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Climat - Page 9

  • Le développement durable

    « Le développement durable intronise la mondialisation d’une conception du monde directement inspirée de ce que Tocqueville qualifiait dès 1835 de l’”esprit de religion” américain, mélange de puritanisme et de messianisme qui marque toujours la société anglo-saxonne : omniprésence du religieux, croyance en de grands mythes sur la culpabilité de l’homme face à une nature déifiée et idéalisée, valeur de la rédemption et de la pensée magique (« si je commets cet acte salutaire, je sauve la planète, et moi avec »). »

    Cette excellente définition de l’idéologie qui se cache sous le "développement durable" et son dogme de la catastrophe climatique est de Sylvie Brunel, professeur de géographie à Paris IV-Sorbonne, dans un livre intitulé "A qui profite le développement durable ?"

    Pour la réponse à cette question, on se souviendra que Condoleezza Rice avait qualifié de « merveilleuse opportunité » le tsunami de 2004. L'Apocalypse, un marché durable...

    (Voir l’article de François Miclo sur le blog de Yann Redekker)

  • D’une religion à l’autre

    L’abbaye cistercienne Notre-Dame du Vœu, fondée au XIIe siècle au Valasse (Seine-Maritime), vidée de ses moines à la Révolution dite française, devient un parc à thème consacré à l'histoire de la planète et aux dangers qui la menacent. Du Christ à Gaïa.

    Dans cet ensemble de 60 hectares baptisé non pas Gaïa mais Eana pour faire plus original ("Terre" en lapon) qui est inauguré aujourd’hui, le visiteur est invité à suivre un « parcours initiatique » qui le mènera de la création de la planète au XXIe siècle. Le big-bang, l'apparition de la vie, l'ère des dinosaures, l'émergence de l'homme, jusqu’aux grands désastres écologiques comme l'assèchement de la Mer d'Aral ou la fonte des glaces aux pôles. Au passage, il pourra faire son examen de conscience sur son propre impact sur l'environnement…

    Le parcours s'achève par la présentation de quatre scénarios du futur selon que l'homme sera actif ou passif pour préserver la planète…

  • Tout et le contraire de tout

    Selon une étude publiée par les Annales de l’Académie nationale américaine des sciences, un grand nombre d’espèces animales des Tropiques risque de disparaître en raison du réchauffement climatique. « Nombre d’espèces tropicales peuvent seulement tolérer une variation très faible de température car elles sont acclimatées à une température quasi constante ». Ainsi, un réchauffement de deux à quatre degrés provoquerait probablement l’extinction de la plupart des insectes tropicaux et des animaux à sang froid comme les grenouilles et les lézards. Et ce serait d’autant plus catastrophique que « les régions tropicales abritent malheureusement la grande majorité des espèces de la planète »...

    Ce sont les mêmes scientifiques qui nous expliquent l’évolution par la faculté d’adaptation des espèces...

  • Biocarburants : les charlatans du mondialisme

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Hier, au nom de la lutte contre l’effet de serre, c’était le branle-bas de combat planétaire pour imposer les biocarburants, et développer partout les cultures permettant de les produire,

    Aujourd’hui, c’est le branle-bas de combat contre les biocarburants, car ces cultures se font au détriment des cultures vivrières, et les cours explosent, provoquant des émeutes de la faim.

    Ce sont souvent les mêmes qui prévoyaient les pires catastrophes si on ne développait pas les biocarburants, et qui maintenant, toute honte bue et avec le même aplomb, prévoient les pires catastrophes si on ne fait pas marche arrière.

    Les peuples doivent arrêter d’écouter ces charlatans mondialistes, et comprendre que ce n’est jamais l’idéologie, quelle que soit sa couleur, qui fait avancer les voitures ou permet de nourrir les hommes.

  • Vaclav Klaus toujours là

    Le président tchèque sortant Vaclav Klaus a été réélu hier pour un second mandat de cinq ans. Il a obtenu au troisième tour 141 voix parmi les 279 députés et sénateurs présents. Son rival, Jan Svejnar, tchéco-américain, venu des Etats-Unis pour participer au scrutin…, a obtenu 111 voix.

    Vaclav Klaus a au moins deux grandes qualités, et il est le seul chef d’Etat européen à les avoir : il est ouvertement eurosceptique et climat-sceptique. Si le président tchèque n’a que peu de pouvoirs, il a au moins celui de parler sur la scène internationale pour pourfendre la pieuvre européenne et l’idéologie du changement climatique anthropique.

    Lors de son allocution, il a déclaré : « J'ai toujours oeuvré pour notre liberté et notre cohésion nationale. Je n'aurai de cesse de soutenir l'existence de la monnaie tchèque tant que cela sera avantageux pour les citoyens tchèques… Je refuse de me soumettre passivement aux fonctionnaires de telle ou telle institution internationale. »

  • Carême de... CO2

    L’évêque anglican de Londres et son collègue de Liverpool se sont associés à l’organisation humanitaire Tearfund pour demander à leurs ouailles d’observer pendant le carême un « jeûne de CO2 », pour contribuer à protéger les populations pauvres de certains pays qui sont déjà victimes de changements climatiques...

    « Par exemple, le premier jour, les gens peuvent retirer une ampoule électrique d’une lampe. Chaque fois qu’ils voudront allumer la lumière et que ça ne marchera pas, ils se rappelleront pourquoi ils font ce jeûne : pour aider les pauvres du monde. »

    C’est pas beau, ça ?

    Nouvel article de foi dans le catéchisme anglican : je crois que le réchauffement climatique est dû à l’usage de l’électricité.

    C’est l’occasion de lire cet article du professeur Oleg Sorokhtine.

  • Grenelle mondial des imposteurs

    Nicolas Sarkozy et Al Gore ont déjeuné ensemble hier à Paris dans le restaurant « d’un grand hôtel de la capitale ». Ils ont « évoqué l’idée d’un Grenelle mondial de l’environnement et ont évoqué les contours possibles de cette démarche », selon le porte-parole de l’Elysée.

    Nicolas Sarkozy a également indiqué à son hôte « qu’il souhaitait continuer à bénéficier de ses conseils en matière de lutte contre le changement climatique ».

    Rappelons seulement la dernière sortie d’Al Gore, à Davos : « La crise climatique est nettement plus grave et rapide que ne l'ont montré les projections les plus inquiétantes du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec). Certaines projections montrent désormais que la banquise pourrait entièrement disparaître au pôle Nord, d'ici cinq ans. » (Non, Davos n’est pas le nom d’un hôpital psychiatrique. Quoique...)

  • Salauds de pauvres

    L’AFP a recueilli des déclarations d’un responsable de l’Organisation mondiale pour la santé animale et d’un responsable de l’Institut français de l’élevage, qui tous deux tirent la sonnette d’alarme à propos de l’augmentation de la consommation de viande dans le monde. Elle devrait augmenter de 50% d’ici 2020, et cela comporte d’importants risques sanitaires, et bien entendu aggrave terriblement le réchauffement climatique.

    Cette augmentation de la consommation est surtout le fait des « économies émergentes », dont celles de ces gigantesques pays que sont l’Inde et la Chine. Les pauvres se mettent à manger de la viande, et cela se traduit par des transports d’animaux de plus en plus nombreux.

    Ainsi les produits vont circuler plus vite que les temps d’incubation des maladies. L’augmentation du nombre de volailles accroît le risque qu’un virus de la grippe aviaire mute pour se transmettre d’homme à homme. Le développement d’élevages industriels en Asie du Sud-Est apporte des problèmes de non-gestion des déjections. Etc.

    Fin 2006, la FAO a calculé dans un rapport que les bovins produisent plus de gaz à effet de serre que les voitures. Ce rapport soulignait aussi qu’une grande partie de ces émissions est le fait de l’élevage pastoral pratiqué par des populations très pauvres du Sahel ou d’Asie centrale.

    Dans les zones tropicales, la production de viande réduit aussi les « puits de carbone » qui stockent le CO2 dans la végétation : quand les pauvres brûlent la forêt, c’est pour faire de l’élevage, et aussi du soja qui sert à nourrir les cochons et les volailles. Des cochons qui pètent et des poules qui ont la grippe aviaire. Et c’est reparti pour un tour... Un horrible cercle vicieux.

    Pour sauver la planète, il faut interdire aux émergents d’émerger. Et obliger les pauvres à être végétariens.

  • Ah ! Ah ! Ah !

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    Selon un rapport du National Trust, la Chaussée des géants (le célèbre ensemble de 40.000 colonnes basaltiques hexagonales) en Irlande du Nord, commencera à être noyée sous les eaux à partir de 2050 en raison du réchauffement climatique...

    Addendum. Selon un rapport de l'IDTT (International Delirium Tremens Trust), la Tour Eiffel devrait être entièrement submergée vers 2063.

  • Le message du 1er janvier

    Le message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier, porte la date du 8 décembre (fête de l’Immaculée Conception) et a été rendu public le 11 décembre. Il a été commenté par les médias comme un message « écologique ». En bref, le pape rejoint le GIEC et les prophètes de l’Apocalypse du réchauffement climatique. La Croix évoquait ainsi le document :

    « S’il porte comme titre La Famille humaine, sa première partie rappelle combien l’institution familiale – fondée sur le mariage – doit être préservée comme facteur de paix. Mais toute la seconde partie du message est un vibrant appel à une meilleure protection de la planète et en faveur d’une politique mondiale de l’environnement équitable. Il faut, explique Benoît XVI, penser la terre comme notre maison commune. » Et ce journal ajoutait que s’il avait déjà insisté à plusieurs reprises sur ce sujet, « c’est la première fois que Benoît XVI développe le thème de façon aussi complète ».

    En réalité, ce sont 2 paragraphes sur 15 (les numéros 7 et 8) qui traitent de cette question... Il ne s’agit donc ni de « toute la seconde partie du message », ni d’un développement complet de ce thème. La Croix et les autres commentateurs de la pensée unique occultent ainsi ce qui est central dans la seconde partie : la loi morale naturelle.

    L’an dernier déjà, Benoît XVI avait évoqué le thème écologique, mais en liant explicitement la paix avec la nature et la paix entre les hommes et la paix avec Dieu. Il disait que nous devons avoir « toujours plus présents à l’esprit les liens qui existent entre l’écologie naturelle, à savoir le respect de la nature, et l’écologie humaine » et il ajoutait : « L’expérience montre que toute attitude irrespectueuse envers l’environnement porte préjudice à la convivialité humaine, et inversement. Un lien indissoluble apparaît toujours plus clairement entre la paix avec la création et la paix entre les hommes. L’une et l’autre présupposent la paix avec Dieu. »

    Loin de sacrifier tout à coup à la dictature écolo-mondialiste, le pape rappelle ce que l’Eglise a toujours enseigné : il faut respecter la nature parce que c’est la création de Dieu.

    Non seulement le pape ne s’inscrit pas dans le contexte du terrorisme climatique actuel, mais quand il fait allusion aux débats actuels, c’est pour souligner, d’une part que « respecter l’environnement ne veut pas dire que l’on considère la nature matérielle ou animale comme plus importante que l’homme » (il vise ici ceux, de plus en plus nombreux, qui voient l’homme comme un ennemi de la déesse Terre), et que d’autre part « il convient que les évaluations se fassent avec prudence, dans un dialogue entre experts et sages, sans précipitations idéologiques vers des conclusions hâtives ».

    C’est clair.

    En fait, ce très beau message, qu’il faut voir dans son ensemble, apparaît comme un développement de la phrase de Centesimus annus que citait le pape l’an dernier : « Non seulement la terre a été donnée par Dieu à l’homme qui doit en faire usage dans le respect de l’intention primitive, bonne, dans laquelle elle a été donnée, mais l’homme, lui aussi, est donné par Dieu à lui-même et il doit donc respecter la structure naturelle et morale dont il a été doté ». Ce qui annonce le développement sur la loi morale naturelle dans les paragraphes 11 à 13.

    Les premiers paragraphes sont une défense de la famille, « la famille naturelle en tant que profonde communion de vie et d’amour, fondée sur le mariage entre un homme et une femme ». Le pape en profite pour rappeler la doctrine catholique sur les droits de l’homme, en citant le préambule de la Charte des droits de la famille : « Les droits de la personne, bien qu’exprimés en tant que droits de l’individu, ont une dimension foncièrement sociale qui trouve dans la famille son expression innée et vitale. »

    Reprenant les expressions qui définissent la famille, il souligne que lorsqu’on l’appelle la cellule première et vitale de la société on dit « quelque chose d’essentiel » : c’est dans la famille qu’on « fait l’expérience de certaines composantes fondamentales de la paix » : la justice, l’amour, l’autorité, le service, le pardon... Ainsi la famille est-elle « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ».

    De ce fait, porter atteinte à la famille, qui est « la principale “agence“ de paix », c’est porter atteinte à la paix dans le monde, qui est une grande famille. Mais là, le pape souligne aussitôt que pour que soient posées les conditions d’une humanité pacifiée, pour que l’humanité soit une famille, il est nécessaire que chacun se reconnaisse responsable devant Dieu. « Sans ce Fondement transcendant, la société est seulement un conglomérat de voisins, non une communauté de frères et de sœurs, appelés à former une grande famille ».

    C’est alors que le pape est conduit à évoquer la « maison » de la famille humaine, qui est la terre. Une maison commune dont il faut évidemment prendre soin, de façon commune et concertée.

    Après un paragraphe sur la justice dans les relations économiques, qui doit se référer à la justice et à la sincérité dans les relations familiales, le pape évoque longuement la loi morale naturelle, en poursuivant l’analogie familiale : « Une famille vit en paix si tous ceux qui la composent se plient à cette norme commune. »

    « La norme juridique (…) a comme critère la norme morale fondée sur la nature de choses. » Il insiste de nouveau très fortement sur cette question, en l’appliquant notamment aux relations internationales. Pour que les normes juridiques soient vraiment efficaces, « il faut remonter à la norme morale naturelle, fondement de la norme juridique, sinon cette dernière reste soumise à des consensus fragiles et éphémères. » Et encore : « Il est indispensable de revenir à cette loi fondamentale et de consacrer à cette recherche le meilleur de nos énergies intellectuelles. »

    Avant de rappeler la nécessité du désarmement, particulièrement nucléaire, le pape souligne que le souci de rendre les normes internationales plus conformes à la loi morale naturelle doit permettre « d’éviter qu’elles ne se réduisent à des procédures faciles à contourner pour des motifs égoïstes ou idéologiques ».

    Ces deux derniers mots sont en quelque sorte la trame de son discours. L’homme doit lutter contre l’égoïsme et rejeter l’idéologie, dans tous les domaines. Cela concerne aussi bien la famille que la société, aussi bien les relations internationales que le souci de la planète. Il n’y a pas de discours spécifiquement écologique dans ce message. Il y a la doctrine sociale de l’Eglise, dans toute son ampleur.