Selon les chiffres de la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, il y a eu 229.000 avortements en France en 2013, davantage qu’en 2012 (219.100).
Ce chiffre ne prend pas en compte, naturellement, les innombrables avortements par les abortifs pudiquement et diaboliquement appelés « pilule du lendemain » et « pilule du surlendemain » :
« Les femmes ont davantage recours a la contraception d’urgence : depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année ».
Et comme nous le savons depuis toujours, le grand nombre d’avortements n’a rien à voir avec un manque de contraception :
« Le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive ».
Commentaires
On pourrait même parler d'un double génocide :
- tout d'abord, tuer les enfants à naître,
- puis (sous couvert d'une petite intervention médicale, au nom de sa liberté et de son confort) nier les avoir tués.
C'est effrayant.
Merci encore à Simone Veil pour cette abomination :
http://leblogdegrog.blogspot.fr/2014/12/simone-veil-et-les-vampires-ou-comment.html
Avec les 20 millions de jeunes Français de souche qui seraient nés depuis 1975, le problème de l'immigration serait bien différent... La nature a horreur du vide.
Pour Simone Veil, il ne faut pas lui mettre sur le dos cette horreur voulue par l'immense majorité de la classe politicienne et du peuple : aujourd'hui Mme Le Pen ne veut pas remettre en cause sa loi que les socialistes ont empiré à de multiples reprises...Et tous les Français qui votent pour des partis légalisant l'avortement sont aussi responsables.
Hélas, l'islamisme et l'invasion sont sans doute des châtiments immanents pour une nation apostate et infanticide. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas combattre l'invasion islamiste !
Bonsoir,
Merci! p.r.
JFL
Bonjour,
1. Puisque « le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive », alors, il s'explique principalement par quoi ?
2. Certes, il y a une loi et il y a des moeurs qui l'expliquent, certes, il y a un amollissement des esprits et un endurcissement des coeurs, une détérioration du sens de la loi et du sens de la personne, qui l'expliquent eux-aussi, mais je pense également à toute une falsification du vocabulaire, sur les notions de dignité et de liberté.
3. Je pense aussi à quelque chose qui est à la fois plus "anthropologique" et plus "civilisationnel" :
- une certaine forme de "juridisme" (j'ai le droit, donc j'ai raison) et de "technicisme" (la technique prendra en charge, à ma place, les conséquences de mes actes),
- une certaine forme de fanatisme hédoniste et de fatalisme nihiliste : comparaison n'est pas raison, mais j'ai déjà rencontré le même état d'esprit, plus ou moins sciemment incohérent et inconséquent, chez certains fumeurs, jusqu'à la tragédie finale.
4. Si j'étais "lacanien", j'écrirais volontiers ce qui suit : pour certains, le foetus est susceptible de devenir, selon leur choix, une tumeur, c'est-à-dire une "Tu meurs !". Je veux dire par là que nous sommes en présence d'une banalisation et d'une légitimation de quelque chose
- qui n'est pas seulement pervers, sur le plan sémantique : par le droit à l'avortement, la femme ne dispose pas avant tout de son propre corps, mais dispose avant tout d'un véritable "droit de vie et de mort" sur son propre enfant,
mais
- qui est aussi des plus violent, sur le plan symbolique, et là, je ne peux pas m'empêcher de penser au retournement, notamment contre les enfants à naître, de l'un des mots d'ordre de mai 1968 : "Cache-toi, objet". Autant dire : "Disparais, obstacle".
Bonne journée.
A Z
p.r,
Il ne faut pas mettre sur le dos de Mme veil d'avoir parler d'humanité alors que l'on parlait de meurtres ?
ce n'est pas parce que quelqu'un présente bien qu'il est bien disposé. l'histoire et la philosophie - le Socrate de Platon ne parle que de cela en un sens - sont là pour l'enseigner, de plus on sait aujourd'hui que les comportements les plus aberrants ne sont jamais commis par des gens qui font exprès d'avoir l'air patibulaire pour prévenir au cas où, les braves gens seraient indisposés.
"people who do hideous things do not look like people who do hideous things.There is no face-evil" écrivait il n'y a pas si longtemps, contre l'illusion courante, une spécialiste internationalement reconnue de la sociopathie, sociopathie qui rapellons le est un désordre moral profond et pas seulement une "maladie" et qui toucherait une personne sur vingt-cinq en moyenne tous milieux confondus, de nos jours.
L'enseignement de la théologie morale loin d'un psychologisme "guérisseur", devrait être une priorité, cela éviterait que l'on prenne des loups farouches pour des chiens de bergers.
Gustave Thibon écrivait qu'il ne croyait pas à la chirurgie morale, en cette matière en effet, il n'y a que deux choses possibles, soit un pécheur endurci peut par caprice changer d'avis lorsqu'on lui parle amputations et prothèse, soit la Grâce par pure prévenance l'arrache comme la foudre au premier cercle de l'enfer.
la bonté est vraiment très bonne, et la méchanceté est une chose vraiment ignoble, voilà la réalité.
De quelques manières que l'on s'y prenne, si l'on tue l'enfant en nous même, il n'y aura plus personne pour nous redire cette évidente vérité
Monsieur Daoudal,
Pourriez-vous ne pas publier, le dernier commentaire que je viens de rédiger, si vous le trouviez néanmoins publiable ?
Merci.