Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Climat - Page 10

  • La décentalisation et les menaces millénaristes

    Intervention du conseiller régional FN Michel Hubault au conseil régional du Centre

    Monsieur le président,

    Répondre, ainsi que vous l'écrivez dans votre rapport, aux aspirations de nos compatriotes en matière de formation, d’éducation, d’emploi, de logement et d’environnement est un objectif fort louable. Cependant, loin d’améliorer les conditions de vie des Français dans notre région, la troisième génération de contrats territoriaux que vous nous présentez les détériorera, principalement pour deux raisons : la méthode que vous avez choisie et la conception totalitaire de l’écologie inspirant votre texte.

    Votre méthode reposant sur l’intercommunalité s’inscrit dans l’enchevêtrement des compétences, la multiplication des financements croisés, la dilution des responsabilités, qui sont  le bilan de la décentralisation telle qu’elle a été conçue et conduite depuis les lois socialistes dites « Deferre » entre 1982 et 1986 et dont la loi « Raffarin » du 13 août 2004 constitue le dernier avatar.

    Cette décentralisation n’a atteint aucun des objectifs que ses promoteurs lui avaient fixés et qui étaient, d'une part, la réduction du poids de l’administration publique, d’autre part, le rapprochement entre les Français et les centres de décision. Au contraire ! La multiplication des administrations, celles de l’État, de la région, du départemen et de la commune auxquelles s’ajoutent désormais les administrations issues des communautés de communes, des pays, des communautés d’agglomérations... ont alourdi le poids de la bureaucratie et donc compliqué les démarches administratives de nos compatriotes.

    L’augmentation exponentielle du nombre des fonctionnaires territoriaux, (plus de un million et demi aujourd’hui) et l’explosion de la fiscalité locale depuis 25 ans sont la conséquence de cette décentralisation, menée aussi bien par la gauche que l’UDF et le RPR, devenus l’UMP et le MODEM. Le fonctionnement de nos collectivités territoriales est désormais un sujet pour initiés. TOS, SEM, SRU, PLU, SCOT, SDAV, PRDPT, « ingénierie »… Combien de nos compatriotes connaissent la signification de ces sigles et de ces néologismes ? L’intercommunalité que vous préconisez, non seulement crée une nouvelle administration et donc des impôts supplémentaires, mais elle remet en cause aussi les libertés et l’identité de nos 36 000 communes.

    Quant à la prétendue démocratie participative, chère à votre homologue du Poitou, elle sape les fondements mêmes de la démocratie représentative, en retirant aux élus du peuple leurs compétences pour les donner à des associations, à des comités a d’hoc, à des groupes de pression n’ayant aucune légitimité électorale.

    Par ailleurs, l’application des mesures contenues dans l’agenda 21 compliquera la vie de nos compatriotes, entravera le développement économique de nos départements.

    L’agenda 21 s’inscrit dans un courant idéologique qui, pour imposer son utopie, joue sur la peur, agite la menace d’une catastrophe écologiste planétaire. Celle-ci ne pourrait être évitée qu’au prix de l’instauration d’une autorité supranationale privant les nations de leur souveraineté et les individus de leurs libertés. Rappelons-nous. Il y a plus de dix ans, des experts autoproclamés affirmaient que « le trou » de la couche d’ozone découvert en 1985, s’élargissant, l’humanité était condamnée à périr sous les coups des rayons ultra-violets. Quelques années plus tard, la communauté scientifique était unanime pour reconnaître l’inanité de telles affirmations.

    Auparavant dans les années 80, il nous avait été fait le coup « des pluies acides », censées détruire à court terme toutes les forêts européennes. En réalité, la disparition en RDA du système communiste destructeur de l’environnement a mis fin à cette menace. En France, le domaine forestier s’est même agrandi.

    Aujourd’hui, une nouvelle menace millénariste est fortement médiatisée : le réchauffement climatique qui serait lié aux gaz à effet de serre émis par les activités humaines. A-t-elle plus de fondements que les menaces précédentes ? Poser la question, c’est déjà s’exposer aux foudres des gardes verts de la pensée unique. Ses titres universitaires et ses anciennes fonctions ministérielles n'ont pas empêché le professeur Allègre d'en être la victime. Dans son livre le Défi du Monde, il s'interrogeait juste sur les conséquences climatiques de l'augmentation du gaz carbonique dégagé par l'homme, constatant, d'une part, que les deux tiers de ce gaz carbonique ne se retrouvant pas dans l'atmosphère ne pouvaient pas intervenir dans le réchauffement de la planète, d'autre part, que d'autres facteurs peut-être plus importants interviennent dans la formation du climat notamment la valeur d'eau mais aussi l'orbite de la terre autour du soleil, l'activité volcanique...

    D'autres éléments amènent à s'interroger sur les conclusions du GIEC contestées dans une pétition signée par 17 000 scientifiques. Ainsi le réchauffement climatique annoncé ne serait pas la première mutation du climat terrestre, alternant les périodes chaudes avec les époques froides. En l'an mil, les températures étaient suffisamment élevées pour que le Groenland, le pays vert, soit colonisé par des Scandinaves et que ceux-ci puissent atteindre l'Amérique du Nord par la mer, aujourd'hui prise par les glaces. Le petit âge glaciaire apparu au XIIIème siècle a atteint son point culminant au début du XVIIIème siècle. Il a pris fin dans la seconde moitié du XIXème siècle. Aucun de ces changements climatiques, les uns bénéfiques les autres négatifs, n'est dû à l'homme.

    Faut-il par conséquent sur la base de données discutables nous engager dans un processus remettant en cause l'économie de notre région et  l'indépendance de notre pays ? Ainsi l'application du protocole de Kyoto pour réduire les gaz à effet de serre absorberait 9 % du PIB mondial, soit l'équivalent de ce qu'il faudrait pour résoudre le problème de l'eau dans le Tiers-Monde, sans pour autant réduire de façon notable la hausse du niveau de la mer (2,5 centimètres en un siècle).

    Par ailleurs, la France devrait se soumettre à une instance internationale non élue chargée d'attribuer à chaque pays le droit d'émettre du gaz carbonique, c'est-à-dire de disposer de l'énergie.

    Cette dictature écologique planétaire se retrouve progressivement dans les actes de la vie quotidienne. Déjà, la liberté de millions de Français est entravée par des règlements et des politiques inspirées par les Verts. Leur autophobie, les amenant à créer dans les centres villes des embouteillages qui augmentent la pollution, révèlent leur esprit totalitaire. La voiture constitue pour les Français un moyen d'évasion, réservé jusque dans les années 50 aux plus fortunés. C'est la raison pour laquelle, malgré la hausse de l'essence, des taxes et des amendes, nos compatriotes y restent attachés. Cette conquête sociale, les Verts veulent la détruire pour aligner nos villes sur le modèle de la Chine maoïste des années 70, où seules les voitures de fonction de la nomenklatura circulaient.

    Ce n’est pas en freinant la croissance économique et en brimant nos libertés que notre environnement sera préservé. Ainsi ce sont les progrès technologiques qui ont permis d’avoir des voitures aujourd’hui dont la pollution est inférieure d’un cinquième à celles d’il y a vingt ans.

    Bien sûr, il nous faut veiller au respect de notre environnement, d’autant plus précieux ici que notre région a longtemps été considérée comme le jardin de la France. Pour cela, mettons en œuvre une politique écologique authentique fondée non pas sur la peur, sur la pénurie et sur la culpabilité, mais sur des principes sains : le bon sens, le respect de l’ordre naturel et la confiance dans le génie créatif des  hommes.

  • La réponse à un non-problème

    Le vicomte Monckton of Brenchley, ancien conseiller de Margareth Thatcher, qualifié de « négationniste » du réchauffement climatique, mène une campagne active contre les mensonges climatologiques et se rend à toutes les conférences internationales pour distribuer des communiqués de presse et des DVD. Il est donc aussi à Bali, pour appeler les 130 ministres réunis à la conférence de l’ONU d’avoir « le courage de ne rien faire ». Son raisonnement est impeccable : « Le climat est un non-problème. La solution à un non-problème est de ne rien faire. »

  • Le divorce est mauvais pour l’environnement

    Ce sont des chercheurs de l’université du Michigan qui le soulignent dans une étude, publiée dans les Annales de l'Académie nationale des Sciences américaine...

    «Le divorce provoque généralement le déménagement d'un des ex-époux et la création d'un nouveau foyer, d'où une augmentation des terrains et des équipements dédiés à l'habitation. » Les taux plus élevés de divorce «ont conduit à une augmentation du nombre de foyers» et cela entraîne davantage de gaspillage énergétique ». En 2005, les ménages de divorcés américains ont dépensé 56% de plus d'électricité et d'eau par personne que chez les couples mariés, et utilisé 61% de plus de ressources énergétiques par personne qu'avant leur séparation. «Plus de 73 milliards de kilowatts/heure d'électricité et 2.373 milliards de litres d'eau auraient pu être économisés aux Etats-Unis. » « En raison d'une plus grande consommation par personne, une personne dans un ménage de divorcés est supposée également générer plus de déchets (solides, liquides et gazeux, comme les gaz à effet de serre) qui contribuent aux transformations de l'environnement mondial, comme le changement climatique et la perte de la biodiversité. »

    Donc, si l’on veut sauver la planète, il faut lutter contre le divorce...

  • Un cardinal climat-sceptique

    Le cardinal George Pell, archevêque de Sidney, s’insurge contre les délires du climatiquement correct, dans un texte dont voici de brefs extraits :

    « Je suis croyant en la conception catholique de la foi et de la morale. Je suis certainement sceptique sur les extravagantes allégations d'imminentes catastrophes climatiques causées par l'homme.

    Le débat scientifique n'est pas décidé par un consensus fluctuant, même s'il est endossé par l'opinion publique. Le changement climatique est probablement en cours depuis que la terre a un climat. (...)

    Dans les années 70, certains scientifiques ont prédit un nouvel âge de glace à cause du rafraichissement climatique. Aujourd'hui, d'autres scientifiques prédisent l'apocalypse à cause du réchauffement climatique. Il n'est pas irrespectueux envers la science et les scientifique de prendre cette dernière cause avec des pincettes. La méthode scientifique le requiert.

    Les incertitudes sur les changements climatiques abondent. (...)

    Il y a beaucoup de mesures qui sont bonnes pour l'environnement et que nous devons poursuivre. Mais nous avons besoin d'être capables de parler librement de cela et des incertitudes entourant le changement climatique. Invoquer l'autorité de quelques experts scientifiques pour clore le débat n'est bon ni pour la science, ni pour l'environnement, ni pour les peuples, ici ou dans les pays en développements, ni pour ceux de demain.

    Ma tâche en tant que leader chrétien est d'être en prise avec la réalité, de contribuer aux débats sur ces problèmes importants, d'ouvrir les esprits des gens et de dire quand l'empereur est nu ou presque. Les environnementalistes radicaux sont plus préoccupés de moraliser leurs propres priorités et de les imposer aux autres par la peur. Ils n'ont pas besoin des chefs de l'Eglise pour les aider en cela, même si c'est un moyen efficace de faire taire les témoins chrétiens.

    Les leaders de l'Eglise doivent en particulier être allergiques au non sens. »

    Le texte intégral est à lire chez Hermas.

    (via Le Salon Beige)

  • Le vin climatiquement correct...

    Rémi Lacombe, propriétaire de quatre châteaux du Médoc (380.000 bouteilles par an), va produire le « premier vin climatiquement neutre ». C’est en tout cas ce que diront les étiquettes.

    Ce viticulteur a fait appel à des experts pour calculer le volume de CO2 que dégage son activité. Les experts ont dit que cela faisait 639 tonnes par an. « Je n’avais jamais pensé auparavant à l’importance de a pollution dans le procédé de vinification », dit-il.

    Alors, comment va-t-il faire pour supprimer les émanations de CO2 afin que son vin soit « climatiquement neutre » ?

    Mais il ne va pas les supprimer. Il va donner 10.000 euros à la société ClimatPartner (celle qui a fait l’expertise), qui va les investir dans des « projets économiseurs de carbone » en lien avec l’agriculture...

    Quand les projets seront identifiés et qu’il aura donné ses 10.000 euros, il pourra mettre sur ses étiquettes « premier vin climatiquement neutre »...

    Morale de l’histoire, selon Rémi Lacombe : « En France, la façon de consommer a changé : le consommateur entend parler de la planète qui va mal et j’ai trouvé intéressant de lui proposer un chemin où on associe un produit à une grande cause, unanime et intelligente, qui le mobilise. »

    Bref, il s’agit de vendre son vin en utilisant un créneau porteur.

  • Gaz à effet de serre...

    Des chercheurs britanniques ont établi des bases scientifiques d’une corrélation entre le changement climatique et l’extinction des espèces.

    Ils aboutissent à la conclusion que chacune des cinq périodes de déclin de la biodiversité dans l’histoire de la Terre a correspondu à une période de réchauffement. Et ces périodes de réchauffement étaient dues à des pics de gaz à effet de serre. De ce fait, si le réchauffement climatique actuel et à venir est celui que disent les experts du panel de l’ONU, les extinctions d’espèces vont se multiplier.

    Ce que l’on remarque aussitôt est l’affirmation selon laquelle les cinq périodes de réchauffement sont dus aux gaz à effet de serre, sans que soit donnée la moindre indication sur leur origine.

    Précisons que ces cinq périodes remontent à un temps où l’activité humaine ne pouvait pas en être responsable, pour la bonne raison que l’homme n’existait pas (la dernière période est celle de l’extinction des dinosaures)...

  • Réchauffement : ça continue de geler...

    On savait déjà que les températures baissent dans l’antarctique, et que la couche de glace s’accroît dans le haut du Groenland.  Le lendemain de l’attribution du prix Nobel de la paix à Al Gore et au GIEC, on apprenait que le Mont Blanc a gagné 2,15 mètres ces deux dernières années. 2,15 mètres de glace. Et ce n’est pas seulement la hauteur. Le volume du Mont Blanc a considérablement augmenté. Le volume de glace avait été calculé pour la première fois en 2003 : 14.600 m3. Il avait baissé à 14.300 m3 en 2005, mais il a presque doublé en 2007 avec 24.100 m3.

    Il est vrai que, plus bas, les glaciers fondent. Mais il est intéressant de constater que l’on découvre, à mesure qu’ils fondent, des maisons qui avaient été prises par les glaces. Cela rappelle qu’au XVIIe siècle le temps était très froid : les glaciers avaient submergé des villages, et descendaient jusqu’au fond des vallées. Cela rappelle aussi qu’avant ce petit âge glaciaire il faisait plus chaud qu’aujourd’hui... C'était au temps où l'on cultivait la vigne autour de Stockholm et où le Groenland avait la couleur de son nom. Au temps où il n'y avait pourtant pas d'Al Gore pour accuser les "gaz à effet de serre"...

  • Il y a des sceptiques

    En ce qui concerne le GIEC, on nous fait croire qu’il s’agit d’un groupe de scientifiques représentatif qui exprime l’unanimité du monde scientifique. Il est significatif que l’AFP conclue une dépêche sur les rares personnalités qui se sont exprimées de façon critique sur ce prix Nobel en disant : « Aucun de ces sceptiques n’est toutefois climatologue de formation. » C’est faire l’impasse, par exemple, sur les 61 universitaires de renom international (dont de nombreux « climatologues de formation »... et de profession) qui il y a un an remettaient radicalement en cause les présupposés du protocole de Kyoto et les conclusions du GIEC. Ils disaient notamment :

    « Les preuves expérimentales ne soutiennent pas les modèles climatologiques actuels, et il y a donc peu de raisons de faire confiance aux prédictions de ces modèles. » Et même si les modèles étaient corrects, « l’impact environnemental d’un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre serait insignifiant ». « “Le changement climatique est réel” est une phrase sans signification que les activistes utilisent de manière répétée pour convaincre le public qu’une catastrophe climatique est imminente et que l’humanité en est la cause. Aucune de ces peurs n’est justifiée. Le climat de la planète change en permanence à cause de facteurs naturels et l’impact de l’activité humaine est difficile à séparer de ce “bruit“. »

    Parmi ces scientifiques, plusieurs faisaient partie du GIEC et ont démissionné pour ne pas cautionner l’imposture.

  • Al Gore prix Nobel de la paix

    J’apprends que le prix Nobel de la paix a été décerné à Al Gore et au panel de l’ONU sur le climat (GIEC).

    Mes deux notes précédentes célèbrent donc ce prix à leur manière.

    Le comité Nobel fait une belle révérence à la pensée unique. Et à ses mensonges.

  • Réchauffement climatique : ce que dit Vaclav Klaus

    Le 24 septembre dernier, le président de la République Tchèque, Vaclav Klaus, a participé à la conférence de l’ONU sur le réchauffement climatique. On trouvera sur ce blog la traduction française de son allocution, dont voici un extrait :

    « Contrairement à l’artificielle et injustifiée perception créée à travers le monde, l’augmentation de la  température globale a été - ces derniers années, décennies et siècles - très limitée par comparaison historique et pratiquement négligeable par son impact actuel sur les êtres humains et leurs activités.

    « La menace hypothétique liée au futur réchauffement global dépend exclusivement de prévisions très spéculatives. Ces prévisions sont basées sur des séries relativement courtes de données et sur des modèles provisoires qui ne fonctionnent pas quand on tente de les utilliser pour reproduire les variations passées.

    « Contrairement à beaucoup de proclamations auto-certifiées et auto-approuvées, il n’y a pas de consensus scientifique à propos des récents changements climatiques. »

    En conséquence, Vaclav Klaus demande que l’ONU organise deux GIEC parallèles et publie deux rapports concurrents. « Se débarrasser d'un monopole partial est une condition sine qua non pour un débat fructueux et rationnel. »