En attendant d'avoir le texte complet, on peut déguster cette dépêche de l'AFP.
Le pape Benoît XVI a déclaré samedi, dans le contexte de la crise économique mondiale, que "le seul capital qu'il convient de sauver" est la dignité de la personne humaine.
"L'économie et la finance n'existent pas pour elles-mêmes, elles ne sont qu'un outil, un moyen", a dit le pape en recevant au Vatican les participants à une réunion de la Banque de développement du Conseil de l'Europe. "Leur fin est uniquement la personne humaine et sa réalisation plénière dans la dignité. C'est là le seul capital qu'il convient de sauver".
Alors que "le monde et l'Europe traversent un moment particulièrement grave de crise économique et financière", Benoît XVI affirme que cela "ne doit pas conduire à des limitations qui ne se basent que sur une analyse strictement financière".
Il souligne aussi que "le christianisme a permis à l'Europe de comprendre ce qu'est la liberté, la responsabilité et l'éthique".
"Marginaliser le christianisme - également par l'exclusion des symboles qui le manifestent - contribuerait à amputer notre continent de la source fondamentale qui le nourrit inlassablement et qui contribue à sa vraie identité", a-t-il plaidé alors que le recours de l'Italie, condamnée en novembre par la Cour européenne des droits de l'homme pour la présence de crucifix dans ses salles de classes doit être examiné le 30 juin à Strasbourg.
Addendum. On trouvera ici le texte intégral. Mais le compte rendu de l'AFP dit l'essentiel. On soulignera que le pape fait allusion aux crucifix devant une institution du Conseil de l'Europe, dont une autre institution a condamné l'Italie pour les crucifix dans les salles de classe. C'était donc ciblé.