Lu sur le site du monastère Saint-Gény de Lectoure, qui appartient à l’Eglise orthodoxe serbe :
Sœur de Lazare et de Marie de Béthanie qui est, en Occident, souvent identifiée avec sainte Marie-Madeleine. Accueillant le Seigneur dans la maison de Béthanie (Le 10: 38-41) elle “se soucia et s’agita pour beaucoup de choses”. Selon une Tradition occidentale elle évangélisa la vallée du Rhône et mourut à Tarascon où ses reliques sont vénérées. Elle est représentée domptant le Tarasque, dragon du Rhône.
Sainte Marthe et ses compagnons annoncèrent l’Évangile dans les villes d’Avignon et de Tarascon, ainsi que dans les bourgs et les villages qui avoisinaient le cours du Rhône. L’hôtesse si dévouée du Sauveur rendait hautement témoignage de ce qu’elle avait vu et entendu. Ce qu’elle rapportait des miracles de Jésus-Christ, elle en prouvait la vérité par ses propres miracles, et comme sa sœur, tout en inspirant le respect, elle avait une grâce merveilleuse pour persuader les esprits.
Après l’ascension du Christ et la descente de l’Esprit, * lorsque fut lapidé le protomartyr, * Marthe fut mise, avec Lazare et Marie * et d'autres parmi lesquels Marcelle et Maximin, * sur une barque sans voile, sans rames, sans timon * et laissés à la dérive pour un naufrage certain ; * mais l’Esprit souffla et le divin Timonier * à l’esquif imprima la bonne direction * pour qu’il aborde au havre béni des Phocéens.
Tropaire t, 1
Chantons sainte Marthe, l’hôtesse du Christ, * qui à l’accueil du Seigneur accordait tant de soin, * bénissons la passagère du frêle esquif * qui d’une rive à l’autre franchit notre Mer, * et célébrons la protectrice de Tarascon * ayant triomphé du terrible dragon : * gloire à celui qui fut son hôte à Béthanie, * gloire à celui dont elle fut l’apôtre zélée, * gloire à celui qui accomplit en tous par ses prières le salut.