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Culture de mort - Page 154

  • Elle est idiote ou elle le fait exprès ?

    Nathalie Kosciusko-Morizet annonce qu’elle s’abstiendra sur la loi de destruction du mariage.

    Elle explique qu’elle est favorable au mariage des paires, mais qu’elle ne veut absolument pas de la PMA et de la GPA.

    Est-ce que quelqu’un pourrait expliquer à la sauterelle sans cervelle que la loi sur le « mariage » homosexuel implique forcément, que ça y soit indiqué ou non, immédiatement la PMA, et à (court) terme la GPA ?

    (Oui, je sais: il est probable qu'elle s'en moque éperdument et qu'elle raconte cela pour apparaître "gay friendly modérée" dans le cadre des prochaines municipales à Paris.)

  • Ils sont pitoyables

    Les députés de l’opposition sont là pour s’opposer. Particulièrement quand il s’agit de lois contre nature. Mais une centaine de députés opposés à la loi de destruction du mariage n’étaient pas là, samedi, quand a eu lieu le vote de l’article 1.

    Ce qui fait que cet article 1 qui institue l’impossible « mariage » homosexuel a été adopté par « 70% des députés » (présents) : une très large majorité, grâce à l’absence des opposants qui ne s’opposent pas.

    L’assistant de Marion Le Pen-Maréchal a expliqué que :

    - premièrement, la gauche étant majoritaire « il est donc vain de déposer un bulletin de vote qui n'aurait aucun effet sur le dénouement du débat parlementaire ». Sic. Il est donc vain de voter contre quoi que ce soit puisque de toute façon les socialistes sont majoritaires…

    - deuxièmement il y avait des manifestations contre le projet de loi, et c’est « beaucoup plus utile » qu’un vote « au final purement symbolique ». Sic. Voter contre l’article qui institue le prétendu « mariage » homosexuel, c’est « purement symbolique ». Mais le rôle d’un député est de voter les lois, pas de manifester dans les rues d’Avignon le jour où l’on vote un article crucial à Paris.

  • Une bonne idée

    Le fœtus n’est pas une personne humaine… Mais quand on entend le cœur qui bat, on a comme un doute… Et si l’on interdisait l’avortement à partir du moment où l’on entend un cœur qui bat ? Est-ce que les députés acquis à la liberté de l’avortement n’auraient pas un mouvement de recul, au moment du vote ? Je vais voter pour qu’on puisse continuer de tuer un fœtus alors qu’on entend battre son cœur… Ça fait réfléchir…

    Eh bien le sénat de l’Arkansas a voté jeudi dernier, par 26 voix contre 8, un projet de loi exigeant un test pour détecter le battement du cœur du fœtus avant qu'un avortement puisse être réalisé. Si un battement de cœur est détecté (à partir de 3 semaines de grossesse), la femme enceinte ne pourra se faire avorter, sauf dans les cas de viol ou d'inceste, ou si la vie de la mère est en danger.

    Le projet doit maintenant passer devant les députés de l’Etat. Des projets semblables sont envisagés au Dakota du Nord et au Mississipi.

  • L’opposition fantôme

    Il n’y a eu que 97 députés à voter contre le premier article de la loi de destruction du mariage.

  • La PMA pour tous, et la GPA aussi : c’est inéluctable

    Le débat pour savoir si le « mariage pour tous » doit aller de pair avec la « PMA pour tous » est parfaitement vain, et l’on ne peut que remercier une fois de plus Grégor Puppinck de le souligner. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme est que les paires homosexuelles ne peuvent pas faire condamner un Etat pour discrimination tant que l’Etat en question ne reconnaît pas le « mariage » homosexuel. Si la loi reconnaît le « mariage » homosexuel, ces « mariés »-là doivent par le fait même avoir tous les droits des autres mariés. Dont le droit à la procréation médicalement assistée. Celle-ci est réservée, en France, aux couples mariés qui ne peuvent pas avoir d’enfants : ce sera très précisément le cas des couples « mariés » homosexuels. Si la loi permet le « mariage pour tous » mais pas « la PMA pour tous », la France se fera immanquablement condamner par la Cour européenne des droits de l’homme. Et il en sera de même, au moins à terme, en ce qui concerne la GPA (gestation pour autrui), car l’égalité des droits et le principe de non-discrimination impliquent que les paires mâles puissent avoir des enfants comme les paires femelles et comme toutes les autres couples mariés.

  • Le propos discriminatoire de Sandrine Mazetier

    Dans une question écrite au ministre de l’Education, le député socialiste Sandrine Mazetier, vice-présidente de l’Assemblée nationale, demande que l’on ne parle plus d’écoles maternelles, parce que cela « laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes ». Elle propose de « remplacer ce nom genré (sic) par un nom neutre » (comme « première école » ou « école élémentaire ») qui « redonnerait symboliquement aux pères la place qui leur revient dans l’éducation de leur enfant ».

    On remarque d’abord que l’idéologie du genre rend fou. Ce que l’on le savait déjà.

    Mais on découvre avec stupéfaction qu’une personne si attentive aux questions du genre évoque la place qui revient au père… Comme si le père était autre chose que la mère. Car c’est la même Sandrine Mazetier qui va voter la destruction de la famille et le remplacement du père et de la mère par « parent 1 » et « parent 2 ». Et son propos est du reste violemment discriminatoire envers les paires homosexuelles. Quelle est donc la place qui revient au père dans une famille où les « parents » sont deux femmes ?

  • La barbarie à nu

    Le Dr Carlos Morin, qui encourait 273 ans de prison pour 89 avortements tardifs illégaux, été acquitté, nous apprend Jeanne Smits. Les avortements n’étaient pas illégaux, a décidé le tribunal de Barcelone, puisque les femmes qui venaient avorter venaient de leur plein gré.

    Pour que ces avortements fussent légaux, il fallait en outre que fût attesté que la poursuite de la grossesse constitue un risque physique ou psychologique pour la mère. A la clinique du Dr Morin on distribuait simplement des attestations de psychiatres qui n’avaient jamais vu la femme dont ils étaient censés parler. Ce ne sont que des irrégularités administratives, pour le tribunal.

    Ceci confirme que la dépénalisation de l’avortement pour risques psychiques est en fait une dépénalisation totale de l’avortement. C’est pourquoi, si dans le principe la loi de 2010 est pire que la loi antérieure puisqu’on passe de la dérogation au droit à l’avortement, dans les faits elle est moins meurtrière puisqu’elle limite le délai pour avorter. D’ailleurs, avec cette loi, les avortements du Dr Morin deviennent incontestablement illégaux.

    On remarque aussi dans le compte rendu de Jeanne Smits comment les juges d’un pays qui fut catholique peuvent évoquer froidement, de façon strictement juridique, la question des broyeurs de fœtus, comme s’il s’agissait d’un problème de fabrication de pâté.

  • Le 2 février, la Manif dans tous (les départements)

    Samedi 2 février (jour de la présentation de l'enfant Jésus au Temple par son père et sa Mère), la "Manif pour tous" se démultiplie dans toutes les préfectures, contre le projet de loi qui prétend détruire le fait même du mariage.

    En Bretagne, c'est à 15 heures

    - à Rennes, esplanade Charles de Gaulle.

    - à Nantes, devant la préfecture.

    - à Vannes, esplanade du port.

    - à Quimper, devant la mairie.

    - à Saint-Brieuc, devant la préfecture.

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    (Le père, la mère et l'enfant, voilà la famille naturelle)

  • Bernard Antony se prononce pour un référendum

    "Voilà pourquoi, même s’il est aberrant de devoir mettre aux voix une chose aussi naturelle que le mariage entre l’homme et la femme, la revendication d’un référendum, pour l’heure voie de recours démocratique contre la dernière monstruosité idéologique des temps modernes, s’impose."

  • « Premiers dérapages » ?

    Ce sont les « premiers dérapage du débat parlementaire », selon Le Monde, ce sont des amendements « ridicules » et « grotesques », selon le président du groupe socialiste.

    Il s’agit des amendements à la loi sur la destruction du mariage proposés par Jacques Bompard.

    Mais ceux dont s’offusquent les partisans de l’union sodomite n’ont rien de grotesque et ne sont en rien des dérapages. Au contraire, ils prennent au sérieux les exigences, toutes les exigences, du « mariage pour tous ». Si tout le monde doit pouvoir se marier, il faut réellement l’étendre à tous, « sans distinction de sexe, d'orientation sexuelle, d'origine, de nombre, d'âge ou de lien de parenté ». Sinon, c'est de la discrimination...

    Il est quand même merveilleux de voir les pères la pudeur du Monde s’offusquer qu’un député veuille « légaliser les mariages polygames » ou « autoriser les mariages pour les mineurs ou entre, par exemple, une tante et son neveu ». Le « mariage pour tous », c’est bien cela, non ?

    Et s’ils veulent des amendements sérieux, qu’ils examinent donc de plus près le N° 5071, par exemple, présenté conjointement par Jacques Bompard et Marion Maréchal-Le Pen :

    ARTICLE PREMIER

    Supprimer cet article.

    EXPOSÉ SOMMAIRE

    Cet article est le cœur du projet de loi en ce qu’il modifie le code civil afin d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe.

    Une loi ordinaire ne saurait ainsi dénaturer une institution dont le but est la transmission de la vie et la protection juridique du foyer et non la simple reconnaissance sociale d’un amour ou la volonté de donner des avantages fiscaux aux couples.

    L’activisme militant de certains groupes de pression minoritaires ne saurait obliger le législateur, sous couvert d’une conception partisane de l’égalité, à faire droit à toutes leurs revendications.

    À l’évidence, ce projet a pour vocation ou en tout cas pour conséquence de fragiliser l’institution du mariage et la déconnectant de sa finalité qui est la création d’une famille.