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  • La persécution

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    Les moines de la laure des Grottes de Kiev, le plus prestigieux monastère ukrainien, ont reçu l’ordre de quitter les lieux d’ici le 29 mars.

    On leur avait déjà interdit l’accès à la « laure supérieure », où se trouvent la cathédrale de la Dormition et l’église du Réfectoire, désormais ils sont chassés aussi de la laure inférieure, où se trouvent les grottes, les cellules des moines, le séminaire et l’académie de théologie de Kiev, et la résidence du primat, le métropolite Onuphre.

    Ce sont eux qui ont reconstruit le monastère largement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui rend encore plus ignoble leur expulsion.

    Le monastère va être confié à l’Eglise du régime. Mais elle n’a pas de moines (ce qui souligne son illégitimité) et elle a déjà un monastère sans moines à Kiev.

    Au cours de son histoire millénaire, le monastère n’a été vidé de ses moines que sous Staline, qui avait installé à l’entrée la banderole : « Les moines – ennemis héréditaires des travailleurs ».

    Zelensky s’inscrit donc dans la ligne de Staline, en profitant du fait que les lieux appartiennent à l’Etat depuis l’ère soviétique. Et il n’y aura personne pour protester en Occident, parce que les moines ne font pas partie des valeurs que nous défendons. On pourra payer à Zelensky une nouvelle banderole: "Les moines, ennemis héréditaires des valeurs occidentales".

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  • Les personnes qui ont des seins

    Une femme avait saisi le bureau berlinois de lutte contre les discriminations parce qu’on ne la laissait pas nager torse nu comme les hommes dans les piscines de la ville. La société des bains n’a pas attendu que le bureau se saisisse de l’affaire. Elle a décrété : « La natation torse nu sera possible à l'avenir pour les personnes de sexe féminin ou pour les personnes dont la poitrine est de type féminin. »

    Au nom de la même non-discrimination, les personnes musulmanes de sexe féminin ou qui s’identifient ainsi pouvaient déjà se baigner entièrement habillées.

  • La Banque mondiale

    Les déclarations musclées du président tunisien Kaïs Saïed contre l’immigration illégale dans son pays ont provoqué une virulente campagne internationale contre lui. La Banque mondiale a décidé de suspendre son partenariat avec la Tunisie, au motif que les propos de Kaïs Saïed avaient déclenché « un harcèlement à motivation raciale ».

    Ce n’est certes pas la première fois que la Banque mondiale (dont le directeur est nommé par le président des Etats-Unis) prend une décision à motivation uniquement politique, mais c’est la première fois qu’elle le fait ouvertement.

  • Arroseur arrosé

    A force de faire la promotion de l’islam, la gauche se fait remplacer par l’islam. Ce qui se passe à Wuppertal (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) en Allemagne, est comme une parabole. Les gauchistes avaient monté un « centre autonome alternatif » dans un bâtiment de la ville. Mais le conseil municipal a approuvé le 6 mars le projet de construction d’une grande mosquée (6.000 m2 au sol) à cet endroit-là. Plusieurs conseillers de gauche ont voté contre pour soutenir les gauchistes, mais ça n’a pas suffi. A l’exception de l’AfD et de ces quelques socialistes, la CDU, les Verts et les libéraux étaient unanimes pour que Wuppertal devienne un centre islamique.

  • Aux Etats-Unis

    Chambre des représentants. Trois députés républicains, Mary Miller (Illinois), Diana Harshbarger (Tennessee), et Brian Babin (Texas) annoncent qu’ils lancent un « Caucus du Congrès pour la famille ». L’objectif est de « défendre la famille naturelle contre les tentatives de la gauche radicale d'éroder ce fondement essentiel de notre société » et de promouvoir « une législation favorable aux familles américaines ». « La famille naturelle, composée d'un homme et d'une femme engagés pour la vie l'un envers l'autre et envers leurs enfants, a été ordonnée par Dieu comme le fondement de notre société… Une famille heureuse est une bénédiction de Dieu et est à la base de l'épanouissement humain. » « La famille naturelle est essentielle à la prospérité d'une nation parce qu'elle est la racine de l'autonomie, du service, de la communauté et de la responsabilité personnelle. »

    Minnesota. Le gouverneur Tim Walz a signé un décret faisant de l’Etat un « sanctuaire pour les transitions de genre », afin de garantir l’accès à la transition et punir « les pratiques déloyales ou trompeuses liées au refus de services de soins de santé d’affirmation de genre ». (Le 31 janvier, Tim Walz a signé une loi qui permet l’avortement jusqu’à la naissance, sans aucune limitation et pour n’importe quel motif, y compris donc, par exemple, la sélection selon le sexe.)

    Michigan. Le sénat (par 20 voix contre 18, l’automne dernier), et les députés (par 57 voix contre 43, hier) ont adopté l’annulation de la loi de 1931 qui interdisait l’avortement. Loi qui était devenue obsolète depuis l’arrêt Roe contre Wade. L'avortement est donc permis sans limite.

    Michigan. Les deux chambres ont adopté à une très faible majorité (56-54 et 20-18) un projet d’amendement à la loi sur les droits civils qui interdit toute discrimination, quelle qu’elle soit, sans aucune limite, envers les LGBT. 22 Etats ont déjà adopté un tel texte, mais avec certaines protections plus ou moins étendues des droits de croyants. Celui du Michigan permet aux invertis de poursuivre en justice quiconque déclare par exemple qu’il n’y a de mariage qu’entre un homme et une femme, ou qu’il n’y a pas d’autre différence de genre qu’entre les sexes biologiques.

    New Jersey. Le procureur général Matthew Platkin annonce que 28 municipalités ont reçu des « avis de violation » pour avoir enfreint la loi contre les discriminations en raison des « options d'exclusion de genre » figurant sur leurs licences de mariage, qui obligent les personnes « non binaires » à « se donner un genre erroné, sous serment, en tant que 'm' (homme) ou 'f' (femme) ». Ces municipalités risquent jusqu’à 10.000$ d’amende.

    Tennessee. Les députés ont adopté par 74 voix contre 22 une loi qui garantit aux employés des tribunaux et aux greffiers des comtés le droit de ne pas délivrer de licences de mariage aux LGBT. Le texte dit sobrement qu’une « personne n'est pas tenue de célébrer un mariage si elle s'y oppose en raison de sa conscience ou de ses convictions religieuses ».

    (Informations recueillies sur LifeSiteNews.)

  • Ecriture automatique

    Un prêtre a été retrouvé assassiné au Cameroun. L’agence Fides publie donc une dépêche sur ce tragique événement, et ajoute :

    « L'annonce de sa mort a suscité une grande émotion parmi les fidèles de l'Église catholique et la communauté locale, où le père Olivier était connu pour son engagement en faveur de la paix et de la justice sociale. »

    Puis on a appris qu’il s’agissait d’un prêtre (?) de l’« Eglise catholique gallicane du Cameroun ». L’agence Fides a modifié le titre de la dépêche, mais a oublié la fin, dont il est désormais visible qu’elle ne correspond pas à la réalité. On ne savait rien de la personne assassinée, mais comme c’était « un prêtre » on a ajouté ce qu’on appelle aujourd’hui les « éléments de langage » appropriés : une grande émotion dans la communauté catholique locale, et puisque c’était forcément un bon prêtre il était forcément engagé pour « la paix et la justice sociale »…

    L’agence Fides est l’organe des Œuvres pontificales missionnaires. On pourrait supposer que ses journalistes soient un peu plus sérieux.

    Mais il y a donc une « Eglise » gallicane… au Cameroun… En effet, elle est dirigée par le « préfet apostolique de la sainte Eglise catholique gallicane du Cameroun », sic, Mgr Michel Nyemb, par ailleurs bien connu dans le pays pour avoir inventé un antidote au covid avec lequel il a guéri un millier de malades, dont lui…

    Et je découvre qu’il y a aussi une « Eglise Gallicane Universelle du Cameroun », sic, dirigée par « Son Éminence Mgr François Fumukani ».

    Et il y a encore un diocèse de l’« Eglise Catholique Mariavite » qui, elle, est d’origine… polonaise. Elle revendique 8 paroisses, et son évêque est Mgr Ruben Nlondock, qui a été ordonné par un évêque… gallican.

  • Vendredi de la deuxième semaine de carême

    Dans l'Evangile, Jésus reprend le « cantique de la vigne » d'Isaïe, mais l'adapte à ses auditeurs et à la nouvelle heure de l'histoire du salut. L'accent n'est pas tant mis sur la vigne que sur les vignerons, auxquels les "serviteurs" du maître demandent, en son nom, le loyer du terrain. Mais les serviteurs sont maltraités et même tués. Comment ne pas penser aux épreuves du peuple élu et au sort réservé aux prophètes envoyés par Dieu? A la fin, le propriétaire de la vigne fait une dernière tentative: il envoie son propre fils, convaincu que lui, au moins, ils l'écouteront. C'est le contraire qui arrive: les vignerons le tuent justement parce qu'il est le fils, autrement dit l'héritier, convaincus de pouvoir ainsi prendre facilement possession de la vigne. Nous assistons donc à un saut de qualité par rapport à l'accusation de violation de la justice sociale, telle qu'elle émerge du cantique d'Isaïe. Nous voyons clairement ici comment le mépris pour l'ordre donné par le maître se transforme en mépris envers lui: ce n'est pas la simple désobéissance à un précepte divin, c'est le véritable rejet de Dieu: le mystère de la Croix apparaît.

    Ce que dénonce la page évangélique interpelle notre manière de penser et d'agir. Elle n'évoque pas seulement l'"heure" du Christ, du mystère de la Croix à ce moment-là, mais aussi celui de la présence de la Croix dans tous les temps. Elle interpelle, d'une manière particulière, les peuples qui ont reçu l'annonce de l'Evangile. Si nous regardons l'histoire, nous sommes obligés de noter assez fréquemment la froideur et la rébellion de chrétiens incohérents. Suite à cela, Dieu, même s'il ne manque jamais à sa promesse de salut, a souvent dû recourir au châtiment. On pense spontanément, dans ce contexte, à la première annonce de l'Evangile, de laquelle surgiront des communautés chrétiennes d'abord florissantes, qui ont ensuite disparu et ne sont plus rappelées aujourd'hui que dans les livres d'histoire. Ne pourrait-il pas advenir de même à notre époque? Des nations un temps riches de foi et de vocations perdent désormais leur identité propre, sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne. On y trouve celui qui, ayant décidé que "Dieu est mort", se déclare "dieu" lui-même, et se considère le seul artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde.

    En se débarrassant de Dieu et en n'attendant pas de Lui son salut, l'homme croit pouvoir faire ce qui lui plaît et se présenter comme seule mesure de lui-même et de sa propre action. Mais, quand l'homme élimine Dieu de son propre horizon, qu'il déclare Dieu "mort", est-il vraiment plus heureux? Devient-il vraiment plus libre? Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d'eux-mêmes et uniques maîtres de la création, peuvent-ils vraiment construire une société où règnent la liberté, la justice et la paix? N'arrive-t-il pas plutôt - comme nous le démontre amplement la chronique quotidienne - que s'étendent l'arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l'injustice et l'exploitation, la violence dans chacune de ses expressions? Le point d'arrivée, à la fin, est que l'homme se retrouve plus seul et la société plus divisée et confuse.

    Mais les paroles de Jésus contiennent une promesse: la vigne ne sera pas détruite. Alors qu'il abandonne à leur destin les vignerons infidèles, le maître ne se détache pas de sa vigne et la confie à d'autres serviteurs fidèles. Ceci indique que, si dans certaines régions la foi s'affaiblit jusqu'à s'éteindre, il y aura toujours d'autres peuples prêts à l'accueillir. C'est justement pour cela que Jésus, alors qu'il cite le Psaume 117: "La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la tête de l'angle" (v.22), assure que sa mort ne sera pas la défaite de Dieu. Une fois tué, Il ne restera pas dans la tombe, au contraire, et celle qui semblait justement être une défaite totale, marquera le début d'une nouvelle victoire. A sa passion douloureuse et à sa mort sur la croix succédera la gloire de sa résurrection. La vigne continuera alors à produire du raisin et sera louée par le maître "à d'autres vignerons, qui lui en livreront les fruits en leur temps" (Mt 21, 41).

    L'image de la vigne, avec ses implications morales, doctrinales et spirituelles, reviendra dans le discours de la Dernière Cène, lorsque, prenant congé des Apôtres, le Seigneur dira: "Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron. Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit" (Jn 15, 1-2). A partir de l'événement pascal, l'histoire du salut connaîtra donc un tournant décisif, et en seront protagonistes ces "autres vignerons" qui, greffés comme bourgeons choisis sur le Christ, véritable vigne, porteront des fruits abondants de vie éternelle (cf. Prière lors de la Collecte). Nous faisons partie, nous aussi, de ces "vignerons", greffés au Christ qui veut devenir lui-même la "vraie vigne". Prions pour que le Seigneur, qui nous donne son sang et qui se donne Lui-même dans l'Eucharistie, nous aide à "porter du fruit" pour la vie éternelle et pour notre temps.

    Benoît XVI, homélie (5 octobre 2008).

  • Ubukraine

    La scène se passe dans un supermarché d’Odessa. Une cliente demande une crème hydratante. Mais elle ne comprend pas ce que lui dit la vendeuse en ukrainien. La vendeuse reprend ses explications en russe. Une autre cliente se met alors à insulter la vendeuse qui ose parler russe. Un bon citoyen a filmé la scène, il la publie sur les réseaux sociaux. Immédiatement, le commissaire d’Etat à la protection de la langue ukrainienne se saisit de l’affaire : la vendeuse vient d'être condamnée à une amende de 3.400 hryvnias (87 €).

    Au fait, le poste de commissaire d’Etat à la protection de la langue ukrainienne existe depuis le 17 juillet 2019, quand est entrée en vigueur la première loi contre la langue russe. (Cette loi a été adoptée le 25 avril 2019, donc encore sous Porochenko qui en avait fait un cheval de bataille. Elle faisait de l’ukrainien la seule langue officielle et par conséquent obligatoire dans toutes les institutions de l’Etat et dans les entreprises, au point que si que si un russophone dit ne pas comprendre l’ukrainien il faut trouver une langue commune entre les interlocuteurs ou trouver un interprète, alors que les deux comprennent le russe…)

  • Section russe

    L’Académie de Paris va ouvrir à la rentrée prochaine une section internationale russe au collège Jacques Prévert. Il y en a déjà quatre en France. On pourrait s’étonner, et se scandaliser, qu’on promeuve la langue russe et la littérature russe en ce moment, alors que nous soutenons l’Ukraine qui interdit la langue et la littérature russes…

    Mais la bombe est soigneusement désamorcée par les derniers mots de la présentation : « l’enseignement se fait dans le cadre des valeurs de la République » (en gras).

    Autrement dit en opposition aux valeurs traditionnelles russes et à l’actuel pouvoir russe qui ne respecte pas les « valeurs de la République », au point que nous sommes obligés de faire la guerre jusqu’au dernier Ukrainien pour les faire respecter (c’est d’ailleurs pourquoi il n’y a pas de « section internationale ukrainienne…).

    Cela fait penser à ce que titrait le Figaro il y a un an : « Russie : Les universités françaises prennent leurs distances mais préparent l’après-Poutine. »

  • Trois falsifications

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    L’évangile de la messe d’aujourd’hui est la parabole du riche et du pauvre Lazare. La traduction de la soi-disant Bible de la liturgie est un festival d’impostures.

    Quiconque connaît un peu ce texte se souvient que le pauvre Lazare, une fois mort, est « porté par les anges dans le sein d’Abraham ». L’image est très touchante, et très expressive. Eh bien il faut l’oublier. Les nouveaux maîtres de la liturgie ex-latine ont décidé que les anges ont emporté Lazare « auprès d’Abraham ». Or le texte latin ne permet pas de traduire ainsi. « in sinu Abrahae », cela ne peut se traduire que « dans le sein d’Abraham ». On sait que les nouveaux maîtres de la liturgie ex-latine prennent le texte grec et non le texte latin. Mais c’est exactement la même chose. Le texte grec dit « εἰς τὸν κόλπον Ἀβραάμ », is ton kolpon Abraham, ce qui veut dire « dans le sein d’Abraham » et rien d’autre. Il est d’autant plus important de conserver cette expression qu’elle se trouve également dans le prologue de saint Jean : « le Fils unique-engendré qui est dans le sein du Père », lui seul nous a fait connaître Dieu. Lazare est dans le sein d’Abraham comme le Fils est dans le sein du Père.

    Deuxième falsification : Abraham dirait au riche : « Rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie. » Non, Abraham ne peut pas dire au riche qu’il a reçu le bonheur. Car il n’y a pas d’autre bonheur que de rechercher Dieu et d’agir en conséquence. Le riche n’a pas « reçu le bonheur », il a reçu « des biens », bona, dont il s’est mal servi.

    Troisième falsification : comme d’habitude, on gomme tout ce qui a trait à la pénitence, au repentir. Le riche dit à Abraham d’envoyer Lazare vers ses frères parce que si un mort revient à la vie et va les trouver « ils se convertiront ». Non. Une fois de plus, le mot latin « pænitentia » veut dire repentir, puis pénitence. Et « pænitentiam agere » veut dire évidemment « faire pénitence », se repentir. On mesure dans ces modifications systématiques que la lex orandi de la néo-liturgie n’est plus la lex credendi de l’Eglise catholique.

    On peut ajouter que la traduction du dernier mot ne convient pas. Abraham dit que même si un mort ressuscite « ils ne croiront pas ». Ne credent. La Bible de la Liturgie traduit : « ils ne seront pas convaincus ». Certes, c’est le sens. Mais le verbe utilisé est bien « croire », parce que « bienheureux ceux qui n’auront pas vu et auront cru ». Il s’agit bien de la foi, et non d’une conviction.

    Enfin, évidemment, la Bible de la liturgie ex-latine ne traduit pas le texte latin qui dit que le riche mourut « et fut enseveli dans l’enfer ». La tradition grecque ponctue autrement : le riche « fut enterré. Et dans l’enfer »… L’image latine est certes uniquement de la tradition latine, mais elle est frappante…