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Des évêques qui s’engagent

autrement que pour les « migrants » et le « climat », cela vaut d’être salué :

Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.

Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.

Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate.

C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.

A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010.

En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.

Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?

Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise
Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers
Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy
Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne
Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne
Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon
Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence
Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars

Commentaires

  • Vu l'ambiance actuelle ce sont des évêques courageux, le genre d'évêques qui aide à remplir les églises.
    On ne peut que regretter le silence prudent des autres évêques.

  • 9 ! Seulement 9 ... Ha oui , les autres doivent être en vacances !
    Ca me fait frémir cette " abstention " de nos zélites zécclésiastiques ...

  • "on reconnait le démon à ce qu'il est menteur et homicide"; c'est une parfaite définition du pouvoir socialiste bien que je l'ai tout d'abord entendue dans la bouche d'un curé de la Haute-Loire à propos du pouvoir gaulliste une veille de référendum; ce pouvoir prétend avoir supprimé la peine de mort, mais il la réintroduit par des moyens détournés; j'avais déjà remarqué qu'il en avait créé une nouvelle modalité à la disposition du ministre de l'intérieur pour éviter de faire parler les terroristes; il est plus facile et plus prudent de les tuer; on en a ici une nouvelle forme encore plus abominable qui consiste à torturer et tuer un innocent en le faisant mourir de soif; les nazi avaient commencé à exterminer les invalides, mais ils ne les torturait pas avant; on peut aussi remarquer que cette peine de mort socialiste échappe totalement à l'autorité judiciaire qui offrirait sans doute trop de garanties aux victimes

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