Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 16

  • Tuyère ukrainienne

    Le premier vol de la fusée Vega-C en décembre dernier a été un échec : le moteur du deuxième étage n’a pas fonctionné et la fusée, qui transportait deux statellites, a dû être détruite au-dessus de l’Atlantique. La commission d’enquête a conclu que c’est le col d’une tuyère qui n’a pas résisté à la chaleur (3000 degrés).

    Cette tuyère avait été fabriquée par l'entreprise ukrainienne Youznoe.

    Le CNES a demandé l'ouverture d'une enquête interne sur la gestion des projets au sein de l'Agence spatiale européenne, étonné que la fabrication d'une pièce aussi sensible ait été confiée à une entreprise ukrainienne sans avoir procédé à toutes les vérifications requises : « Le fait que ni l'industrie, ni l'agence n'aient vérifié si le processus de fabrication de Youznoe était dûment qualifié, est en soi un problème majeur. »

  • Les sanctions fonctionnent

    La Finlande est entrée en récession au dernier trimestre 2022, avec un recul de 0,6% du Produit intérieur brut. C'est le deuxième trimestre consécutif de recul du PIB par rapport au trimestre précédent en Finlande, soit la définition usuelle des économistes pour la récession, après une baisse de 0,1% au troisième trimestre, selon ces chiffres révisés.

    C’est à cause de « l'attaque de la Russie en Ukraine ». Comme si la guerre en elle-même avait un quelconque effet économique en Finlande…

    La Suède a également vu son économie reculer au quatrième trimestre, de 0,2% par rapport au trimestre précédent. Elle est sans doute désormais en récession, puisque la banque centrale suédoise prévoit une baisse de 1,1% du PIB cette année.

    C’est bien sûr à cause de « l'attaque de la Russie en Ukraine »…

  • Les droits des "familles LGBT+"

    La Délégation Interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT+ (DILCRAH) vient de publier un guide pour « le respect des droits des familles et futures familles LGBT+», présenté comme un « guide pratique pour accompagner les parents et futurs parents LGBT+ en leur permettant de connaître leurs droits, de les faire respecter et de les faire valoir ».

    Les « familles LGBT+ » ont donc des droits que les autres familles (les vraies familles) n’ont pas. Le livret évoque largement la GPA et ne signale qu’elle est interdite qu’après avoir décrit les moyens de faire établir en France une filiation avec l’enfant né de GPA à l’étranger (en taisant le fait qu’il est acheté). Il est souligné que le terme « mère » désigne une personne inscrite comme « femme » à l’état-civil, même si, comme dans l’affaire de Toulouse, cette femme a fait un enfant à… sa femme. (Idem pour le terme « père », qui est un « homme » si c’est ce qui est inscrit à l’état civil ou ce qu’elle y a fait inscrire.)

    Voir le commentaire d’Olivia Sarton sur Gènéthique.

  • Les tarés pervers

    FqJtR0KXgAU8QJl.jpg

    FqJtR0JWcAABACM.jpg

    Caba Baba Rave, c’est, à Londres, la « baby cabaret rave experience », l’expérience de cabaret “rave party” de drag-queens pour bébés, des « événements sensoriels » pour enfants de 0 à 2 ans.

    Comme on le voit sur la photo ci-dessous, les bébés ne regardent même pas (heureusement) le spectacle, qui est seulement destiné aux desperate housewives spécialement débiles.

    Mais quand on sait que ces choses-là se répandent à grande vitesse chez nous aussi (et pour des enfants plus grands malheureusement, et financées par des mairies), on prend la mesure de la fange dans laquelle se roule aujourd’hui le monde occidental et quelles sont les valeurs européennes qu’il faut absolument défendre en faisant la guerre à la Russie…

    Capture d’écran 2023-03-03 à 15.15.53.jpg

  • A éliminer

    Capture d’écran 2023-03-03 à 10.56.16.jpg

    Parmi les nouvelles fiches du site ukrainien Myrotvorets dénonçant les personnalités à éliminer, celle du journaliste britannique Keir Simmons, correspondant de la chaîne américaine NBC.

    Chaque fiche de Myrotvorets est suivie de l’indication (en rouge) que la publication sur le site est « une déclaration selon laquelle ce citoyen a commis un acte délibéré contre la sécurité nationale de l'Ukraine, la paix, la sécurité de l'humanité et l'ordre juridique international, ainsi que d'autres infractions. »

    Qu’a donc fait ce journaliste ? La fiche le dit : « Atteinte à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Violation délibérée de la frontière d'État de l'Ukraine dans le but de pénétrer dans la Crimée capturée par les envahisseurs russes. Participation aux activités de propagande de la Russie (pays agresseur) contre l'Ukraine. Participation aux demandes de légalisation de l'occupation de la Crimée par les envahisseurs russes. »

    Son crime est seulement d’être allé faire un reportage en Crimée. Comme il n’a pas demandé l’autorisation au gouvernement ukrainien, il a porté atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, etc.

    Naturellement, la dénonciation par Myrotvorets est suivie d’une enquête judiciaire : « Les autorités compétentes de l'Ukraine cherchent maintenant à déterminer les circonstances de la visite illégale d'un journaliste de NBC sur le territoire de la Crimée », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    Quant à l’accusation de « participation aux activités de propagande de la Russie contre l'Ukraine et aux tentatives de légaliser l'occupation de la Crimée par les envahisseurs russes », elle vient uniquement de ce que Keir Simmons avait osé écrire sur sa page Facebook : « A Sébastopol, un grand nombre de personnes soutiennent la Russie. »

    Rappel : le serveur de Myrotvorets (le Pacificateur, sic) se trouve aux Etats-Unis, précisément à Langley, là où se trouve aussi, comme par hasard, le siège de la CIA. On remarque aussi tout en bas de la fiche que les renseignements personnels et professionnels sur Keir Simmons ont été obtenus du FBI. Car, comme on l’avait déjà vu, le FBI collabore ouvertement avec cet organisme de délation et de chasse aux sorcières. Reste à espérer pour Keir Simmons que Myrotvorets ne pourra pas apposer triomphalement le tampon ÉLIMINÉ sur sa photo en environnant son nom de flammes…

  • Canada camé

    L'entreprise canadienne de biotechnologies Sunshine Earth Labs a annoncé hier avoir obtenu une licence de la part de l'Agence fédérale de santé du Canada pour produire et vendre de la cocaïne, de la morphine, de l'ecstasy et de l'héroïne en Colombie-Britannique.

    Le gouvernement fédéral a accordé à cette province une dérogation au Code criminel pour un « projet pilote » de trois ans : la possession de petites quantités de drogue dite « dure », quelle qu’elle soit, est dépénalisée.

    Il s’agit officiellement de lutter contre les morts par overdose. Sic.

    Bref le Canada ouvre la voie à la légalisation complète de l’héroïne et de la cocaïne dans le monde occidental. Mais quand on voit le nombre de personnalités politiques, médiatiques et culturelles manifestement cocaïnomanes, cette évolution va de soi…

    Addendum. Trudeau se dit choqué qu'ose dire des choses comme ça et jure que ce n'est pas vrai. Mais il n'a pas démenti la dépénalisation, qui est un fait. Il est choqué... que Sunshine Earth Labs ait claironné ce qui devait demeurer discret ?

  • Vendredi des quatre temps de carême

    par61.jpg

    Voyons donc ce que le Christ a voulu nous faire entendre par ce paralytique ; car le Sauveur, comme je l'ai dit en commençant, a respecté, lui aussi, ce que le nombre un a de mystérieux, et, de tous les malades rangés autour de la piscine, il n'a daigné guérir que celui-là. Dans l'âge de cet homme il a trouvé un nombre d'années qui indique une maladie : « Il était malade depuis trente-huit ans ». Comment ce nombre d'années indiquait-il plutôt la maladie que la santé ?

    Le nombre quarante nous est signalé comme un nombre sacré, parce qu'en un sens, il est parfait. Votre charité, je le suppose, n'en ignore pas ; et les divines Ecritures l'attestent en maints endroits. Vous le savez, le jeûne tire sa consécration de ce nombre de jours. En effet, Moïse a jeûné quarante jours ; Elie a fait de même ; et notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a aussi jeûné le même espace de temps. Moïse représentait la loi, Elie les Prophètes, et Jésus-Christ l'Evangile : c'est pourquoi ils apparurent tous les trois sur la montagne où le Sauveur se manifesta à ses disciples avec un visage et des vêtements tout radieux. Dans cette apparition, Jésus se trouvait entre Moïse et Elie, comme si l'Evangile tirait sa force du témoignage de la loi et des Prophètes. Qu'il s'agisse donc de la loi, des Prophètes ou de l'Evangile, le nombre quarante nous est signalé comme consacré au jeûne. (...)

    La charité accomplit la loi : et à l'entier accomplissement de la loi, en n'importe quelles œuvres, se rapporte le nombre quarante. Mais, relativement à la charité, nous avons reçu deux commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ces deux commandements renferment toute la loi et les Prophètes. » La veuve de l'Evangile n'a-t-elle pas fait don à Dieu de deux misérables pièces d'argent qui composaient tout son avoir ? Est-ce que l'hôtelier n'a pas reçu deux deniers pour veiller à la guérison du malheureux blessé que des voleurs avaient laissé à moitié mort sur le chemin ? Jésus n'a-t-il point passé deux jours chez les Samaritains, pour les affermir dans la charité ? Lorsqu'il s'agit de quelque bonne œuvre, le nombre deux a donc trait au double précepte de la charité : de là il suit que le nombre quarante indique l'entier accomplissement de la loi, et que la loi n'est accomplie que par l'observation du double précepte de la charité : alors, pourquoi s'étonner si celui à qui le nombre deux manquait pour parvenir à quarante, gisait sous le poids de la maladie ?

    Saint Augustin, traité sur l'évangile de saint Jean, 17.

  • La persécution

    Le ministère ukrainien « de la Culture et de la Politique d’information » ordonne aux moines de l’Eglise orthodoxe ukrainienne de quitter le complexe monastique de Tchernigov : les monastères de la Sainte-Trinité et de la Dormition d’Yelets, et la cathédrale de la Transfiguration.

    Comme ces bâtiments appartiennent à l’Etat et que leur bail a expiré, les moines et les moniales ne peuvent que s’exécuter. Les lieux redeviendront sans Dieu, comme sous les bolcheviques.

    Le monastère de la Dormition d’Yelets est l’un des plus anciens de la Rus de Kiev : il a été fondé en 1060.

    *

    Dimanche dernier c’était dans la liturgie byzantine slave le « dimanche du pardon », dernier dimanche de préparation au grand carême qui commence le lendemain. Pour se préparer au carême, on se demande mutuellement pardon. C’est un jour important. Jour d’affluence à la cathédrale de la laure de Kiev pour les orthodoxes de Kiev, pour le pardon, et pour la bénédiction du carême. Mais le gouvernement a fermé la cathédrale. L’Eglise orthodoxe ukrainienne n’a pas accès à la cathédrale qu’elle a entièrement reconstruite. Même l’Eglise du régime n’y a pas eu accès. Ce jour-là, le ministère de la Culture l’a transformée en support pour les projections de lumière de l’artiste suisse qui avait déjà illuminé plusieurs monuments de Kiev entre le 23 et le 25 décembre.

  • Publicité bulgare

    Capture d’écran 2023-03-02 à 17.21.59.jpg

  • Leopard

    Près d’un mois après l’annonce triomphale du transfert en Ukraine de centaines de chars allemands Leopard 2 des divers pays qui en possèdent, le New York Times a fait le point, voyant que le « flot » annoncé ressemble plutôt à un « filet d’eau ».

    L’explication est que les pays européens n’étaient pas du tout prêts à quelque guerre que ce soit, et que la plupart des chars Leopard 2 ne sont pas en ordre de marche ou n’ont pas de pièces détachées. En outre plusieurs états-majors militaires font remarquer à leurs gouvernements qu’ils vont se retrouver tout nus… C’est pourquoi si l’on compte en tout quelque 2.000 chars Leopard 2, les pays qui les ont tentent d’en réunir… 62.

    La Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas se sont mis d’accord pour livrer 150 vieux chars Leopard 1. Le problème est qu’il n’y a plus de militaires qui connaissent ces engins et puissent former des Ukrainiens, et qu’il faut donc aller chercher des retraités…

    Sinon, Katya Kopylova a une autre explication :

    FqMwXfcWcAETIl6.png