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Le développement durable

« Le développement durable intronise la mondialisation d’une conception du monde directement inspirée de ce que Tocqueville qualifiait dès 1835 de l’”esprit de religion” américain, mélange de puritanisme et de messianisme qui marque toujours la société anglo-saxonne : omniprésence du religieux, croyance en de grands mythes sur la culpabilité de l’homme face à une nature déifiée et idéalisée, valeur de la rédemption et de la pensée magique (« si je commets cet acte salutaire, je sauve la planète, et moi avec »). »

Cette excellente définition de l’idéologie qui se cache sous le "développement durable" et son dogme de la catastrophe climatique est de Sylvie Brunel, professeur de géographie à Paris IV-Sorbonne, dans un livre intitulé "A qui profite le développement durable ?"

Pour la réponse à cette question, on se souviendra que Condoleezza Rice avait qualifié de « merveilleuse opportunité » le tsunami de 2004. L'Apocalypse, un marché durable...

(Voir l’article de François Miclo sur le blog de Yann Redekker)

Commentaires

  • Quelqu'un pourrait-il expliquer pourquoi le nommé Raffin est une sorte d'homme politique officiel de l'Eglise catholique (il donne des conférences ès-qualité dans les églises), alors qu'il est un partisan des loups contre les hommes, qu'il ne parle jamais (à ma connaissance) de l'avortement ou de la contraception. Ces gens ont la haine de l'être humain au "profit" d'une nature déifiée. Bien vu madame.

    Quant à la pensée magique, je n'aurais pas osé, mais il y a de ça chez les écologistes. Il ne faut pas accuser les anglo-saxons, Rousseau (Jean-Jacques) n'est pas pour rien dans cette affaire, lorsque dans le "Contrat social" il décrit un être humain évoluant tout seul dans la nature (mythe stupide et ridicule bien évidemment)

    Non aux bêtes féroces et à leurs soutiens.

    Vive les êtres humains, vive le progrès !

  • Franchement, je ne suis pas certain que votre post soit constructif : s'il s'agit de flinguer tout ce que pensent les autres, vous n'avez pas fini ! En revanche, pour proposer et construire, on attend toujours !
    Heureusement que l'Eglise, pour convertir les nations, ne s'est pas arrêtée en disant " ces gens pensent des conneries, on va attendre qu'ils changent"... Au contraire, l'Eglise s'est appuyée sur l'existant pour inculturer la Foi.
    Alors faisons de même : certains pensent qu'il faut protéger la planète parce qu'elle représente une universalité qui nous dépasse et que l'homme doit respecter. Nous, nous pensons qu'il faut protéger la planète parce que le Créateur nous l'a confiée et que nous devons la respecter comme son œuvre et la faire prospérer comme gardiens...
    Si l'objectif est le même, on devrait pouvoir arriver à faire qq chose tous ensemble...
    En revanche, s'il s'agit de rester les bras croisés en critiquant, alors votre nouvel hebdo ne m'intéresse vraiment pas !
    PS : je suis agriculteur, et je sais donc de quoi je parle en matière de participation à l'œuvre du Créateur...

  • @ antoine :

    La différence entre les écologistes et les chrétiens, c'est que les chrétiens pensent que la nature est au service de l'homme, alors que les écologistes pensent que l'homme sont au service de la nature.

    Bien sûr les chrétiens pensent aussi qu'il faut être de bons gestionnaires et ne pas gaspiller, ni souiller, mais ce n'est pas du tout le même but, ni le même esprit qui animent les chrétiens et les écologistes.

    L'homme est le roi et le gestionnaire de la Création. Il aura à rendre compte de sa gestion, mais n'est pas au service des loups ou des ours.

  • @ Antoine

    J'ai été agriculteur et j'ai fait de l'agriculture biologique. Je sais donc aussi de quoi je parle.

    Nous sommes tous d'accord sur le fait qu'il faut veiller sur les équilibres écologiques. La question n'est pas là. Elle est dans l'idéologie écologiste qui est une idéologie anti-humaine, et qui prend prétexte de la protection de la nature pour s'imposer et imposer ses mensonges. Une preuve parmi d'autres: ces gens-là sont pour l'avortement.
    La question est exactement la même que celle du communisme. Dans son encyclique Divini Redemptoris, Pie XI affirmait que le communisme est intrinsèquement pervers. Il en tirait comme conséquence, et il le soulignait, qu'il n'est pas permis de participer à quelque action communiste que ce soit, même et surtout si cette action paraît bonne.

  • mais vous n'êtes pas Pie XI et vous vous contentez en réalité d'opposer une idéologie à une autre !... C'est cela qui n'est pas constructif.

  • Intéressé par ce débat, bien que n'ayant pas les connaissances requises, il me faudrait lire le livre mais je suis surpris.
    De mon point de vue et au vu de l'utilisation du concept de "développement durable" dans mon entreprise, j'avais l'impression que ce thème a pour fonction d'être la rustine et la bonne conscience à l'idéologie du libre échange (prométhéenne) liée à "la société d'abondance" (infantilisatrice).
    Le concept me semble conforter le système actuel sans le remettre en cause. Ce que font les tenants de la "décroissance" et/ou le fait de privilégier le localisme (concept politiquement correct et version acceptable de la préférence nationale ?).
    Ou le "développement durable" a t'il était récupéré contre son intention première ?

    [Le concept de développement durable a été en effet récupéré par le capitalisme libre-échangiste, pour se donner bonne conscience, et comme un nouvel argument publicitaire. Cela se voit nettement à la télévision: c'est un dialogue entre l'idéologie du développement durable qui nous serine en permanence qu'il faut "sauver la planète" et nous dit ce que nous devons faire pour cela (de façon généralement infantile et débile), et la publicité des marques qui nous disent: achetez nos produits, voyez comment nous les fabriquons de façon à sauver la planète. Il y en a de véritables caricatures, comme notamment une marque de produit de lave-vaisselle.
    YD]

  • Je m'amuse assez souvent des commentaires des intellectuels français nationaliste d'aujourd'hui sur le puritanisme et le protestantisme en général. Toujours assimilé à l'empire anglo-américain et servant à qualifier en fait toutes les perversions idéologiques provenant d'outre-atlantique.

    En vérité tout ce qui nous vient aujourd'hui de l'Empire n'a plus grand chose de protestant, et encore moins de puritain. Dire que l'esprit "puritain" américain déifie la nature, ou encore que faire une bonne action mène au salut est l'exact opposé de la doctrine de calvin. Les actions de pénitence étant il me semble plutôt du style des catholiques romains.

    Enfin bon faut croire que certains pour se faire plus maurrassiens que maurras croient bon d'associer toutes les ignominies intellectuelles de notre temps au protestantisme, éternel ennemi de la France. Cela alors que le protestantisme authentique véhicule des valeurs sociétales assez proches du catholicisme : éthique protestante qui veut que l'on étale pas ses richesses et qu'on ne gaspille pas, ordre social et sociétal, refus de l'avortement, de la reconnaissance sociale de l'homosexualité, etc.

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