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  • "Education à la sexualité"

    Les lobbies de l’inversion sexuelle et de l’avortement (SOS Homophobie, Sidaction et Planning familial) portent plainte contre l’Etat devant la justice administrative pour le contraindre à organiser au moins trois séances d’« éducation à la sexualité » comme le stipule une loi de 2001 (Lionel Jospin, Jack Lang, Jean-Luc Mélenchon).

    Selon un sondage commandé par les lobbies, 17% des jeunes interrogés disent n'avoir jamais eu le moindre cours sur la question, et parmi les autres, seul un tiers dit avoir eu les trois séances annuelles.

    Naturellement les lobbies ne comptent pas leurs multiples interventions dans les écoles, en dehors des séances prévues par la loi, pour inciter les adolescents à avoir des relations sexuelles avec des personnes de même sexe, à « changer de genre », et les filles à avorter en cas d’accident après avoir expérimenté une relation sexuelle comme autrefois… (Rappelons que cela avait commencé en 2009, par une initiative du ministre de droite Xavier Darcos, amplifiée par son successeur de droite Luc Chatel, Premier ministre François Fillon.)

  • On n’a pas deux mères…

    Du moins en Bulgarie. Pour le moment.

    La Cour suprême administrative de Bulgarie a refusé de délivrer un acte de naissance à un enfant prétendument né de deux mères prétendument mariées.

    Sara est née en 2019 en Espagne « dans une famille de deux mères », comme dit tranquillement Euractiv. Mais « une mère », Jane, est britannique de Gibraltar, et « l’autre mère », Kalina, est bulgare.

    Sara n’a pas pu être enregistrée comme espagnole parce qu’aucune des « deux mères » n’est espagnole.

    Elle n’a pas pu être enregistrée comme britannique parce que sa mère britannique n’est pas née de deux parents britanniques et ne peut donc pas transmettre automatiquement sa citoyenneté.

    Elle n’a pas pu être enregistrée comme bulgare… tout simplement parce sa soi-disant mère bulgare… n’est pas sa mère. Pour les Bulgares, qui ne sont pas encore pervertis par les idéologies délirantes, quand un enfant n’a aucun lien biologique avec une femme celle-ci ne peut pas l’avoir mis au monde…

    Et pourtant il y a des Bulgares gravement contaminés, puisque le tribunal administratif de Sofia, en mai 2022, avait exigé que la municipalité reconnaisse Sara : « La Bulgarie ne peut pas refuser de reconnaître que Sara descend de ses deux parents (sic) au motif que la législation nationale ne prévoit pas l'institution du mariage homosexuel. »

    Voilà pourquoi il fallu aller devant la Cour suprême, simplement pour constater que les deux femmes ne sont pas ses deux parents et que sa soi-disant mère bulgare n’est pas sa mère.

    A vrai dire le tribunal administratif de Sofia se contentait d’obéir à la Cour de justice de l’UE, devant laquelle l’affaire avait déjà été débattue, et la Cour de Justice, en décembre 2021, avait conclu que la Bulgarie avait violé les droits fondamentaux de l’enfant.

    La Cour suprême administrative de Bulgarie s’oppose frontalement à un arrêt rendu par la Cour de Justice de l’UE. L’affaire ne va donc pas en rester là.

    D’autant que la Bulgarie vient aussi de se faire remarquer par un arrêt de sa Cour suprême de cassation qui s’oppose frontalement, cette fois, à la Cour européenne des droits de l’homme, en soulignant que la loi bulgare interdit de reconnaître le « changement de genre » : « La loi actuelle ne prévoit pas la possibilité pour un tribunal d’autoriser la modification des données relatives au sexe, au nom ou au numéro d’enregistrement dans les actes d’état civil d’un demandeur qui se dit transgenre. » Et de rappeler un jugement de la Cour constitutionnelle : « Le droit bulgare comprend le genre comme quelque chose qui est déterminé à la naissance et qui n’existe que dans le sens de sexe biologique ». Et la Bulgarie a déjà été condamnée plusieurs fois par la CEDH pour avoir osé énoncer cette évidence transphobique.

  • Jeudi de la première semaine de carême

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    Jésus laisse les scribes et les pharisiens calomniateurs et passe dans la région de Tyr et de Sidon pour guérir les Tyriens et les Sidoniens. Mais voilà qu’une Cananéenne sort du pays qui fut jadis le sien afin d’obtenir par ses cris la santé de sa fille. A noter que la guérison de la fille de la Cananéenne se place en quinzième lieu. « Ayez pitié de moi, Seigneur, fils de David ! » Si elle avait appris à invoquer le fils de David, c’est qu’elle avait déjà quitté son pays, et avait renoncé à l’erreur des Tyriens et des Sidoniens en changeant de lieu et de foi.

    « Ma fille est tourmentée par un démon. » Pour moi, je pense que la fille de la Cananéenne représente les âmes des croyants qui étaient tourmentées par le démon tant qu’elles ne connaissaient pas le Créateur et adoraient la pierre. « Mais il ne lui répondit pas un mot. » Ce n’est pas orgueil de pharisien, ce n’est pas dédain de scribe ; mais il ne voulait pas donner l’impression que lui-même contrevient à son ordre : « Ne prenez pas le chemin des nations païennes et n’entrez pas dans les villes des Samaritains. » En effet, il ne voulait pas donner prise à ses calomniateurs et réservait la plénitude du salut des nations païennes au temps de la Passion et de la Résurrection.

    « S’approchant de lui, ses disciples lui demandaient : Renvoie-la, car elle crie derrière nous. » Les disciples, qui à ce moment ignoraient encore les mystères du Seigneur, intercédaient en faveur de la Cananéenne, – qu’un autre évangéliste appelle Syro-Phénicienne –, soit que la compassion les touche, soit que le désir d’être débarrassé de son importunité les anime ; car elle redoublait ses cris comme pour un médecin non pas clément, mais impitoyable. Quant à lui, voici la réponse qu’il fait : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Non qu’il n’ait pas été envoyé aussi vers les nations païennes, mais il l’a d’abord été en Israël et comme ceux-ci n’ont pas accueilli l’Évangile, son passage vers les nations païennes se justifie.

    Saint Jérôme, leçon des matines.

  • Unité Boris Johnson

    Le groupe Wagner a démantelé un drôle de groupe ukrainien près de Bakhmout : l’« unité Boris Johnson » de la 24e Brigade mécanisée.

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    Une intéressante brigade : basée à Yavorov (région de Lvov) elle s’est illustrée en 2014-2015 dans la guerre contre les habitants du Donbass. En 2016 elle a suivi à Lvov un entraînement délivré par des instructeurs américains, canadiens et lituaniens. En 2018 elle est retournée au combat contre les habitants du Donbass. Son unité « Boris Johnson » avait « un grand bastion dans la forêt », selon le commandant de l’unité d’assaut de Wagner qui montre le trophée.



  • Les tribulations d’elle-il à Moscou

    Début février, Novaya Gazeta Europe a rapporté l'histoire d'une jeune fille russe de 27 ans qui a légalement « changé de sexe » et reçu un passeport avec un nouveau nom.

    Elle s'est ensuite adressée à l’université dont elle était diplômée pour lui demander de lui délivrer un nouveau diplôme portant son nouveau nom masculin.

    Mais c'était l'une des universités orthodoxes de Moscou, qui a refusé de lui délivrer un nouveau diplôme. Elle a donc demandé de l'aide au groupe LGBT Exit, qui l'a mise en contact avec un avocat.

    Elle explique qu'elle n'avait pas prévu d'étudier dans une université orthodoxe, mais « les circonstances étaient telles que je n'avais pas d'autre choix ».

    N'arrivant à rien avec l'université, sur les conseils de son avocat, elle a déposé une plainte auprès du Service fédéral de supervision de l'éducation et de la science. Elle a ensuite été officiellement informée par l'université que sa demande était rejetée. La jeune fille s'est dite choquée que l'université orthodoxe ait utilisé son nom de femme dans sa réponse.

    La jeune fille et son avocat ont intenté un procès à Moscou pour obliger l’université à lui délivrer un nouveau diplôme sous son nom masculin.

    Hier, l'archiprêtre Maxim Kozlov, président du comité éducatif de l'Église russe, a déclaré à RIA-Novosti qu'il soutenait la décision de l'administration de l'université.

    (Orthodox Christianity)

  • Les drones de l’opposition biélorusse

    La presse occidentale rapportait hier avec délectation et sans le moindre recul le superbe coup réalisé par « l’opposition biélorusse » (en Pologne) qui a détruit un avion russe sur un aéroport militaire près de Minsk. Et de reproduire goulument le communiqué :

    « L’un des neuf AWACS – système de détection et de commandement aéroporté – des forces aérospatiales russes d’une valeur de 330 millions de dollars a été détruit. C’était grâce à des drones. Les participants à l’opération sont des Biélorusses. »

    Le ministère biélorusse des Situations d’urgence a sobrement déclaré qu’il ne s’était rien passé. Mais qui peut croire un ministère biélorusse ?

    Or il suffit de regarder les images prises par les satellites pour constater qu’il ne s’est rien passé. Curieusement, il semble que ce soit CNN qui ait d’abord examiné les images. Elles sont incontestables. Il n’y a aucune trace d’explosion sur le tarmac, et l’avion radar n’a subi aucun dommage. La seule différence entre avant et après est que l’avion a changé de place de stationnement. Même le site ukrainien spécialisé dans les questions militaires le reconnaît…

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    Addendum. Le ministère de la Défense de Biélorussie vient de publier des images de l'avion prises ce matin et la télévision est allée le filmer ce soir:

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  • Réfugiés de première classe

    La Cour des comptes informe que l'accueil des Ukrainiens en 2022 a coûté environ 630 millions d'euros à la France. Par tête c’est presque deux fois plus que pour les réfugiés d’autre provenance : le « coût unitaire » pour un Ukrainien a représenté en 2022 « presque le double de celui des dispositifs offerts aux demandeurs d'asile classiques ». Dans le détail, pour l'hébergement, « le coût par place et par jour s'est élevé à 38 euros en moyenne nationale, là où la mise à l'abri de droit commun [...] est en moyenne inférieure à 20 euros, et à 18 euros dans le dispositif national d'accueil des demandeurs d'asile ».

    Il paraît qu'il y a des lois anti-discrimination...

  • Charcuterie de genre en Amérique

    Chloé Cole, qui a aujourd’hui 18 ans, mène une campagne active contre l’épidémie de « changement de sexe » qui frappe les Etats-Unis. Maintenant elle porte plainte contre les médecins qui l’ont mutilée. Ses avocats expliquent :

    « Cette affaire concerne une équipe de médecins qui ont décidé de procéder à une expérience de changement de sexe par imitation et mutilation sur Chloé, une jeune fille vulnérable de treize ans qui luttait contre des comorbidités complexes en matière de santé mentale. Chloé avait besoin d'amour, de soins, d'attention et d'une psychothérapie hebdomadaire régulière, pas d'hormones sexuelles croisées et d'une chirurgie mutilante.

    Après avoir été exposée pendant des heures à des influenceurs transgenres en ligne, Chloé a développé l'idée erronée qu'elle était un garçon. Lorsque Chloé a informé ses parents qu'elle pensait être un garçon, ses parents ne savaient pas quoi faire et ont rapidement demandé conseil aux médecins. Les médecins ont immédiatement confirmé la dysphorie de genre auto-diagnostiquée de Chloé. Ils n'ont pas posé de questions, n'ont pas cherché à comprendre les événements psychologiques qui l'ont amenée à cette conviction, et n'ont pas cherché à évaluer ou à apprécier sa présentation multiforme de symptômes comorbides. »

    Les médecins ont fait valoir à la famille que Chloé ne pourrait pas résoudre son problème sans un processus de transition chimique et chirurgical, et qu’il y avait un risque élevé de suicide si elle ne le faisait pas. Et de dire aux parents : « Est-ce que vous préférez avoir une fille morte ou un fils vivant ? »

    Et ils l’ont bourrée d’hormones, et lui ont coupé les seins à 15 ans.

    Le nombre de cliniques de soi-disant changement de sexe aux Etats-Unis en 2007 et aujourd’hui :

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  • Mercredi des quatre temps de carême

    Nous voyons devant nous, aujourd’hui, quatre prédicateurs de carême ; le Christ, la Sainte Vierge, Moïse et Élie. Ils nous disent comment nous devons observer le Carême.

    Dimanche dernier, nous avons vu comment le Christ jeûna pendant quarante jours et fut ensuite tenté par le diable. Le jeûne et la tentation sont en étroite relation. Le jeûne fut la préparation au combat contre le prince de ce monde. Aujourd’hui, le Seigneur nous parle de l’entrée du diable dans la demeure de l’âme. Le Christ nous enseigne l’importance du jeûne dans le combat contre le démon, dans le combat contre notre nature inférieure. « Par le jeûne corporel, tu réprimes les vices, » dit la Préface du Carême. Il faut sans cesse répéter que c’est là le travail principal du carême. Tous les autres exercices seront sans valeur si nous ne triomphons pas du diable.

    Marie, qui est le coryphée dans le sacrifice d’aujourd’hui, nous prêche la soumission à la volonté de Dieu. L’Évangile nous présente Marie dans une situation subordonnée. Le Christ laisse de côté sa Mère ; son regard embrasse ses disciples, il les appelle sa mère et ses frères, s’ils « accomplissent la volonté de son Père céleste. » C’est Marie qui nous précède, à l’Offertoire, et qui chante ces paroles : « Je veux méditer sur tes commandements, je les aime extrêmement. »

    Moïse nous apprend à utiliser le jeûne de quarante jours comme un temps d’union avec Dieu et de prière. La prière et le jeûne se complètent mutuellement. Si nous voulons nous entretenir avec Dieu, il faut imposer silence à la chair, au monde, à la nature. Le Christ ne nous dit-il pas : « Cette espèce (de mauvais Esprits) ne peut être chassée que par la prière et le jeûne »

    Élie jeûne dans son voyage à travers le désert et, fortifié par la nourriture céleste, il marche, pendant quarante jours, jusqu’au mont Horeb, la montagne de Dieu.

    Ainsi, chacun des quatre prédicateurs de Carême nous fait voir ce temps de grâces sous un aspect différent : le jeûne dans le combat contre le diable, le jeûne dans l’accomplissement des commandements, le jeûne et la prière, le jeûne sur le rude chemin de la vie.

    Considérons encore que la messe d’aujourd’hui est le point de jonction qui relie les trois premiers dimanches de Carême. Le premier dimanche, nous voyons le Christ jeûner pendant quarante jours ; aujourd’hui, on nous raconte la même chose de Moïse et d’Élie. Le dimanche suivant, nous voyons le Christ, Moïse et Élie réunis au moment de la Transfiguration. La liturgie veut nous dire par là : la Loi, les Prophètes et l’Évangile nous enseignent cette grande vérité : La voie qui mène à la Transfiguration (à la fête de Pâques) passe par les quarante jours de jeûne.

    Dom Pius Parsch

    Quarante jours et quarante nuits.