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Ça bouge en Bulgarie

Le parti socialiste bulgare est en train de suivre l’exemple du parti socialiste slovaque de Robert Fico, en constituant une alliance électorale de divers partis « patriotiques », incluant le parti dit d’extrême droite Ataka. Il s’agit en bref de rassembler ceux qui ne sont pas russophobes, qui ne sont pas à plat ventre devant Bruxelles, et qui ne versent pas dans les idéologies woke et LGBT.

La présidente du PSB, Kornelia Ninova, a ouvertement félicité Robert Fico, exprimant même son admiration pour le « virage patriotique » du Slovaque, et elle s’est ouvertement opposée à l’initiative du parti socialiste européen visant à mettre en œuvre la Convention d’Istanbul qui reconnaît « un troisième genre sans liens avec le sexe biologique ».

Le parti socialiste européen se dit prêt à suspendre le PSB comme il a suspendu le parti slovaque. Mais ce n’est pas cela qui va arrêter les Bulgares. Et un expert a confié à Euractiv qu’il fallait s’attendre à l’arrivée d’un gouvernement « à la Orban ». Mais selon cet expert, Parvan Simeonov, celui qui est à l’origine du « virage nationaliste » de la gauche bulgare est Rumen Radev, l’actuel président (socialiste) bulgare, qui « ressemble davantage à Viktor Orban qu’à Robert Fico ». Le gouvernement actuel, européiste et aidant l’Ukraine, est en train de perdre le soutien de la population traditionnellement pro-russe, et, selon Parvan Simeonov, Rumen Radev, qui est ouvertement opposé à l’aide militaire à l’Ukraine, attend son heure en tissant son réseau. Les prochaines élections sont prévues cinq mois après la fin de son mandat présidentiel en janvier 2027.

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