Nouvel épisode de la loi « battement de cœur » du Texas : la cour suprême de l’Etat a répondu hier à la cour d’appel du cinquième circuit que la loi… dit ce que dit la loi, et que la question était donc sans objet.
Ce n’est assurément pas une surprise, puisque la cour suprême du Texas est à 100% républicaine pro-vie, mais c’est quand même une nouvelle victoire pour la vie.
L’astuce des juristes texans pour que la loi, évidemment contraire à l’arrêt Roe contre Wade, ne soit pas annulée par les tribunaux, a été de spécifier qu’aucun agent de l’Etat ne pouvait saisir la justice pour avortement illégal, cela ne pouvait être que le fait de personnes non liées à l’administration, ayant connaissance d’un avortement illégal. Les militants de la culture de mort s’acharnent à tenter de faire admettre par les tribunaux que l’on peut interpréter autrement le texte. Ils se font rembarrer à chaque fois, mais ils continuent.
La loi va retourner devant la cour d’appel du cinquième circuit… où l’avait renvoyée la Cour suprême des Etats-Unis…
En attendant, les avorteurs l’ont prise au sérieux : il n’y a plus aucun avortement après le premier battement de cœur du fœtus (environ 6e semaine) depuis son entrée en vigueur il y a six mois.