Au Saint-Sacrifice, nous voyons aujourd’hui le Sauveur « monter vers Jérusalem « pour souffrir ; de nouveau « il donne sa vie en rançon pour plusieurs », il nous offre son « calice » de la Passion et de l’Eucharistie.
L’Église souligne fortement, aujourd’hui, le thème de la Passion. Nous le voyons encore dans les antiennes du lever et du coucher du soleil : « Voici que nous montons à Jérusalem et le Fils de l’Homme sera livré pour être crucifié » (antienne du Benedictus). « Il sera livré aux païens pour être insulté, flagellé et crucifié » (antienne du Magnificat).
C’est donc le désir de l’Église que, pendant toute la journée, nous montions avec le Seigneur à Jérusalem, pour la Passion. Remarquons qu’en nous inspirant cette pensée de la Passion, l’Église ne mentionne pas la Résurrection.
Ecce ascéndimus Jerosólymam : et Fílius hóminis tradétur ad crucifigéndum.
On remarque la montée, du sol au mi, sur ascendimus, et surtout le cri de douleur sur ad, devant la perspective de la crucifixion.
Tradétur enim Géntibus ad illudéndum, et flagellándum, et crucifigéndum.
Commentaires
Bonjour, Monsieur.
Pourriez-vous me dire sur quel site vous trouvez ces images des antiennes, s'il vous plaît ?
Par avance, merci !
Sur gregobase:
https://gregobase.selapa.net/scores.php
Aussi chez notre ami Jacques Perrière:
http://www.gregorianbooks.com/propers.html#lent2