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  • Dans les tranchées

    Aménagements dans une tranchée russe : la cuisine, le sauna, la chapelle.



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    Le journal allemand Bild nous apprend que les Ukrainiens ont décidé d'envoyer des chats dans leurs tranchées. Pourquoi ? Parce que :



  • Un conseil gratuit

    Après avoir évoqué la cacophonie des réponses des autorités et divers porte-parole aux journalistes qui demandaient ce qui s’était passé avec l’affaire de Lavrov qui pouvait puis ne pouvait plus survoler la Bulgarie (cacophonie à laquelle n’a pas participé le porte-parole en chef de la Commission européenne, Eric Mamer, car il rien trouvé à répondre), Maria Zakharova commente :

    Pour les journalistes intéressés par la question (et aussi pour Eric Mamer, qui était dans le noir), nous aimerions expliquer :

    Le règlement du Conseil de l'UE relatif aux sanctions n° 2014/145/PESC (sur les contraintes personnelles) permet aux États membres de l'UE d'autoriser exceptionnellement l'entrée dans l'UE de personnes même sous sanctions si cela est nécessaire pour leur participation à des événements internationaux de l'OSCE. Apparemment, le service de presse de la Commission européenne ne comprend pas du tout les subtilités de sa propre législation sur les sanctions, pourtant si soigneusement élaborée.

    Conseil gratuit à tous ces responsables de l'application des sanctions anti-russes : si vous oubliez une fois de plus quelles sanctions spécifiques vous avez adoptées et pourquoi, et quel est votre nom, contactez la Mission permanente de la Russie auprès de l'Union européenne. Des professionnels y tiennent une chronique des illogismes de l'UE et vous aideront.

  • Veto bulgare

    Le président bulgare Rumen Radev a opposé son veto au don à l’Ukraine de véhicules blindés de transport de troupes, surplus du ministère bulgare de l'intérieur (une centaine, dit-on). L’accord sur ce don, entre le ministère bulgare de l'intérieur et le ministère ukrainien de la défense, avait été approuvé par le Parlement bulgare par 152 voix contre 57.

    « Les véhicules blindés de transport de troupes accordés à l'Ukraine pourraient être utilisés pour protéger la frontière bulgare et aider la population en cas de catastrophes et d'accidents. La vie et la santé des citoyens bulgares devraient être la priorité absolue », a déclaré le Président, qui a donc renvoyé le texte devant les députés.

    Sur Rumen Radev, voir mon article précédent.

  • La Russie détruite…

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    Stratspol (le site « pro-russe » de Xavier Moreau) note la « Stratspolisation du Washington Post », en résumant ainsi un article de ce journal :

    L'industrie manufacturière est en plein essor, grâce à l'économie de guerre

    Les investissements montent en flèche parce que les oligarques russes n'ont nulle part où garer leur argent

    Le tourisme et la restauration sont florissants.  En fait, les Russes affirment que la qualité de la nourriture est désormais bien meilleure. 

    Les exportations de pétrole/gaz sont robustes.  Même l’Europe achète de l’énergie russe via des intermédiaires comme l’Inde et la Turquie. 

    Les produits chinois ont remplacé les produits occidentaux ;  et le yuan a remplacé le dollar et l'euro. 

    En janvier, le FMI a annoncé que l'économie russe *rétrécirait* de 2,3 %.  Aujourd’hui, le même FMI affirme que le PIB de la Russie va croître de 2,2 %. 

    Le déficit budgétaire est insignifiant (1% du PIB)

    Et le taux d’approbation de Poutine est de 80%.

    En fait les deux derniers chiffres ne sont pas dans l’article, mais ils pourraient l’être (encore que le taux d’approbation de Poutine ne soit souvent que de 79%), et c’est un bon résumé. Mais il est important de noter que cet article est écrit par un Russe anti-Poutine en exil, auteur de deux livres contre le président russe. Le titre : « En Russie, le changement dans l’opinion publique est indéniable », est expliqué à la fin de l’article (il s’agit de l’opinion des « élites » qui croyaient la propagande occidentale) :

    « Le changement de l’opinion publique est indéniable. Il y a vingt mois, les élites russes étaient convaincues que Poutine, longtemps inattaquable, avait finalement trop joué et qu’il devrait probablement payer le prix fort pour son erreur de calcul. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux semblent avoir changé d’avis. Le président russe, selon eux, a montré qu’il était là pour rester. »

    Ce qui concerne les oligarques est également intéressant :

    « L’oligarque Mikhaïl Fridman, co-fondateur de la plus grande banque privée de Russie, a critiqué la guerre avec circonspection, pour ensuite se retrouver brièvement arrêté par les autorités britanniques et frappé par les sanctions américaines. Il y a quelques semaines, Fridman en a eu marre, quittant d’abord son domicile londonien pour Tel Aviv, puis retournant finalement à Moscou. Le retour de Fridman a eu un effet symbolique sur l’élite russe des affaires: il les a convaincus que l’Occident ne les considérait que comme des ennemis. Cela signifie que la seule façon de survivre est de coopérer avec le Kremlin, car Poutine, contrairement à l’Occident, n’a encore puni aucun chef d’entreprise, même ceux qui se sont prononcés contre la guerre. »

  • Holy Games…

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    HOLY GAMES L’Evangile c’est sport !

    Je ne sais pas en quelle langue est ce charabia, mais ça fait partie de la décoration spéciale Jeux Olympiques d’une chapelle de la basilique du Sacré-Cœur à Paris. Une décoration qui ne ressemble à rien, sinon à un débarras ou une arrière-boutique de marchand de tissus, mais qui doit être l’œuvre (pardon, le chef-d’œuvre) d’un artiste engagé par l’évêque des Jeux Olympiques. Puisqu’il y a un évêque des JO, nommé spécialement par François (c’est encore un invention du locataire de Sainte-Marthe) : le très dynamique Mgr Gobilliard, « passionné de sports, féru de parachutisme, qui a pratiqué dans sa jeunesse le ski, le tennis, le judo et le karaté »…

    P.S. - J’apprends que « Holy Games est la marque créée par la Conférence des évêques de France à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour rassembler toutes les initiatives pastorales “sport église” / “sport et foi” sous une même bannière. » Je ne savais pas que les évêques français créaient des marques anglaises. Mais je suis très en retard : ils ont fait cela le 17 avril.

  • Blasphème meurtrier

    La plateforme d’intelligence artificielle utilisée par l’armée israélienne dans sa boucherie industrielle de Gaza s’appelle ha-bsora. En hébreu : הבשורה. Nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas traduire. Les délicates gazettes que sont Le Figaro ou Libération « traduisent » par « gospel ». Comme un cantique de noirs américains ? Mais non. « Gospel », c’est d’abord l’Evangile. L’armée israélienne massacre les Gazaouis grâce à… « l’Evangile ». On massacre les musulmans et on blasphème la Bonne Nouvelle des chrétiens. Car l’Evangile c’est la Bonne Nouvelle : la bonne nouvelle que l’IA a ciblé votre maison et que dans quelques secondes elle sera entièrement détruite…

    A ma connaissance aucune autorité chrétienne n’a encore protesté contre cet atroce blasphème.

  • Saint Pierre Chrysologue

    La vierge tentée tente bientôt son mari, et elle rejette le statut de la vie en administrant la nourriture de la mort, l’aliment du péché. Et elle fut la cause de la ruine du genre humain celle qui avait été faite,d’une façon toute particulière, pour en être sa consolation. C’est de là que vient le premier péché, l’origine de la mort, le travail à la sueur de son front, la douleur, les gémissements. C’est à partir d’ici que s’est propagée l’amère condition de notre servitude. Car l’homme qui auparavant était le seigneur de l’univers a été dégradé à n’être plus que le serviteur de tous. Et il a peur de tous celui qui était craint par tous. Et c’est à peine si, avec toute son industrie, il arrive à faire ce qu’il avait  le pouvoir de faire sans effort.

    Voilà pourquoi, mes frères, le mode de naissance du Christ est tel. Le diable était venu à une vierge ; l’ange vient à Marie, pour que ce que le mauvais ange avait abattu, le bon ange le relève. Le mauvais ange a persuadé Ève d’être infidèle à son Dieu, le bon ange encouragea Marie à croire en Lui. Ève crut au tentateur, Marie à son Auteur. Le Christ naît pour régénérer, en naissant, la nature corrompue. Il a accueilli l’enfance, Il s’est soumis à la nécessité de manger, Il a vieilli d’un an à chaque année, pour pouvoir instaurer l’âge parfait permanent, que Lui-même avait fait. Il porte l’homme pour que l’homme ne puisse pas tomber. Il rend céleste celui qu’Il avait créé terrestre. Celui qui était animé par un esprit humain, Il le vivifie dans un esprit divin. Et Il le projette ainsi au complet en Dieu, pour qu’il ne reste rien en lui qui ait trait au péché, à la douleur et à la terre. C’est notre Seigneur Jésus-Christ qui accorde tout cela, Lui qui vit et règne avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, Dieu maintenant et toujours, et pendant les siècles immortels des siècles. Amen.

    Fin du sermon 148.

  • Premier dimanche de l’Avent

    Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur.

    Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.

    L’antienne d’offertoire est sur le même texte que l’introït, à savoir le début du psaume 24. Ce qui permet d’insister sur Ad Te, l’orientation vers Dieu qui ouvre l’année liturgique. Et le début de la mélodie fait écho au début de celle de l’offertoire du dernier dimanche de l’année. Passage de témoin.

    Le chant ajoute « Domine » après « Ad Te ». Ou plutôt le restitue, puisqu’il se trouve dans le psaume.

    Avant le missel de saint Pie V, cet offertoire avait, comme les autres, des versets. L’Offertoriale publié par Solesmes en 1935 a ces deux versets, pris aussi du psaume 24 dans une ancienne version latine :

    5 Dirige me in veritate tua, et doce me, quia tu es Deus salutaris meus, et te sustinui tota die.

    16a Respice in me, et miserere mei, Domine, 20 Custodi animam meam, et eripe me, non confundar quoniam invocavi te.

    Conduisez-moi dans votre vérité, et instruisez-moi, car vous êtes le Dieu mon Sauveur, et j’ai espéré avec constance en vous tout le jour.

    Regardez-moi, et ayez pitié de moi, Seigneur. Gardez mon âme, et délivrez-moi ; que je ne sois pas confondu, parce que je vous ai invoqué.

  • Sainte Bibiane

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  • Patrick Pearse

     

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    Quand j’ai reçu ce livre je me suis dit : « C’est amusant, un auteur qui a le même nom que le héros du soulèvement irlandais de 1916. » Puis je me suis aperçu… que c’était lui. Patrick Pearse avait fondé une institution scolaire où les cours étaient en gaélique, et pour ses élèves il écrivait des contes. Ce sont six d’entre eux qu’on trouve dans ce livre, joliment traduits par Grégoire Poulle.

    Ce sont typiquement des contes irlandais, à savoir entre la nouvelle et le conte, entre rêve et réalité. Il y en a qui sont même à peu près entièrement véridiques. Patrick Pearse précise dans sa préface ce qu’il en est pour chacun… ou non.

    En tout cas il avait un vrai talent de conteur, et ces belles histoires, qui se lisent d’un trait, sont toute empreintes d’une intense et saine émotion.