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Benoît XVI - Page 43

  • Benoît XVI et les devoirs du prêtre (II)

    Dans sa catéchèse, Benoît XVI a évoqué hier le deuxième devoir du prêtre : « celui de sanctifier les hommes, en particulier à travers les sacrements et le culte de l'Eglise ». Extrait :

    Au cours des dernières décennies, certaines tendances ont conduit à faire prévaloir, dans l'identité et la mission du prêtre, la dimension de l'annonce, en la détachant de celle de la sanctification ; on a souvent dit qu'il faudrait dépasser une pastorale purement sacramentelle. Mais est-il possible d'exercer authentiquement le ministère sacerdotal « en dépassant » la pastorale sacramentelle ? Qu'est-ce que cela signifie précisément pour les prêtres d'évangéliser, en quoi consiste ce que l'on appelle le primat de l'annonce ? Comme le rapportent les Evangiles, Jésus affirme que l'annonce du Royaume de Dieu est le but de sa mission ; cette annonce, toutefois, n'est pas seulement un « discours », mais elle inclut en même temps, sa propre action ; les signes, les miracles que Jésus accomplit indiquent que le Royaume vient comme une réalité présente et que celle-ci coïncide en fin de compte avec sa propre personne, avec le don de soi, comme nous l'avons entendu aujourd'hui dans la lecture de l'Evangile. Et il en est de même pour le ministre ordonné : celui-ci, le prêtre, représente le Christ, l'Envoyé du Père, il en continue sa mission, à travers la « parole » et le « sacrement », dans cette totalité de corps et d'âme, de signe et de parole. Saint Augustin, dans une lettre à l'évêque Honoré de Tiabe, en se référant aux prêtres, affirme : « Que les serviteurs du Christ, les ministres de Sa parole et de Son sacrement fassent donc ce qu'il commanda ou permit » (Epist. 228, 2). Il faut réfléchir si, dans certains cas, avoir sous-évalué l'exercice fidèle du munus sanctificandi, n'a pas représenté un affaiblissement de la foi elle-même dans l'efficacité salvifique des sacrements et, en définitive, dans l'œuvre actuelle du Christ et de son Esprit, à travers l'Eglise, dans le monde.

  • Benoît XVI et le Saint Suaire

    Le pape est allé hier à Turin. Il a célébré la messe, dit le Regina Cæli, et s'est recueilli devant le Saint Suaire. Il y avait la foule des grands jours pour accueillir Benoît XVI. L'AFP n'a pas pu se retenir de faire sa petite crotte : « La vague de scandales pédophiles impliquant des prêtres et des religieux dans plusieurs pays d'Europe et d'Amérique n'a donc pas semblé décourager les fidèles alors qu'il est notamment reproché à la hiérarchie catholique, et au pape lui-même avant son élection, d'avoir couvert des prêtres coupables. »

    Mais on laissera l'AFP à ses déjections. La méditation du pape est un texte sublime. Elle est à lire intégralement ici (un grand merci à Benoît et moi pour avoir réalisé la traduction). En voici un extrait :


    Le Samedi Saint est le jour de l'absence de Dieu (la présence cachée: il nascondimento), comme nous le lisons dans une homélie ancienne: «Qu'est-il arrivé? Aujourd'hui sur la Terre, il y a un grand silence, grand silence et grande solitude. Grand silence parce que le Roi dort ... Dieu est mort dans la chair, et il est descendu pour bouleverser le royaume de l'enfer "(Homélie sur le Samedi Saint, PG 43, 439).

    Chers frères, à notre époque, surtout après avoir traversé le siècle dernier, l'humanité est devenue particulièrement sensible au mystère du Samedi saint. L'absence (nascondimento) de Dieu fait partie de la spiritualité de l'homme contemporain, de manière existentielle, presque inconsciente, comme un vide dans le cœur qui s'élargit de plus en plus. A la fin du XIXe siècle, Nietzsche écrivait: «Dieu est mort! Et nous l'avons tué".

    Cette célèbre phrase, avec le recul, est tirée presque mot pour mot de la tradition chrétienne, souvent répètée lors du Chemin de Croix, peut-être sans que nous soyons pleinement conscient de ce que nous disons. Après les deux guerres mondiales, les camps de concentration, et le Goulag, Hiroshima et Nagasaki, notre époque est devenue de plus en plus un samedi saint: l'obscurité de cette journée interpelle tous ceux qui s'interrogent sur la vie, elle nous interpelle en particulier en tant que croyants. Nous aussi, nous sommes concernés par cette obscurité.

    Et pourtant la mort du Fils de Dieu, Jésus de Nazareth, a un aspect opposé, entièrement positif, source de consolation et d'espérance. Et cela me fait penser au fait que le Saint Suaire se comporte comme un "document photographique" doté d'un "positif" et d'un "négatif". Il en est en effet ainsi: le mystère le plus obscur de la foi est en même temps le signe le plus lumineux d'une espérance qui n'a pas de fin.

  • Un peu de baume pour ses cinq ans

    Le bel hommage du président du Sénat italien à Benoît XVI pour ses cinq ans de pontificat.

    Et l'hommage aussi du président (communiste) de la République italienne, qui lui a offert un concert.

    Après le concert, le pape a salué la belle expérience du  conservatoire de Fiesole, auquel est attaché le Jeune Orchestre, et il a noté qu'aujourd'hui l'éducation "semble être de plus en plus difficile  et problématique. Parents et enseignants parlent souvent des obstacles  rencontrés dans la transmission des valeurs fondamentales et du juste comportement. L'école et la famille sont en difficulté... Si les jeunes ont  en commun le sens des grands idéaux, ils ont du mal à les vivre. On ne peut négliger ni leurs attentes ni leurs difficultés, ni les obstacles et les dangers qui les menacent. Ils sont attirés par les valeurs comme la  centralité et la dignité de la personne, la paix et la justice, la tolérance et la solidarité. Et dans la recherche de leur équilibre, ils recherchent, parfois confusément ou contradictoirement, la spiritualité et la transcendance. Or,  la musique est en mesure d'ouvrir les esprits et les coeurs à la dimension  spirituelle. Elle porte à s'élever et à s'ouvrir au bien et au beau absolu qui découlent de Dieu. La musique... est une invitation pour les croyants et  les personnes de bonne volonté à oeuvrer pour donner un avenir plein d'espérance à l'humanité. Jouer dans un orchestre y ajoute la dimension collective en obligeant à écouter l'autre. En ne jouant pas seul mais en participant à la fusion orchestrale des divers tons musicaux, dans la recherche de la meilleure expression, on forme une union artistique, professionnelle et humaine". (VIS)

  • Saint Léonard Murialdo et saint Joseph Benoît Cottolengo

    Benoît XVI a évoqué mercredi, dans sa catéchèse, ces deux saints prêtres italiens du XIXe siècle, qui ont tous deux servi les plus pauvres par amour de Dieu.

    Saint Léonard Murialdo
    Il se considéra toujours comme un homme touché par la grâce du Seigneur : c'est pourquoi il vécut le sentiment joyeux de la gratitude au Seigneur, la conscience sereine de sa propre limite, le désir ardent de pénitence, l'engagement constant et généreux de conversion. Il voyait toute son existence non seulement illuminée, guidée, soutenue par cet amour, mais continuellement plongée dans la miséricorde infinie de Dieu. Il écrivit dans son Testament spirituel : « Ta miséricorde m'enveloppe, ô Seigneur... Comme Dieu est toujours et partout, de même il est toujours et partout amour, il est toujours et partout miséricorde ». Se souvenant du moment de crise qu'il avait eu dans sa jeunesse, il notait : « Voici que le bon Dieu voulait faire resplendir encore sa bonté et sa générosité de manière tout à fait singulière. Non seulement il m'admit à nouveau dans son amitié, mais il m'appela à un choix de prédilection : il m'appela au sacerdoce, et ce à peine quelques mois après mon retour à lui ». Saint Léonard vécut donc sa vocation sacerdotale comme un don gratuit de la miséricorde de Dieu avec le sens de la reconnaissance, la joie et l'amour. Il écrivit encore : « Dieu m'a choisi ! Il m'a appelé, il m'a même forcé à l'honneur, à la gloire, au bonheur ineffable d'être son ministre, d'être 'un autre Christ'... Où étais-je lorsque tu m'as cherché, mon Dieu ? Au fond de l'abîme ! J'étais là, et c'est là que Dieu vint me chercher ; c'est là qu'il me fit entendre sa voix... ».

    S. Joseph Benoît Cottolengo
    Il fut toujours prêt à suivre et à servir la divine Providence, jamais à l'interroger. Il disait : « Je suis un bon à rien et je ne sais même pas ce que je me fais. Mais la divine Providence sait certainement ce qu'elle veut. Il ne me reste qu'à la suivre. En avant in Domino ». Pour ses pauvres et les plus nécessiteux, il se définira toujours comme le « manœuvre de la divine Providence ».

  • Benoît XVI à la Belgique

    Une petite phrase de Benoît XVI dans son discours au nouvel ambassadeur de Belgique :

    L'Église respecte la liberté pour tous de penser autrement qu'elle ; elle aimerait aussi que soit respecté son droit d'expression.

    Et aussi :

    Je désire souligner aujourd'hui que pour porter du fruit à long terme, l'art du consensus ne se réduit pas à une habileté purement dialectique, mais doit rechercher le vrai et le bien.

    Et enfin :

    Je veux aussi saluer les prêtres de votre pays, et les diacres ainsi que tous les fidèles qui forment la communauté catholique belge. Je les invite à témoigner de leur foi avec audace. Dans leurs engagements dans la cité, qu'ils fassent valoir pleinement leur droit de proposer des valeurs qui respectent la nature humaine et qui correspondent aux aspirations spirituelles les plus profondes et les plus authentiques de la personne.

  • « Témoins numériques »

    Le pape Benoît XVI a reçu samedi les participants d'un congrès organisé par la conférence épiscopale italienne sur le thème : « Témoins numériques. Visages et langages à l'ère cross-media ».

    Un texte que tout « communicant » catholique sur internet se doit de lire. En voici l'essentiel :


    Les dangers d'homologation et de contrôle aussi augmentent, de relativisme intellectuel et moral, déjà bien reconnaissables dans le fléchissement de l'esprit critique, dans la vérité réduite à un jeu d'opinions, dans les multiples formes de dégradation et d'humiliation de l'intimité de la personne. On assiste alors à une « pollution de l'esprit qui rend nos visages moins souriants, plus sombres, qui nous conduit à ne pas nous saluer entre nous, à ne pas nous regarder en face... » (Discours Place d'Espagne, 8 décembre 2009). Ce congrès vise, au contraire, à reconnaître des visages, donc à surmonter ces dynamiques collectives qui peuvent nous faire perdre la perception de la profondeur des personnes et rester à leur superficie : lorsque cela se produit, elles restent des corps sans âmes, des objets d'échange et de consommation.

    Comment est-il possible aujourd'hui de revenir aux visages ? J'ai cherché d'indiquer la voie dans ma troisième encyclique. Elle passe par cette « caritas in veritate » qui brille sur le visage du Christ. L'amour dans la vérité constitue « un grand défi pour l'Eglise dans un monde sur la voie d'une mondialisation progressive et généralisée » (n. 9). Les media peuvent devenir des facteurs d'humanisation « non seulement quand, grâce au développement technologique, ils offrent de plus grandes possibilités de communication et d'information, mais surtout quand ils sont structurés et orientés à la lumière d'une image de la personne et du bien commun qui en respecte les valeurs universelles » (n. 73). Cela exige qu'ils « aient pour objectif principal la promotion de la dignité des personnes et des peuples, qu'ils soient expressément animés par la charité et mis au service de la vérité, du bien et d'une fraternité naturelle et surnaturelle » (ibid.). C'est seulement à ces conditions que la transition historique que nous sommes en train de traverser peut se révéler riche et féconde en nouvelles opportunités. Nous voulons sans peur avancer au large sur la mer numérique, en affrontant la navigation ouverte avec la même passion qui depuis deux mille ans gouverne la barque de l'Eglise. Plus que pour les ressources techniques, bien qu'elles soient nécessaires, nous voulons nous caractériser par l'habitation de ce continent aussi avec un cœur croyant, qui contribue à donner une âme au flux ininterrompu de communication de la toile.

    Voici quelle est notre mission, la mission à laquelle l'Eglise ne saurait renoncer : la tâche de tout croyant qui agit dans les media est celle « d'ouvrir la route à de nouvelles rencontres, en assurant toujours la qualité du contact humain et l'attention aux personnes ainsi qu'à leurs vrais besoins spirituels, en donnant aux hommes qui vivent notre temps « numérique » les signes nécessaires pour reconnaître le Seigneur » (Message pour la 44e Journée mondiale des communications sociales, 16 mai 2010). Chers amis sur la toile, vous êtes vous aussi appelés à vous situer en tant qu' « animateurs de communautés », attentifs à « préparer les chemins qui mènent à la Parole de Dieu » et à exprimer une sensibilité particulière pour ceux qui « sont découragés et ont dans le cœur des désirs d'absolu et de vérités non éphémères » (ibid.). La toile pourra ainsi devenir une sorte de « parvis des gentils » où « ouvrir un espace à ceux pour qui Dieu est encore inconnu » (ibid.).

  • Minorités créatives

    Dans une lettre envoyée au cardinal Tettamanzi, président de l'Institut supérieur G. Toniolo, à l'occasion de la 86e Journée nationale pour l'Université catholique du Sacré-Cœur, le cardinal Bertone reprend l'expression de « minorités créatives » employée par Benoît XVI au cours de son voyage à Prague. Le thème de cette journée, le 18 avril, était : « Un élan créatif pour de nouveaux modèles de développement ».

    Le cardinal Bertone cite les propos du Saint-Père : « Je dirais que ce sont les minorités créatives qui déterminent l'avenir. En ce sens, l'Eglise catholique doit être vue comme une minorité créative possédant un héritage de valeurs qui ne sont pas des choses du passé mais une réalité très vivante et actuelle. L'Eglise doit actualiser, être présente dans le débat public, dans notre lutte pour un vrai concept de liberté et de paix. »

    Les minorités créatives, dit le cardinal Bertone, sont des « hommes qui, dans la rencontre avec le Christ ont trouvé la perle précieuse, celle qui donne de la valeur à toute une vie, et pour cela, réussissent à contribuer de manière décisive à une élaboration culturelle capable de dessiner de nouveaux modèles de développement ».

    Il rappelle que déterminer des modèles économiques et politiques est du devoir des laïcs, auxquels il demande un « témoignage personnel d'engagement social et dans des formes associatives adaptées », agissant toujours en accord avec « la Parole de la foi, écrite et transmise, et dont le Magistère est un fidèle gardien et un interprète sûr ».

    (Zenit)

  • Confiance en Dieu seul

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI à Malte :

    Aujourd'hui, la première lecture de la messe est l'une de celles que j'aime entendre, le récit du naufrage de Paul sur les côtes de Malte, et l'accueil chaleureux qu'il reçoit de la part des habitants de ces îles. Remarquez comment l'équipage du navire, pour survivre, fut contraint de jeter par-dessus bord la cargaison du bateau, y compris le blé qui constituait pourtant leur unique nourriture. Paul les pressa de mettre leur confiance en Dieu seul, tandis que le bateau était chahuté par les vagues. Nous devons nous aussi placer notre confiance en lui seul. Il est tentant de penser que la technique si avancée d'aujourd'hui peut répondre à tous nos besoins et nous sauver de tous les dangers et de tous les périls qui nous guettent. Mais ce n'est pas exact. À chaque moment de notre existence, nous dépendons entièrement de Dieu, en qui nous avons la vie, le mouvement et l'être. Il est le seul à pouvoir nous protéger du mal, il est le seul à pouvoir nous guider à travers les tempêtes de la vie, il est le seul à pouvoir nous conduire à bon port, comme il le fit pour Paul et ses compagnons à la dérive au large des côtes maltaises. Ceux-ci firent ce que Paul les avaient incité à faire et c'est ainsi «que tous parvinrent sains et saufs à terre» (Ac 27, 44).

  • Le pape a "pleuré avec nous"

    Le pape a "pleuré avec nous", a déclaré à l'AFP une des victimes des abus sexuels commis par des religieux maltais à l'issue d'une rencontre dimanche avec Benoît XVI dans la nonciature apostolique non loin de La Valette.

    "J'ai été impressionné par l'humilité du pape. Il a pris sur lui-même l'embarras causé par d'autres. Il a été très courageux. Il nous a écouté individuellement, il a prié et a pleuré avec nous", a déclaré Lawrence Grech.

    "Il a même béni une croix que je portais", a-t-il ajouté.

    Lawrence Grech a affirmé qu'il ne demandait pas des excuses au pape.

    "J'avais dit que je voulais des excuses car j'étais fâché. Ma colère est retombée maintenant et je suis satisfait de ma rencontre avec le pape. Je vais continuer ma bataille, non pas contre l'Eglise mais contre la pédophilie", a-t-il assuré.

    (AFP)

  • Benoît XVI et l’identité nationale maltaise

    A la grotte de saint Paul :

    Dans le plan de Dieu, saint Paul est ainsi devenu votre père dans la foi chrétienne. Grâce à sa présence parmi vous, l'Évangile de Jésus Christ s'est profondément enraciné et a produit des fruits non seulement dans la vie des personnes, des familles et des communautés, mais aussi dans la formation de l'identité nationale de Malte et dans sa culture vivante et singulière.

    Lors de sa rencontre avec les jeunes :

    Ici à Malte, vous vivez dans une société qui est imprégnée par la foi et par les valeurs chrétiennes. Vous devriez être fiers que votre pays, seul parmi les états de l'Union Européenne, à la fois défende l'enfant qui n'est pas encore né et encourage la stabilité de la vie de famille en disant non à l'avortement et au divorce. Je vous exhorte à maintenir ce courageux témoignage rendu à la sainteté de la vie et à la place centrale du mariage et de la vie familiale pour une société saine. À Malte et à Gozo, les familles savent comment estimer et prendre soin de leurs membres âgés et malades, et elles accueillent les enfants comme des dons de Dieu. D'autres nations peuvent apprendre de votre exemple chrétien. Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l'étaient au temps de saint Paul.

    Ses derniers mots à l'aéroport :

    Ne permettez pas que votre véritable identité soit compromise par l'indifférentisme ou le relativisme. Puissiez-vous toujours demeurer fidèles à l'enseignement de saint Paul, qui vous exhorte encore : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, soyez forts. Que tout se passe chez vous dans la charité » (1 Co 16, 13-14). Merci infiniment et que Dieu vous bénisse !