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La Russie détruite…

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Stratspol (le site « pro-russe » de Xavier Moreau) note la « Stratspolisation du Washington Post », en résumant ainsi un article de ce journal :

L'industrie manufacturière est en plein essor, grâce à l'économie de guerre

Les investissements montent en flèche parce que les oligarques russes n'ont nulle part où garer leur argent

Le tourisme et la restauration sont florissants.  En fait, les Russes affirment que la qualité de la nourriture est désormais bien meilleure. 

Les exportations de pétrole/gaz sont robustes.  Même l’Europe achète de l’énergie russe via des intermédiaires comme l’Inde et la Turquie. 

Les produits chinois ont remplacé les produits occidentaux ;  et le yuan a remplacé le dollar et l'euro. 

En janvier, le FMI a annoncé que l'économie russe *rétrécirait* de 2,3 %.  Aujourd’hui, le même FMI affirme que le PIB de la Russie va croître de 2,2 %. 

Le déficit budgétaire est insignifiant (1% du PIB)

Et le taux d’approbation de Poutine est de 80%.

En fait les deux derniers chiffres ne sont pas dans l’article, mais ils pourraient l’être (encore que le taux d’approbation de Poutine ne soit souvent que de 79%), et c’est un bon résumé. Mais il est important de noter que cet article est écrit par un Russe anti-Poutine en exil, auteur de deux livres contre le président russe. Le titre : « En Russie, le changement dans l’opinion publique est indéniable », est expliqué à la fin de l’article (il s’agit de l’opinion des « élites » qui croyaient la propagande occidentale) :

« Le changement de l’opinion publique est indéniable. Il y a vingt mois, les élites russes étaient convaincues que Poutine, longtemps inattaquable, avait finalement trop joué et qu’il devrait probablement payer le prix fort pour son erreur de calcul. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux semblent avoir changé d’avis. Le président russe, selon eux, a montré qu’il était là pour rester. »

Ce qui concerne les oligarques est également intéressant :

« L’oligarque Mikhaïl Fridman, co-fondateur de la plus grande banque privée de Russie, a critiqué la guerre avec circonspection, pour ensuite se retrouver brièvement arrêté par les autorités britanniques et frappé par les sanctions américaines. Il y a quelques semaines, Fridman en a eu marre, quittant d’abord son domicile londonien pour Tel Aviv, puis retournant finalement à Moscou. Le retour de Fridman a eu un effet symbolique sur l’élite russe des affaires: il les a convaincus que l’Occident ne les considérait que comme des ennemis. Cela signifie que la seule façon de survivre est de coopérer avec le Kremlin, car Poutine, contrairement à l’Occident, n’a encore puni aucun chef d’entreprise, même ceux qui se sont prononcés contre la guerre. »

Commentaires

  • En Russie, les médias, la parole de l'opposition sont nettement plus libres qu'en actuelle UERRSL !
    N'en déplaise aux anti-gaullistes, V. Poutine gouverne la Russie à la De Gaulle ! L'opposition a droit de cité et peut critiquer sa politique clairvoyante et calme. Heureusement pour la paix mondiale, car en face, à l'Ouest ou un peu plus à l'Ouest, c'est la chienlit

  • Bien mieux que Degaulle, bien mieux. Le plus grand dirigeant russe. Un très très grand qui appartient déjà l'histoire alors qu'il n'a pas terminé son travail ( Nouvelle Russie, développement de l'orient russe, démographie, ancrage dans la tradition).

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