Le 24 septembre dernier, le président de la République Tchèque, Vaclav Klaus, a participé à la conférence de l’ONU sur le réchauffement climatique. On trouvera sur ce blog la traduction française de son allocution, dont voici un extrait :
« Contrairement à l’artificielle et injustifiée perception créée à travers le monde, l’augmentation de la température globale a été - ces derniers années, décennies et siècles - très limitée par comparaison historique et pratiquement négligeable par son impact actuel sur les êtres humains et leurs activités.
« La menace hypothétique liée au futur réchauffement global dépend exclusivement de prévisions très spéculatives. Ces prévisions sont basées sur des séries relativement courtes de données et sur des modèles provisoires qui ne fonctionnent pas quand on tente de les utilliser pour reproduire les variations passées.
« Contrairement à beaucoup de proclamations auto-certifiées et auto-approuvées, il n’y a pas de consensus scientifique à propos des récents changements climatiques. »
En conséquence, Vaclav Klaus demande que l’ONU organise deux GIEC parallèles et publie deux rapports concurrents. « Se débarrasser d'un monopole partial est une condition sine qua non pour un débat fructueux et rationnel. »