Le New York Times continue, jour après jour... Il se répète et se contredit.
Et une « nouvelle » affaire américaine est relayée par l'AFP :
« Un homme qui affirme avoir été victime de violences sexuelles par un prêtre catholique pédophile, a accusé mardi le Vatican et le pape Benoît XVI d'avoir protégé ce prêtre en le maintenant à son poste, selon son avocat. »
Il faut mettre « nouvelle » entre guillemets parce que, comme tant d'autres, il s'agit d'une reprise... Cette affaire avait fait les choux gras de la presse de Miami en 1988, puis avait été expliquée dans tous ses détails en 2004...
On remarquera là encore que la justice civile avait mené une enquête, en 1990, et avait classé l'affaire. Tandis que l'archevêque de l'époque avait traité le problème. Ce qui n'avait pas empêché deux procès pour « négligence », qui coûtèrent 75.000 dollars chacun à l'archevêché.
Le prêtre en question était alors au Honduras. Puis il s'est marié au Venezuela, et a été réduit à l'état laïc en 1999.
La « nouveauté » est l'implication du pape, via le nonce apostolique... alors que ça n'a aucun rapport, comme le souligne l'archidiocèse de Miami. Le prêtre avait été expulsé de l'Eglise de Cuba pour homosexualité. Et l'archidiocèse de Miami devait passer par le nonce apostolique pour avoir des contacts avec l'Eglise de Cuba. Rien à voir avec le pape.
Il s'agit en fait d'une affaire de gros sous, montée par le cabinet d'avocats Mermelstein et Horowitz, spécialisé dans les abus sexuels sur mineurs (une affaire très prospère). En l'occurrence, leur client réclame 20 millions de dollars de dommages et intérêts...
Benoît XVI - Page 45
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La guerre contre le pape
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Mgr Rey et le déchaînement médiatique contre Benoît XVI
Petit extrait d'une belle et ferme homélie :
Il ne s'agit pas de dissimuler les faits, ni de disculper les coupables. Le pape l'a souligné avec conviction : « il faut extirper la plaie des abus ». Mais ne nous laissons pas enfermer dans des amalgames, échappons aux conditionnements médiatiques, distançons-nous des incantations proférées dans l'intention de porter un soupçon généralisé sur l'Eglise et sur le clergé. Pourquoi ces tornades médiatiques à répétition, à raison d'une par jour ou d'une par mois ? Pourquoi ce harcèlement ? Comme si la préoccupation de certains était de saper par avance et systématiquement l'autorité de l'Eglise au moment où des choix décisifs dans l'ordre éthique et anthropologique sont en jeu dans le monde, au moment où l'Eglise constitue la seule autorité morale capable de rappeler à l'homme ses principes d'humanité. Sans sombrer dans la paranoïa victimale du complot, le traitement orchestré qu'on inflige à l'Eglise nous conduit à la lucidité, au courage, à la résistance spirituelle et intellectuelle et à adopter une posture du dissentiment par rapport au prêt à penser totalitaire.
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Une ignominie de plus de Plantu
Communiqué de Bernard Antony
Suite au dessin de Plantu paru sur son site, ignoblement diffamatoire et plein de haine contre le Pape et les chrétiens, l'Agrif a chargé ce jour son avocat de mettre en œuvre la plainte qui s'impose devant le tribunal de Paris.
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Edmund Burke et Benoît XVI
Jeanne Smits a traduit un très remarquable article d'Elizabeth Lev, dans Politics Daily, intitulé "Pour défendre le clergé catholique (ou voulons-nous un nouveau règne de la Terreur?)", où l'on voit que l'exceptionnelle lucidité de ce cher Edmund Burke s'étendait jusqu'à nous...
En 1790, la plus grande partie du monde félicitait la France d'avoir mené ce qui ressemblait à une révolution achevée avec succès.
Le Roi, objet de toutes les haines, avait été contraint de se soumettre, et le changement avait balayé une nation opprimée, porteur de l'espoir d'un avenir plus prometteur sous un meilleur gouvernement.
Les journaux, commençant alors à prendre toute leur place, proclamèrent l'avènement d'une nouvelle ère de paix et de prospérité, tandis que les « protopontes » comparaient le changement de régime à la Glorieuse Révolution anglaise de 1688.
Un observateur, cependant, l'homme d'Etat anglais Edmund Burke, ne se laissa pas embobiner par les images triomphales répandues par les équipes de « com » des révolutionnaires ; il percevait les nuages qui s'amoncelaient, préparant la plus noire des tempêtes.
Et quel était son premier indice pour affirmer que la Révolution était loin d'être achevée ? Les attaques hostiles constantes contre le clergé catholique.
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Il chiacchiericcio
Le site du Vatican ne nous donne pour le moment que le texte italien, et l'agence Zenit un compte rendu en français, de la magnifique homélie de Benoît XVI au cours de la messe des Rameaux, où il souligne que la « montée » de Jésus à Jérusalem fut une véritable montée, de près de 1.000 mètres, et en tire l'enseignement :
« L'homme peut choisir une voie commode et éviter toute fatigue. Il peut aussi descendre vers ce qui est bas, vulgaire. Il peut s'abîmer dans le marais du mensonge et de la malhonnêteté. Jésus marche devant nous et il monte. Il nous conduit à ce qui est grand, pur, il nous conduit à l'air salubre des hauteurs : à la vie selon la vérité, au courage qui ne se laisse pas intimider par le bavardage des opinions dominantes, à la patience qui supporte et soutient l'autre. »
Cette phrase prend naturellement une signification toute particulière dans le contexte de la campagne mondiale contre l'Eglise et contre son chef. L'AFP l'a noté, et a traduit ainsi ce passage :
« Jésus marche devant nous et va vers le haut. Il nous conduit vers ce qui est grand, pur (...), vers le courage qui ne se laisse pas intimider par les jacasseries des opinions dominantes. »
Le mot employé par le pape est « chiacchiericcio ». Il se traduit habituellement par « bavardage », mais je vois aussi « ragot ». « Jacasserie » me plaît bien, mais j'aimerais avoir l'avis de spécialistes de la langue italienne.Addendum
"Jacasseries" est la traduction du compte rendu du service d'information du Vatican.
Addendum 2
La traduction intégrale de l'homélie se trouve désormais sur Zenit. Malheureusement, "chiacchiericcio" est devenu "rumeur"...
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Ça continue…
Titre d'une longue dépêche AFP, hier soir :
« Déjà controversé, Benoît XVI dans la tourmente des scandales pédophiles »
Toujours les « révélations » du New York Times, toujours présentées comme telles.
Et l'on termine par l'indispensable aide-mémoire :
« A l'inverse [de Jean-Paul II], le pontificat de Benoît XVI, entamé le 19 avril 2005, a déjà été marqué de violentes controverses: son passé dans les jeunesses hitlériennes, ses déclarations sur les relations entre islam et violence ou sur préservatif et sida. La levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont le négationniste Richard Williamson avait suscité un tollé en janvier 2009. Enfin la décision de relancer le processus de béatification de Pie XII, accusé d'avoir gardé le silence pendant la Shoah, est loin d'avoir contribué à accroître sa popularité. »
Oremus pro Pontifice nostro Benedicto.
Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum ejus.
Pater noster. Ave Maria. -
Les immondes calomnies contre Benoît XVI (4)
A lire sur Benoît et moi :
Le texte intégral du P. Lombardi.
La grande arnaque du grand New York Times, par Massimo Introvigne
L'article d'Avvenire qui rétablit les faits
(Le tout à propos du premier « scandale » « révélé » par le NYT. Mais sur le deuxième, tout a déjà été dit.)Et la dénonciation argumentée de l'anticatholicisme frénétique du New York Times, par l'archevêque de New York.
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Les immondes calomnies contre Benoît XVI (3)
Mgr Vincent Nichols, archevêque de Westminster, président de la conférence des évêques d'Angleterre et de Galles, défend le pape et l'Eglise dans le Times :
"Les abus commis sur des enfants au sein de l'Eglise romaine catholique et leur dissimulation sont profondément choquants et complètement inacceptables", écrit-il. "J'ai honte de ce qu'il s'est passé, et je comprends l'indignation et la colère que cela a provoquées."
Mais les accusations portées à l'encontre du pape Benoît XVI, ajoute-t-il, sont injustes. Quand il dirigeait la Congrégation pour la doctrine de la foi, à partir de 1990, le cardinal Joseph Ratzinger a beaucoup oeuvré pour que les affaires de pédophilie ne restent pas secrètes. "Il a mené d'importants changements dans la loi de l'Eglise" : il a notamment inclus dans le droit canonique "les délits contre des enfants sur internet", ou "l'extension des délits pédophiles pour inclure les abus sexuels contre tous les moins de 18 ans". "Il n'est pas un observateur passif. Ses actions parlent aussi bien que ses mots."
Mgr Nichols ajoute que depuis 2002, l'Eglise catholique d'Angleterre et du Pays de Galles publie chaque année le nombre des dénonciations pour actes pédophiles, et les sanctions prises : "Autant que je sache, aucune autre organisation dans ce pays ne fait cela. Ce n'est pas de la dissimulation, c'est de la divulgation claire et entière."(AFP)
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Les immondes calomnies contre Benoît XVI (1)
Le New York Times récidive. Alors que ses prétendues révélations sur le P. Murphy ont été entièrement réfutées, ce torchon, qualifié de « quotidien de référence » par l'AFP (sic), n'hésite pas aujourd'hui à publier comme un scoop l'affaire du prêtre du diocèse d'Essen qui avait été accueilli à Munich.
Et l'AFP relate tout cela comme s'il s'agissait effectivement d'un scoop, sans faire la moindre allusion au fait qu'elle a largement raconté tout cela il y a quelques jours...
Ahurissant. -
Contre Benoît XVI, les ignobles continuent…
Le New York Times accuse le cardinal Ratzinger d'avoir fait stopper un procès à huis clos devant un tribunal ecclésiastique contre un prêtre accusé d'avoir abusé de 200 enfants sourds d'une école du Wisconsin entre 1950 et 1974. Le journal se fonde sur une lettre de ce prêtre (mort en 1998), le P. Murphy, qui demandait au cardinal Ratzinger d'arrêter le procès (mais il n'a pas la réponse).
Le Vatican a dû répondre. Le P. Lombardi souligne notamment que la Congrégation n'a été saisie "pour la première fois" qu'"à la fin des années 90, après que plus de deux décennies se soient écoulées" depuis la révélation des abus aux responsables du diocèse et à la police. Il rappelle que les autorités civiles américaines ont enquêté sur le père Murphy dans les années 70, suite aux accusations de ses victimes, mais que ces enquêtes ont été abandonnées. Quant à la question examinée par la congrégation pour la doctrine de la foi, elle ne concernait en rien d'éventuelles affaires d'abus sur mineurs, mais une violation du secret de la confession...
Le New York Times fait état de cette réponse. Les imbéciles diront qu'il a « l'honnêteté » de le faire. Mais ce qui a été diffusé dans le monde entier, c'est la fausse information. L'honnêteté aurait été de ne pas la diffuser, puisque la rédaction du journal savait pertinemment qu'elle était fausse.