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Culture de mort - Page 153

  • Le “troisième genre” officiellement reconnu au Népal

    Les citoyens népalais peuvent désormais se faire enregistrer dans les bureaux du ministère de l’Intérieur comme « troisième genre », ce qui figurera sur leur carte d’identité. C’est la conséquence d’une décision de la Cour suprême qui avait ordonné, en 2007, la promulgation de lois garantissant les droits des citoyens transsexuels, homosexuels et bisexuels.

    Le Père Pius Perumana, Pro-Vicaire apostolique du Népal, ne voit rien à redire. L’Eglise, comme les autres communautés religieuses, n’ont pas pesé sur cette décision parce qu’elles se préoccupent de ce qui est important : la pauvreté, la corruption, etc. On croirait entendre Mgr Paglia, Marine Le Pen et Jean-François Copé réunis.

  • Ils n’ont rien compris

    François Fillon, Laurent Wauquiez, etc., avaient critiqué le trop fort engagement de l’UMP contre la loi de destruction du mariage, question « sociétale », au détriment des vrais problèmes, le chômage, la sécurité, etc.

    Dès la fin des débats en première lecture, Jean-François Copé a dit exactement la même chose : il fallait bien s’opposer à ce caprice sociétal de la gauche, mais nous allons maintenant pouvoir passer aux vrais problèmes qui préoccupent les Français.

    Donc l’affaire est classée, alors que c’était une première lecture. Cela montre bien (sans surprise) que l’UMP n’a pas pris du tout la mesure de ce qui est en jeu.

  • Un vrai succès

    La salle de shoot de Copenhague est « un vrai succès », dit le maire de la ville : « Pendant les deux premiers mois, l'intervention du personnel médical de la salle d'injection a sauvé de la mort certaine six personnes qui étaient en train de faire des overdoses. »

    On espère qu’il y aura donc aussi des salles de viol, qui pourront être un vrai succès si elles permettent de sauver de la mort quelques filles violées.

    On souhaite surtout l’ouverture de salles d’avortement, qui permettraient de sauver de la mort un certain nombre d’enfants.

    Ah non, c’est vrai, ces salles existent déjà, et, par principe et de façon légale, on n’y sauve personne.

  • Mariton trahison

    Hervé Mariton est un député UMP connu pour sa défense de la famille. Selon les médias il est « le chef de file des députés UMP qui mènent la guérilla parlementaire » contre le projet de loi de destruction du mariage.

    Et voilà qu’aujourd’hui il a fait adopter par l’Assemblée – à l’unanimité - un de ses amendements. Un amendement qui corrige un article laissant penser que la loi pouvait s’appliquer différemment dans les territoires d’outre-mer : si cet amendement n’avait pas été adopté, la loi aurait été inconstitutionnelle.

    C’est pourquoi Hervé Mariton a été salué par le président socialiste de la commission des lois, et par Christiane Taubira, et par de grands sourires sur les bancs socialistes.

    Et Hervé Mariton est tout content de lui. Il a même déclaré qu’ainsi « la loi est cohérente avec l’organisation de nos institutions ».

    Sic.

    Alors que s’il n’avait rien fait la loi aurait été rejetée par le Conseil constitutionnel…

  • Mgr Paglia comme élément d’une stratégie

    A lire, le remarquable éditorial de Riccardo Cascioli sur La Bussola, traduit par Benoît et moi. On lira aussi sur cette même page une traduction du consternant « démenti » de Mgr Paglia à Radio Vatican.

  • Le mariage des paires en Grande-Bretagne

    Les députés britanniques ont adopté hier, par 400 voix contre 175, le projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel.

    La configuration ressemble à ce qui s’était passé pour l’avortement en France : le projet émanait du gouvernement de « droite » et a été adopté grâce aux voix de la gauche. Une majorité de députés conservateurs ont voté contre, ainsi que plusieurs ministres.

    Le chef d’une organisation pro-vie a fait remarquer que ce vote a eu lieu le jour de la fête de sainte Agathe, et que l’évangile de la fête est celui où le Christ explique ce qu’est le mariage.

    Pour plus d’informations voir le blog de Jeanne Smits.

  • Le coup de poignard de Mgr Paglia (suite)

    1 – L’article de Jeanne Smits citant les enthousiastes félicitations du Grand Orient démocratique italien lors de sa nomination à la tête du conseil pontifical pour la famille.

    2 - Le cardinal Martini avait dit : "Je crois que la famille doit être défendue parce que c'est vraiment ce qui soutient la société de manière stable et permanente, et pour le rôle fondamental qu'elle exerce dans l'éducation des enfants. Toutefois, il n'est pas mauvais qu'à la place de rapports homosexuels occasionnels, deux personnes aient une certaine stabilité et, par conséquent, en ce sens, l'Etat pourrait aussi les favoriser." Et aussi: "Je ne suis pas d'accord avec ceux qui dans l'Eglise ne sont pas d'accord avec les unions civiles." A la mort du cardinal Martini, Mgr Paglia avait déploré la perte d'une "intelligence pastorale extraordinaire".

    3 - Cette réflexion de « Scrutator sapientiae » sur le Forum catholique :

    Je crois que nous sommes à peu près en présence du mode de raisonnement suivant, qui relève du désarmement axiologique asymétrique, face à tout adversaire de la vérité objective et de la liberté responsable :

    " Soyons gentils, soyez gentils, soyez pour le mariage entre personnes de sexe différent, et ne soyez pas pour le mariage entre personnes de même sexe, mais ne soyez pas non plus contre le mariage entre personnes de même sexe, au point ou au risque de donner l'impression que l'Eglise mène une bataille contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe en France et dans d’autres pays, alors que l’Eglise ne mène pas une bataille contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe en France et dans d’autres pays, mais est pour la vérité. "

    Cela nous renvoie aux énormités irénistes des années 1950 à 1980 :

    " Soyons gentils, soyez gentils, soyez pour la véritable liberté et la véritable responsabilité de la personne humaine, et ne soyez pas pour le communisme, mais ne soyez pas non plus contre le communisme, au point ou au risque de donner l'impression que l'Eglise mène une bataille contre l’expansion du communisme en France et dans d’autres pays, alors que l’Eglise ne mène pas une bataille contre l’expansion du communisme en France et dans d’autres pays, mais est pour la vérité. "

    Comparaison n'est pas toujours raison, et mon raisonnement par analogie rétrospective a certainement des limites, mais cette énormité iréniste m'a rappelé tout un climat ecclésial antérieur, un peu "rad soc", volontairement ambivalent ou pusillanime, si j'ose dire.

  • On ira jusqu’au fond du trou de la décadence

    Le gouvernement a donné son feu vert pour l’ouverture à Paris d’une « salle de shoot ». C’est la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies qui en sera chargée.

    J’avoue ne pas comprendre comment le gouvernement peut légalement ouvrir un local ouvertement destiné à la consommation de drogues illégales, et en plus sous la supervision de l’organisme chargé de lutter contre la drogue…

    Mais assurément on n’en est plus là… Une fois qu’on a légalisé le meurtre des petits enfants et quand on en est à faire croire que des personnes de sexe différent peuvent se marier, il va de soi qu’on peut légalement s’injecter de l’héroïne, là où le gouvernement dit qu’on peut le faire, de façon saine, citoyenne et certainement durable…

  • Et un petit coup de poignard de plus

    Vous en reprendrez bien un petit peu...

    Radio Vatican rend compte des propos de Mgr Paglia:

    L’Eglise ne mène pas de bataille contre le « mariage pour tous »

    (Mgr Paglia félicite les évêques français d'avoir "ouvert le débat"...)

  • Le coup de poignard de Mgr Paglia. HALLUCINANT !

    Mgr Vincenzo Paglia est le président du conseil pontifical pour la famille, ce que les gazettes traduisent par « ministre de la Famille du pape ».

    Hier, au cours d’une conférence de presse, « pour la première fois dans l’histoire de l’Eglise » comme le soulignent les journaux italiens, il a ouvertement demandé la reconnaissance juridique des « couples homosexuels ». Ce qui permet au Point de titrer : "Le Vatican reconnaît le droit des couples gays".

    Parce que, a-t-il dit, selon Le Point, il existe « toutes sortes d’unions familiales ». Sic. Et « la politique doit sereinement s’en occuper ». Sic.

    Il explique :

    « Le non de l’Eglise au mariage gay n’est pas un fait religieux : la Constitution italienne en parle clairement, mais avant cela il y avait le droit romain, qui a établi ce qu’est le mariage. Et Giorgio Gaber dit que les hommes et les femmes sont destinés à rester différents, parce que sans deux corps différents et deux pensées différentes il n’y a pas d’avenir. Mais cela ne veut pas dire que nous (sic) ne devrions pas reconnaître les droits des couples non mariés, y compris homosexuels. En effet, il est temps que le législateur s’en préoccupe. »

    On appréciera le fait de se fonder, pour exprimer la doctrine traditionnelle, non sur le magistère, mais sur un… chanteur, apparemment célèbre en Italie, ce qui n’en fait pas vraiment un docteur de l’Eglise…

    Et ce n’est pas tout. Mgr Paglia dénonce le fait que l’homosexualité soit un délit dans certains pays et « souhaite que nous nous battions contre ça ».

    Faut-il rappeler aussi à Mgr Paglia le Catéchisme de l’Eglise catholique ? « Les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés. Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. »

    Le délit, Mgr Paglia, est une infraction aux lois. Le Catéchisme dit clairement que l’acte homosexuel est une infraction à la loi morale naturelle.

    Pour faire bonne mesure, Mgr Paglia déclare qu’il faut trouver rapidement une solution au problème de la communion des divorcés remariés et il ose se fonder pour cela sur un propos du pape dans son discours au tribunal de la Rote sur « l’absence de foi ». Il s’agit de l’absence de foi lors du consentement, qui pourrait faire conclure à la nullité du mariage, et non à la possibilité de communier pour les divorcés remariés.