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  • Saint Jacques

    Γόνος ἅγιος, βροντῆς ὑπάρχων, κατεβρόντησας, τὴ οἰκουμένη, τὴν τοῦ Σωτῆρος Ἰάκωβε κένωσιν, καὶ τὸ ποτήριον τούτου ἐξέπιες, μαρτυρικῶς ἐναθλήσας Ἀπόστολε, ὅθεν πάντοτε, ἐξαίτει τοὶς σὲ γεραίρουσι, πταισμάτων ἱλασμὸν καὶ μέγα ἔλεος.

    Etant saint fils du tonnerre, tu as foudroyé le monde, tu as bu cette coupe jusqu’à la dernière goutte, la kénose du Sauveur, apôtre Jacques qui as lutté en martyr, demande donc toujours pour ceux qui t’honorent le pardon des fautes et la grande miséricorde.

    Apolytikion du "saint apôtre Jacques frère de saint Jean le Théologien", par le P. Grigorios Karalis, église de l'Assomption de Naoussa, île de Paros.

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  • A Valaam

    Poutine et Loukachenko étaient aujourd’hui au monastère de l’île de Valaam, au nord du lac Lagoda, près de la frontière finlandaise. Depuis 1990 les moines ont reconstruit les sept églises, et ils sont des spécialistes du vieux chant znamenny.

  • Manon des micros

    La gauchiste Manon Aubry, député européen LFI, dénonce les « micros cravates » parce qu’ils sont « sexistes » : ils sont faits « pour être portés sur des vestes, autant vous dire que quand on est en robe, ce n’est pas vraiment adapté ».

    Et ce n’est pas une pointe comme ça, pour meubler l’été et faire parler d’elle. Elle ajoute :

    « Je vais lancer une pétition contre les micros sexistes. Ce sera ma bataille de la campagne des européennes de 2024. »

    C’est assurément au centre des préoccupations des femmes auxquelles LFI est censé d’adresser…

    Ces gens-là ne se rendent même plus compte du fossé entre la bulle médiatique où ils vivent et le monde réel…

  • Son humaine à lui

    L’antispécisme fait des progrès chez ceux qu’on appelait naguère les amis des bêtes. Aujourd’hui ce sont les bêtes qui se font des amis humains, et qui possèdent un humain ou une humaine. Témoin ce titre sur un site (francophone) de la « communauté dédiée » :

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    (Et sur la vidéo on ne voit rien d’autre qu’un chat léchant pendant 5 secondes le menton de sa maîtresse…)

  • Sous-munitions

    Stupéfiante déclaration de Stoltenberg :

    « L'utilisation d'armes à sous-munitions à titre de représailles montrera une fois de plus que la Russie n'est pas prête à participer à des pourparlers de paix. »*

    Si l’on remplaçait le secrétaire général de l’OTAN par un robot, on trouverait que l’intelligence artificielle a du bon (parce qu'elle ne peut pas être aussi tordue qu'un cerveau aussi ravagé).

    *The retaliatory use of cluster munitions will once again indicate Russia’s unpreparedness for peace talks.

  • Poutine à Kronstadt

    Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko se sont rencontrés hier à Saint-Pétersbourg, puis sont allés sur l’île de Kronstadt visiter le nouveau musée de la Marine et la cathédrale navale Saint-Nicolas. Cette cathédrale a été rendue à l’Eglise orthodoxe en vertu de la loi de restitution des biens religieux en 2010. Elle a été restaurée et reconsacrée en 2013, cent ans après sa consécration en présence de Nicolas II.

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    Puis Poutine et Loukachenko sont allés à la rencontre des gens. Ils ont notamment croisé des nouveaux mariés.

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    Puis les deux hommes se sont prêtés à des séances de photo. L’AFP le signale, non sans ajouter qu’elle « n’a pas pu vérifier le degré de spontanéité » de cette scène. Seulement les images parlent d’elles-mêmes (y compris l’embarras des gardes du corps) et il faut être sourd pour ne pas entendre les exclamations des femmes du côté d’où les vues sont prises.


    *

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    La discussion entre Poutine et Loukachenko avait eu lieu au Palais Constantin. Ce palais (qui ne fait pas partie de la « Versailles russe » de Peterhof), n’avait plus que ses murs quand Poutine décida de le restaurer, et de refaire les jardins selon les plans initiaux de Le Blond, collaborateur de Le Nôtre à Versailles, et de réinstaller la statue équestre de Pierre le Grand. Le château a accueilli le sommet du G8 en 2006 et le sommet du G20 en 2013.

  • A Odessa

    Avec un bel ensemble, tout le monde occidental politico-médiatique blâme « la destruction par un missile russe de la cathédrale d’Odessa ». Les plus zélés de Zelensky ajoutent que c’est une perte immense puisque la cathédrale est classée par l’UNESCO.

    Ils ont déjà oublié que l’UNESCO a classé Odessa l’an dernier pour faire plaisir à Zelensky et condamner l’agression russe en la classant comme ville ukrainienne alors que c’est à l’évidence une ville russe. En outre ce n’est pas cette cathédrale qui est classée, mais le centre historique, et cette cathédrale se trouve simplement dans la description du centre historique. Le bâtiment actuel de la cathédrale de la Transfiguration date du début des années 2000, même si elle a été reconstruite à l'identique (elle avait été détruite par les bolcheviques en 1936).

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    On voit fort peu, dans nos médias, de photos des dégâts sur la cathédrale de la Transfiguration, prises d’en-haut. Pour une raison simple : elles montrent sans contestation possible que les dégâts n’ont pas pu être causés par un missile russe, surtout pas par un de ces missiles que les Russes utilisent actuellement : la cathédrale serait réellement détruite, au moins une partie de sa structure (dont le dôme) aurait été soufflée. Or ce que l’on voit c’est un trou dans le toit plat à droite. Des habitants d’Odessa ont filmé des missiles ukrainiens qui retombent au lieu de s’envoler vers leurs cibles.

  • De la férie

    On présente généralement dom Pius Parsch comme l’un des principaux acteurs du Mouvement liturgique aboutissant à la révolution post-conciliaire. Ce n’est pas faux, par certains côtés, mais il serait absurde de l’accuser de tous les maux de la néo-liturgie. Car il aurait déjà critiqué les initiatives… pré-conciliaires. On le voit par exemple avec ce qu’il dit des vigiles des apôtres.

    Avant 1955 c’était aujourd’hui la vigile de saint Jacques. Dom Parsch (mort en 1954, au moment où Pie XII supprimait les vigiles) nous dit :

    Vigile. — Les fêtes d’Apôtres sont célébrées avec grande solennité par l’Église (double de seconde classe), et soigneusement préparées (Vigile). La vigile consistait autrefois dans une assemblée nocturne. Le soir qui précédait la fête, les chrétiens se réunissaient pour passer la nuit à prier, à chanter et à entendre de pieuses lectures. La messe se célébrait vers l’aurore. La messe de la Vigile respire l’esprit de la primitive Église.

    Et il avait écrit une présentation de cette messe, reproduite ci-dessous, suivie d’une explication détaillée, qu’on trouvera ici.

    En souvenir probablement des arbres plantés dans l’atrium des antiques basiliques (nommé paradis), nous nous tenons à l’entrée de la maison de Dieu comme “l’olivier chargé de fruits” (le juste est volontiers comparé à un arbre couvert de fruits ; olivier — oint, le Christ et nous). “Nous espérons en la miséricorde de Dieu”, c’est-à-dire le sacrifice eucharistique, et nous “attendons” en même temps le retour du Christ (la prière nocturne est consacrée à l’attente de la parousie). Nous sommes, ainsi, heureux de demeurer dans la compagnie des Apôtres (Intr.). Nous ne pouvons pas attendre la célébration de la fête ; c’est pourquoi nous la devançons par la célébration de la vigile. Que le résultat soit double : l’augmentation de la dévotion et des grâces du salut, c’est-à-dire le complet abandon de notre côté, et la grâce du salut du côté de Dieu (Or.). Dans l’Épître, l’Église décrit l’élection et la dignité de l’Apôtre : “La bénédiction de Dieu” (le Christ l’a consacré lui-même prêtre) lui a donné part aux douze tribus, c’est-à-dire le pouvoir universel. Le Christ a fait de lui la terreur de l’esprit malin ; Dieu fait cesser par lui les maux (péché et punition). Il le glorifie devant les rois. La fidélité et la patience de l’Apôtre sont louées ; le Christ lui-même lui a donné des commandements (l’Évangile nous indiquera le plus important), et maintenant Dieu le ceint de la couronne de gloire. L’Épître a ainsi peint sous des images empruntées à l’Ancien Testament la dignité de l’Apôtre. Dans le Graduel, nous voyons de nouveau l’arbre ; c’est maintenant le palmier, symbole du martyre, et le cèdre, image de la haute croissance. L’Apôtre “fleurit comme le palmier et s’élève comne le cèdre” en nous qui nous unissons mystiquement à lui au Saint-Sacrifice, “dans la maison du Seigneur”. Maintenant, “nous proclamons dans la nuit” (la vigile) combien le Seigneur a été fidèle et à lui et à nous ; mais, au matin, nous proclamons au Saint-Sacrifice “sa miséricorde”. l’Évangile nous donne une leçon du Maître à ses disciples. Il parle du commandement de l’amour ; la mesure de l’amour est “son amour qui va jusqu’à la mort” (maintenant, à la messe, nous rappelons cette mort, la sienne) ; l’Apôtre a appris du Maître cet amour, il l’a traduit en acte dans son martyre. Les Apôtres sont les amis du Christ (une pensée capitale du commun des Apôtres). A l’Offertoire et à la Communion, nous chantons la glorification de l’Apôtre, qui a été réalisée dans sa mort et à laquelle nous prenons part au Saint-Sacrifice.

  • Aux Grottes de Kiev

    Ce dimanche était commémoré à la laure des Grottes de Kiev saint Antoine des Grottes (982-1073), fondateur du monastère après avoir vécu au mont Athos, dit « le père des moines russes » (ben oui), et tout autant saint catholique qu’orthodoxe.

    La divine liturgie était présidée par le métropolite Onuphre, primat de l'Eglise orthodoxe ukrainienne.

    Voir la foule immense à partir de 6’40. Zelensky n’a pas encore persuadé les fidèles de rejoindre l’Eglise fabriquée par Porochenko, malgré la persécution en cours.