Le Tribunal de l’UE a retiré la mère de Prigojine, Violetta, 73 ans, de liste des sanctions. Pour ce motif : « Le lien d’association des deux personnes établi au moment de l’adoption des actes attaqués et sur lesquels le Conseil s’est fondé à cette date ne repose que sur leur lien de parenté, ce qui, au vu du critère appliqué par le Conseil en l’espèce, de la motivation des actes attaqués et de la jurisprudence de la Cour, ne saurait suffire à justifier son inscription sur les listes litigieuses. »
Comme de plus en plus de fils et filles et pères et mères de méchants russes sont ajoutés sur les listes des sanctions pour faire nombre, ce jugement totalement inattendu dans la dictature européenne va inciter les nombreuses autres victimes à faire de même. (Mais le Conseil européen peut faire appel, et si c’est le cas il sera intéressant de voir comment il explique qu’il est normal et juste de sanctionner une mère simplement parce qu’elle est la mère d’un méchant.)
Quant à Prigojine, toujours pince sans rire, il a dit que pour ce qui le concerne il ne va pas contester les sanctions qui le frappent, car « je crois qu'en ce moment, elles sont imposées de manière tout à fait raisonnable »…