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  • Quand Brigitte se fâche

    Brigitte Macron avait assigné en justice deux femmes qui répandaient sur internet la rumeur qu’elle était un homme. Le tribunal a annulé hier la procédure, constatant que la plainte était pour atteinte au respect de la vie privée et au droit à l’image, alors que les faits qu’elle dénonçait auraient dû être qualifiés de diffamation publique.

    Cette « erreur », qui avait été immédiatement remarquée et soulignée, ne pouvait évidemment que relancer les spéculations.

    Amusant, que le jugement ait été rendu lors de la Journée internationale des femmes….

    Cela dit, Brigitte Macron a intenté une autre action, au pénal, cette fois pour diffamation publique. On verra le résultat. On remarque que cette action est antérieure (31 janvier 2022) à celle qui vient d’être annulée (15 février 2022). On voit que la justice ne va pas plus vite pour la femme du Président que pour un manant.

  • Trans Courage

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    Lors de la journée internationale des femmes, le gouvernement américain (le Secrétaire d’Etat Blinken en personne, flanqué de la première dame) a remis ses prix internationaux « Femmes de courage ». Parmi elles, comme il se doit désormais, un homme qui se dit femme : “Alba” Rueda. On lira ci-dessous le texte officiel du gouvernement américain justifiant cette récompense. A noter que “Alba” Rueda figurait déjà sur la liste de la BBC des « 100 femmes inspirantes et influentes du monde entier pour 2021 ».

    Alba Rueda, actuelle envoyée spéciale de l'Argentine pour l'orientation sexuelle et l'identité de genre au sein du ministère des affaires étrangères, du commerce international et du culte, a été la première sous-secrétaire argentine chargée des politiques de diversité au sein du ministère nouvellement créé des femmes, du genre et de la diversité.  Mme Rueda a été la force motrice du décret argentin sur le quota de travailleurs transgenres dans le secteur public, qui a été converti en loi sur le quota de travailleurs transgenres.  Elle a travaillé auparavant au ministère de la justice et des droits de l'homme, au sein de l'Institut national de lutte contre la discrimination, la xénophobie et le racisme (INADI), ainsi qu'au secrétariat argentin des droits de l'homme.  Elle est l'une des fondatrices de l'association Argentina Trans Women (MTA) et collabore activement avec Notitrans, le premier magazine transgenre d'Argentine.  Elle a mené une campagne active pour changer le nom de la Conférence nationale des femmes en "Conférence plurinationale des femmes et des lesbiennes, travestis, transgenres, bisexuels, intersexués et non binaires" afin d'inclure les identités diverses, dissidentes et racialisées.  Son militantisme l'a amenée à se battre pour la loi sur l'égalité du mariage, la loi sur l'identité de genre et la loi de Diana Sacayán et Lohana Berkins sur la promotion de l'accès à l'emploi formel des personnes travesties, transsexuelles et transgenres. Elle espère établir un programme de politique étrangère LGBTQI+ et l'intégrer dans les différents forums de négociation, y compris dans les forums multilatéraux et les relations bilatérales, ainsi que représenter le Sud global.

    Telles sont les valeurs que nous défendons héroïquement jusqu'au dernier Ukrainien.

  • Jeudi de la deuxième semaine de carême

    « Je vous conjure et je vous supplie, père Abraham, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père où j'ai cinq frères, afin qu'il leur annonce ce que je souffre, et qu'ils ne viennent pas dans ce lieu de tourment. » Il demande pour d'autres, n'ayant pu rien obtenir pour lui-même. Voyez combien la punition l'a rendu doux et humain : lui qui avait méprisé et dédaigné Lazare, quoique présent et sous ses yeux, songe à d'autres qu'il ne voit pas ; plein d'égard et d'attention, il s'occupe d'eux avec inquiétude, il cherche tous les moyens de les garantir des maux qui les menacent. Il conjure Abraham d'envoyer Lazare dans la maison de son père, dans l'endroit même où ce généreux athlète a signalé toute sa vertu. Que ceux, semble-t-il dire, qui l'ont vu combattre, le voient couronné ; que ceux qui ont été les témoins de son indigence, de la faim et de tous les maux qu'il a soufferts, le soient du changement heureux qu'il éprouve, de la gloire et des honneurs dont il est comblé ; afin qu'instruits par ce double exemple, et convaincus que tout ne finit pas avec cette vie, ils se disposent à éviter le supplice et les tourments que leur frère endure.

    Que lui répond Abraham ? Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent. Vous n'êtes pas aussi occupé de vos frères que Dieu qui les a créés, qui leur a donné une infinité de maîtres pour les avertir, les conseiller et les reprendre.

    Non, père Abraham, réplique le riche, mais si quelqu'un des morts va les trouver, ils le croiront. On sait quel est le langage du peuple : Où sont maintenant ceux qui nous ont parlé d'une autre vie ? qui en est revenu ? qui est ressuscité des morts, et nous a rapporté ce qui se passe dans un autre monde ? Par combien de pareils propos le riche ne s'était-il pas abusé lui-même lorsqu'il vivait dans les délices ? Car ce n'est pas sans raison qu'il demandait qu'on envoyât quelqu'un des morts à ses frères : et comme il avait méprisé les Ecritures, qu'il s'en était moqué, qu'il avait regardé comme des fables ce qu'elles disent d'une autre vie, il supposait à ses frères les sentiments qu'il avait éprouvés lui-même. Ils se défieront, dit-il, des Ecritures ; mais si quelqu'un des morts va les trouver, ils ne refuseront pas de croire, ils ne se moqueront point de ce qu'on leur dira, ils y feront plus d'attention.

    Que répond Abraham ? S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, quand quelqu'un des morts ressusciterait, ils ne l'écouteraient pas davantage. Les Juifs sont une preuve que celui qui n'écoute pas les Ecritures, n'écouterait pas les morts s'ils ressuscitaient ; ils n'avaient écouté ni Moïse ni les prophètes, ils n'ont pas cru non plus les morts qu'ils voyaient ressuscités, mais ils cherchaient à faire périr Lazare, et ils persécutaient les apôtres, quoique plusieurs morts eussent été rendus à la vie dans le temps de la prédication de la croix.

    Mais afin d'apprendre d'ailleurs que les instructions des prophètes sont plus sûres que les témoignages des morts, considérez que tout mort n'est qu'un esclave, au lieu que les paroles de l'Ecriture sont les oracles du Maître; en sorte que quand un mort ressusciterait, quand un ange descendrait du ciel, tout ce qu'ils pourraient nous dire ne serait pas aussi authentique que les Ecritures, qui nous ont été données par le Seigneur des anges, par le souverain Arbitre des morts et des vivants.

    Au reste, on peut prouver encore par les tribunaux de ce monde, que ceux qui demandent que les morts reviennent, demandent une chose inutile. Quoique les fidèles voient l'enfer des yeux de la foi, il n'est pas visible pour les incrédules. Les tribunaux sont visibles, et nous entendons dire tous les jours qu'un tel a été traîné au supplice, que les biens d'un tel ont été confisqués, qu'un autre a été condamné à travailler aux mines, un autre à périr dans les flammes, qu'un autre a subi un autre genre de peine ; cependant les fourbes, les méchants et les malfaiteurs qui entendent parler de ces condamnations ne se corrigent pas. Et que parlé-je de ceux qui ne sont jamais tombés entre les mains de la justice ? Souvent même des hommes qui ont été pris, qui ont échappé à la peine, qui se sont enfuis en perçant la prison, se sont livrés aux mêmes excès, ou même ont enchéri sur leurs anciens crimes. Ne cherchons donc pas à entendre de la bouche des morts ce que les saintes Ecritures nous apprennent tous les jours plus clairement.

    Saint Jean Chrysostome, 4e homélie sur Lazare.

  • Macron la Mort

    A l’occasion de son hommage à la Salope Halimi, Macron a annoncé qu’il fera voter dans les mois prochains une loi inscrivant dans la Constitution le droit d’assassiner les bébés à naître :

    « Je veux aujourd'hui (...) graver la liberté des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. (...) Pour assurer solennellement que rien ne pourra entraver ou défaire ce qui sera ainsi irréversible. »

    Comme si quelque chose était irréversible dans ce chiffon de papier sans cesse raturé…

    P.S. Un commentaire me fait prendre conscience que Macron a dit "femmes". Ce qui est ouvertement transphobe, car aujourd'hui des "hommes" mettent au monde des bébés, et donc peuvent avorter.  Pour être dans les clous LGBTQIA+ il faut impérativement dire comme la loi argentine que l’avortement est permis aux « femmes et personnes qui ont d’autres identités de genre qui leur permettent d’être enceintes ».

  • Métro

    On sait, depuis les révélations de Josep Borrell, que l’Union européenne est un jardin environné par la jungle. Dans cette jungle il y a des sauvages. Et les pires sauvages aujourd’hui sont les Russes. De pauvres arriérés incapables d’accéder à la civilisation.

    Voici quelques photos de stations de la nouvelle ligne de métro de Moscou, trouvées sur le fil Telegram de Katya Kopylova (l’une des femmes diplomates précisément, insultées par le Spiegel).

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  • Du boulot pour le Tribunal de l’UE

    Le Tribunal de l’UE a retiré la mère de Prigojine, Violetta, 73 ans, de liste des sanctions. Pour ce motif : « Le lien d’association des deux personnes établi au moment de l’adoption des actes attaqués et sur lesquels le Conseil s’est fondé à cette date ne repose que sur leur lien de parenté, ce qui, au vu du critère appliqué par le Conseil en l’espèce, de la motivation des actes attaqués et de la jurisprudence de la Cour, ne saurait suffire à justifier son inscription sur les listes litigieuses. »

    Comme de plus en plus de fils et filles et pères et mères de méchants russes sont ajoutés sur les listes des sanctions pour faire nombre, ce jugement totalement inattendu dans la dictature européenne va inciter les nombreuses autres victimes à faire de même. (Mais le Conseil européen peut faire appel, et si c’est le cas il sera intéressant de voir comment il explique qu’il est normal et juste de sanctionner une mère simplement parce qu’elle est la mère d’un méchant.)

    Quant à Prigojine, toujours pince sans rire, il a dit que pour ce qui le concerne il ne va pas contester les sanctions qui le frappent, car « je crois qu'en ce moment, elles sont imposées de manière tout à fait raisonnable »…

  • Femmes russes

    Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, réagit vivement au dégueulis russophobe du Spiegel, aujourd’hui, qui, « déjà connu pour être un dépotoir des services secrets allemands et un diffuseur de désinformation, s'est surpassé à l'occasion de la Journée internationale de la femme ». Notamment en qualifiant le ministère d’« agence absolument sexiste ». Alors que le même jour la Komsomolskaïa Pravda donne la parole aux femmes diplomates russes. Maria Zakharova poursuit :

    Si les correspondants du Spiegel avaient déjà assisté aux briefings du ministère des Affaires étrangères, ils sauraient qu'une bonne partie du personnel du ministère (47 %) est composée de femmes. Si nous ne prenons que les diplomates, environ 35 % d'entre eux sont des femmes, dont un cinquième occupent des postes de haut niveau. Ils apprendraient que je ne suis pas la seule, qu'il y a Nadejda Barinova, directrice du département historique et documentaire, les ambassadrices Lyudmila Vorobyeva et Eleonora Mitrofanova (qui a d'ailleurs été vice-ministre des affaires étrangères), des consuls généraux, des directeurs et directeurs adjoints de départements et des chefs de départements. Il y en a aujourd'hui et il y en aura encore plus. Et ce, sans quotas artificiels de genre, uniquement sur la base des qualités professionnelles.

    C’est cette dernière phrase qui m’a intéressé.

    Ci-dessous l’intégralité du texte de Maria Zakharova, dans la traduction automatique de DeepL.

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  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    Au Saint-Sacrifice, nous voyons aujourd’hui le Sauveur « monter vers Jérusalem « pour souffrir ; de nouveau « il donne sa vie en rançon pour plusieurs », il nous offre son « calice » de la Passion et de l’Eucharistie.

    L’Église souligne fortement, aujourd’hui, le thème de la Passion. Nous le voyons encore dans les antiennes du lever et du coucher du soleil : « Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié » (antienne du Benedictus). « Il sera livré aux païens pour être insulté, flagellé et crucifié » (antienne du Magnificat).

    C’est donc le désir de l’Église que, pendant toute la journée, nous montions avec le Seigneur à Jérusalem, pour la Passion. Remarquons qu’en nous inspirant cette pensée de la Passion, l’Église ne mentionne pas la Résurrection.

    Dom Pius Parsch

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    Ecce ascéndimus Jerosólymam : et Fílius hóminis tradétur ad crucifigéndum.

    On remarque la montée, du sol au mi, sur ascendimus, et surtout le cri de douleur sur ad, devant la perspective de la crucifixion.

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    Tradétur enim Géntibus ad illudéndum, et flagellándum, et crucifigéndum.

  • Les Setos

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    Le métropolite Tikhon de Pskov a consacré samedi dernier l’église Sainte-Barbe de Petchory, à la frontière de l’Estonie. Une modeste église en bois du XVIIIe siècle, mais classée à cause de son iconostase, et qui a été entièrement restaurée par l’initiative “Renaissance de Pskov” dont c’est l’une des premières réalisations.

    Et c’est pour les Setos de Petchory, qui sont quelques centaines. Les Setos sont un petit peuple autochtone aujourd’hui à cheval sur la frontière entre l’Estonie et la Russie, qui a toujours été « à la bordure de deux mondes », comme ils le disent, mais sur un territoire aujourd’hui traversé par la frontière entre l’UE-OTAN et la Russie. Les Setos parlent une des « langues estoniennes du sud », mais ils sont orthodoxes alors que les Estoniens étaient luthériens quand ils avaient une religion.

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    Le "Setomaa", pays des Setos (en vert), et la frontière entre l'Estonie et la Russie (Petchory se dit Petseri en seto et en estonien).

  • Plainte contre Zelensky

    Un deuxième évêque de l’Eglise orthodoxe ukrainienne porte plainte contre Zelensky et demande à la justice de déclarer illégal et d’annuler le décret présidentiel du 11 décembre 2022 qui prenait diverses sanctions contre plusieurs évêques, dont lui.

    Il s’agit de Mgr Paisy de Konstantinov, évêque de Gorlovka (dans la métropolie de Gorlovka et Slaviansk).

    En janvier, le métropolite de Tchernivtsi et Boukovine avait déjà porté plainte contre Zelensky, en demandant d’annuler le décret du 28 décembre qui enlevait leur citoyenneté ukrainienne à 12 évêques (dont lui) et un prêtre.

    Cela dit, Mgr Paisy ne risque pas d’être importuné par les sbires de Zelensky : Gorlovka est dans la République de Donetsk depuis 2014.