Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

népal

  • Les chrétiens de Katmandou n’ont pas droit au cimetière

    Depuis deux ans, les chrétiens (et les membres des autres minorités) de Katmandou n’ont plus le droit d’enterrer leurs morts au cimetière. Parce que l’endroit est proche du temple de Pashupatinath et que les autorités ont décidé de protéger le périmètre sacré du temple hindou. Depuis lors ils doivent enterrer leurs morts dans les forêts, avec le risque que les tombes soient profanées par les Hindous fanatiques.

    En avril 2011, des chrétiens ont jeûné pendant 39 jours. Cela a conduit à la création d’une commission dont font partie le ministre pour la Paix et la Réconciliation et le ministre de la Culture. Ce dernier disait que le gouvernement allait donner aux chrétiens un lieu pour leurs sépultures. Mais le délai que se donnait la commission est passé…

    (Asianews)

  • Au Népal, un éloge des catholiques

    népalA l’occasion de la journée internationale de la jeunesse, le Premier ministre par intérim du Népal, Khilaraj Regmi, a fait l’éloge des catholiques :

    « Les jeunes catholiques nous montrent différentes façons de servir la nation. Ils sont un exemple à suivre, particulièrement en ce moment où notre pays est dans une période de changements. Les jeunes doivent apporter leur contribution. Beaucoup de jeunes Népalais cherchent la prospérité matérielle et l’argent. Mais les catholiques donnent un autre exemple à suivre. Nous avons besoin de jeunes qui développent une conscience nationale forte, qui puisse être utilisée pour aider l’Etat sans attendre que l’Etat fasse quelque chose pour eux. »

    Et le Premier ministre de citer le cas de Pushpa Basnet, qui a remporté l’an dernier le prix CNN du héros, pour son travail auprès des prisonniers qui « est né de l’enseignement reçu dans les écoles catholiques ».

    La communauté catholique a grandi au Népal ces dernières années, et elle compte peut-être aujourd’hui…7.000 membres. Le discours du Premier ministre n’était donc pas électoraliste. Mais de fait les écoles catholiques sont très appréciées. Et en 2011 le gouvernement ("maoïste") a fait de Noël une fête nationale…

    (Khilaraj Regmi était le président de la Cour suprême du Népal. Il a été choisi par l’ensemble des partis politiques en mars dernier pour assumer la direction d’un gouvernement intérimaire et apolitique dans l’attente de l’élection d’une nouvelle assemblée constituante après la dissolution de la précédente…)

  • Le “troisième genre” officiellement reconnu au Népal

    Les citoyens népalais peuvent désormais se faire enregistrer dans les bureaux du ministère de l’Intérieur comme « troisième genre », ce qui figurera sur leur carte d’identité. C’est la conséquence d’une décision de la Cour suprême qui avait ordonné, en 2007, la promulgation de lois garantissant les droits des citoyens transsexuels, homosexuels et bisexuels.

    Le Père Pius Perumana, Pro-Vicaire apostolique du Népal, ne voit rien à redire. L’Eglise, comme les autres communautés religieuses, n’ont pas pesé sur cette décision parce qu’elles se préoccupent de ce qui est important : la pauvreté, la corruption, etc. On croirait entendre Mgr Paglia, Marine Le Pen et Jean-François Copé réunis.

  • Insolite

    Le P. John Prakash, assassiné en 2008, va être reconnu par les autorités du Népal comme « martyr de la nation ». La « commission pour les martyrs et les disparus » vient de l’inscrire dans une de ses listes.

    Or le P. Prakash était un missionnaire salésien, directeur de l’école Don Bosco de Sirisiya, venu du Kerala (Inde). Et les autorités actuelles du Népal sont maoïstes : ce sont elles qui ont institué ce titre de « martyr de la nation », d’abord attribué aux combattants tombés pendant la guérilla de la fin des années 90.

    On pourrait imaginer que le P. Prakash fût un adepte et un praticien de la théologie de la libération, mais il ne semble pas que ce soit le cas.

    Le P. Prakash ayant été assassiné par un groupe hindouiste fanatique (intitulé « Armée de défense du Népal »), peut-être le pouvoir népalais veut-il signifier aux hindouistes ultramajoritaires que l’Etat est désormais réellement laïque.

    Ou bien après tout veut-il réellement rendre hommage pour services rendus à la nation à un homme dont la commission souligne qu’il était entièrement au service des pauvres (non seulement dans le domaine de l’enseignement, mais aussi des soins de santé aux mères et aux enfants, et du développement économique des villages).

  • Une conversion au Népal

    Elle était hindoue, à Katmandou, et elle est tombée gravement malade. Une amie catholique lui a donné une Bible. « A ce moment-là j’étais souvent seule, car toute ma famille était au travail. J’ai commencé à lire des passages de l’ancien et du nouveau Testaments, dans lesquels Dieu dit qu’il a des projets pour nous et qu’il guérit nos souffrances. » Alors elle a prié avec les mots de la Bible. « Plus je mettais ma confiance en Dieu et en la Vierge, plus ma santé s’améliorait. Alors, dès que j’ai pu, j’ai commencé à assister à la messe à la cathédrale de l’Assomption de Katmandou, et il y a trois ans j’ai été baptisée. »

    Au Népal, il y a 150.000 chrétiens, dont… 8.000 catholiques. Mais les conversions seraient en forte hausse. Chaque dimanche, quelque 200 hindous assisteraient à la messe à la cathédrale.

    (Asianews)