception d'urgence » et à l’« avortement médicalisé », constate l’archevêque.

    Le Saint-Siège exprime donc sa « vive inquiétude » car ce rapport semble donner à l'avortement « la priorité sur des interventions urgentes visant à sauver la vie des mères et des enfants », dénonce Mgr Tomasi.

    Réaffirmant que « la vie humaine commence au moment de la conception » et qu’elle doit être « défendue et protégée », le Saint-Siège plaide au contraire pour « des soins prénataux appropriés, la détection de la violence domestique, la gestion des ruptures prématurées des membranes, la gestion des grossesses prolongées, la prévention et la gestion des hémorragies post-partum, des césariennes et des soins post-partum ».

    En outre, le Saint-Siège « ne considère pas l'avortement comme une dimension de la santé reproductive », pas plus qu'il n’approuve « toute forme de législation qui accorde une reconnaissance juridique à l'avortement », qui est « l'antithèse même des droits de l’homme ».

    A ce titre, Mgr Tomasi réfute l’affirmation selon laquelle « le manque d’avortement «légal» » serait une « cause de mortalité maternelle ». Pour l’archevêque, elle est « sans fondement » et l’on trouve sa preuve contraire dans un rapport de l’OMS de 2010 : en 2008, trois pays – Guyane, Éthiopie et Népal – qui ont légalisé l’avortement, ont eu un nombre « significativement plus élevé de décès maternels pour 100.000 naissances », que trois autres pays de leurs régions respectives – Chili, île Maurice et Sri Lanka – qui ne permettaient pas l'avortement.

    (Zenit)

  • La CRCF se tait quand elle pourrait et devrait parler

    Selon Jean-Marie Guénois, du Figaro, les membres de la soi-disant Conférence des responsables de culte en France (CRCF) se seraient rencontrés la semaine dernière et auraient évoqué la question du « mariage » homosexuel. Ils auraient constaté qu’ils étaient d’accord sur le sujet… et décidé d’aller séparément à la bataille.

    Incroyable mais vrai. Alors qu’ils avaient, cette fois, l’occasion de prendre légitimement (c’est-à-dire sur un sujet non religieux) une position commune et de se faire entendre, ils s’en retournent chacun dans leur coin.

    Une confirmation de plus de la malfaisance de cette « Conférence ».

     

  • Les députés australiens rejettent le mariage des paires

    En Australie, alors que 5 des 6 Etats ont déjà reconnu le « mariage » homosexuel, la Chambre fédérale des représentants vient de le rejeter par 98 voix contre 42, dont celle du Premier ministre travailliste Julia Gillard.

    Le travailliste Anthony Albanese, qui s'est prononcé pour, s'est néanmoins félicité du résultat : « Il y a encore quelques années de cela, on n'aurait pas atteint 42 votes au Parlement national en faveur d'une loi sur l'égalité. Tous les chiffres montrent que la société soutient majoritairement cette question et je pense que dans le futur, le Parlement s'alignera sur l'opinion générale. » Il suffit de faire revoter jusqu’à ce que ça marche. Pour la sénatrice lesbienne Penny Wong, « les changements sociaux dans ce pays demandent souvent d'y revenir pour être acceptés »…

  • La Déclaration de Dublin sur les soins aux mères

    A l’issue d’un symposium international :

    - l'avortement direct n'est pas médicalement nécessaire pour sauver la vie d'une femme ;

    - l'interdiction de l'avortement n'affecte d'aucune façon la disponibilité des meilleurs soins possibles aux femmes enceintes.

    A lire sur le blog de Jeanne Smits.

  • Manuel Valls est contre le “mariage” homosexuel

    Il déclare en effet dans Le Monde, à propos du droit de vote des étrangers : « Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non. »

  • Ni demain ?

    (…) il n'est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier. Comme l'a dit la Commission européenne des droits de l'homme de Strasbourg, « ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d'une inaptitude physique à procréer puissent se marier ».

    Le propos est d’Elisabeth Guigou, le 9 octobre 1998, à l’Assemblée nationale. Il est très significatif de la façon dont on impose peu à peu dans la loi la décadence morale et la désintégration sociale.

    Car ce qui importe, ce sont les points de suspension entre les parenthèses. Autrement dit le début de la phrase :

    « Le pacs est radicalement différent du mariage parce que ».

    En effet il s’agit du débat sur la proposition de loi instituant le pacs. Elisabeth Guigou est alors ministre de la Justice du gouvernement… Jospin.

    Il faut faire passer le pacs, pour faire plaisir aux homosexuels de gauche ; mais pour le faire passer, il faut absolument montrer qu’il n'est pas du tout de même nature que le mariage. C’est pourquoi, juste avant, Elisabeth Guigou soulignait que le mariage est un acte solennel en mairie, alors que l’officier d’état civil n’a aucun rôle dans le pacs.

    Malgré toutes ces simagrées, il était évident que le pacs était la première étape vers le « mariage » homosexuel. De fait on voit depuis quelques années les pacs célébrés en mairie (notamment à Nantes, sous l’autorité de Jean-Marc Ayrault).

    Et l’on n’a pas entendu Elisbeth Guigou, député de Seine-Saint-Denis, déclarer que, conformément à ce qu’elle disait comme garde des Sceaux, elle voterait contre le « mariage » homosexuel…

  • Quand Lionel Jospin jetait un pavé dans la mare

    En se prononçant contre le mariage des paires, idée que venait d’adopter le PS sous l’influence de… DSK.

    Et quand Jean-Marc Ayrault soulignait qu’on « ne redéfinit pas le droit familial, les rapports entre parents et enfants, comme on baisse un taux de TVA », et que « l'égalité des droits, qui est un principe fondamental, n'est pas l'uniformité des droits »…

    C’était en 2004.

    (via Le Salon Beige)

    Addendum

    Lire dans les commentaires ci-dessous le texte important de Sylviane Agacinski, qui explique fort bien comment on peut être de gauche et non croyant et être fondamentalement contre le "mariage" homosexuel. Ou plutôt comment on doit être contre, pour des raisons simplement anthropologiques.

  • Les maires et le « mariage » homosexuel

    On réclame ici et là un droit à l’objection de conscience pour les maires qui ne voudraient pas célébrer de « mariages » homosexuels.

    Christiane Taubira a déjà répondu qu’il n’en était pas question :

    « Les maires sont des officiers publics qui représentent l’État lorsqu’ils célèbrent un mariage, c’est une mission dont ils sont très fiers. Nous sommes dans un état de droit, le code civil va être modifié, il s’impose à tous, y compris aux maires. Il ne sera pas inscrit dans la loi qu’ils puissent se soustraire au code civil. »

    En fait, il n’y aura pas de possibilité d’une quelconque objection de conscience, puisque le code civil se contentera de supprimer ce qui distingue les sexes – et il me semble que cela n’existe que dans l’article 144. Donc un maire ne pourra pas davantage refuser un mariage entre personnes de même sexe qu’il ne peut refuser un mariage entre personnes de même couleur ou de même taille. Le code civil n’évoquera pas davantage les unes que les autres, ce qui empêche toute objection de conscience.

    On verra alors qu’il n’y a pas de maires catholiques en France. Ou plus exactement que les maires catholiques ont tellement bien intégré la laïcité qu’ils gardent chez eux le catéchisme et font à la mairie le contraire de ce que stipule le catéchisme. Ce sera seulement un exemple de plus de la schizophrénie des « catholiques », qui en l’espèce laissent tellement leur foi à la maison qu’ils ne verront même pas où est l’apostasie.

    Le très combatif et très grande gueule Jacques Myard a déjà répondu. Il va « combattre » le projet, mais, ajoute-t-il aussitôt, « la loi est la loi. Je l’appliquerai dans ma municipalité parce que je suis un Républicain. Le destin de la France n’est heureusement pas lié à cette ânerie ».

    Vive la République. Crève ce qui reste de chrétienté.