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  • Ukraine

    Les étudiants de l'Université nationale de commerce et d'économie de Kiev ont demandé à Nina Ivantchenko, professeur adjoint de statistiques et d'économétrie, de faire son cours désormais en ukrainien et non plus en russe. Elle leur a répondu du tac au tac : « Si vous êtes des patriotes ukrainiens, pourquoi vous n’êtes pas au front ? »

    Elle a été immédiatement licenciée.

    *

    La France va envoyer en Ukraine des unités de défense anti-aérienne Mamba.

    Chaque système (nous) coûte 49,55 millions d’euros, chaque missile (Aster 30) 1,4 million. (Chiffres officiels donnés par le Sénat en 2002. Le missile coûterait actuellement autour de 2 millions.)

    *

    Le général Sir Richard Barrons, ancien numéro 3 de l’état-major britannique : « Les stocks britanniques de munitions seraient épuisés en une après-midi si l’on faisait la guerre contre la Russie. »

    *

    Le Premier ministre portugais avait affirmé que son pays faisait partie de ceux qui allaient envoyer des chars Leopard 2 en Ukraine, sans préciser le nombre. Le ministère de la Défense fait savoir que le Portugal a quatre Leopard 2 mais qu’ils ne servent que pour les défilés militaires car ils n’ont pas de munitions.

    *

    John Moran, ancien journaliste de l’Irish Times :

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    Pendant l'horreur des 800 ans de domination par les Britanniques, ils ont interdit notre langue et notre religion. Maintenant, dans l'Ukraine parrainée par le Royaume-Uni, le régime a interdit la langue et la religion russes. Et Zelensky a plaisanté et ricané alors que les faux accords de Minsk trompaient la Russie sur la paix. L'UE est brisée !

    *

    On a enfin une photo en haute définition du fameux « ballon chinois » qui a traversé le ciel de l’Amérique :

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    Comme par hasard…

  • Sainte Jeanne de France

    Aujourd’hui c’est la fête de saint André Corsini, évêque de Fiesole au XIVe siècle. En certains endroits on peut fêter sainte Jeanne de Valois, ou sainte Jeanne de France, fille de roi (Louis XI), femme de roi (Louis XII), sœur de roi (Charles VIII), ce qui ne lui porta ni chance ni bonheur (elle était laide, on l’appelait Jeanne la boiteuse ou Jeanne l’estropiée et son mari ne voulait pas la voir). J’ai déjà évoqué cette figure en 2020. Voici l’homélie de Pie XII lors de sa canonisation, le 28 mai 1950, jour de la Pentecôte.

    « Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez du soulagement pour vos âmes ». Cette parole du Divin Rédempteur monte à Notre esprit lorsque Nous méditons sur la vie de sainte Jeanne, Reine de France, à qui Nous avons décidé de rendre les plus hauts honneurs dus à la sainteté. Elle fut, en effet, très douce et très humble, et brilla par cette soumission chrétienne de l'âme qui n'est pas abdication de l'esprit ni faiblesse de la volonté, mais à proprement parler une vertu. Une vertu, disons-Nous, qui sous les injures, même les plus cruelles, est capable de contenir, de tempérer et de diriger les agitations du cœur ; une vertu qui apporte aux mortels la maîtrise d'eux-mêmes ; qui donne la tranquillité, la sérénité et la paix ; une vertu qui, dans la joie ou dans la tristesse, fait lever les yeux vers le ciel où chacun, après cet exil de la terre, pourra obtenir une récompense si haute que toutes les grandeurs et dignités humaines paraîtront caduques, vaines et inutiles.

    Fille de roi, dès les premières années de son enfance, elle ne goûta ni les fastes de la cour ni les pompes du siècle, ni les joies et les amusements habituels à son âge ; mais elle mena une vie retirée, développa sa piété envers Dieu et la Vierge Marie, et chaque fois qu'elle le pouvait, elle distribuait avec une grande douceur des largesses aux pauvres.

    Encore enfant, elle fut mariée contre son gré par ses parents, et durant les vingt-deux ans de son mariage, elle ne connut ni ce charme paisible, ni ces joies de la maternité dont en général on peut jouir sur cette terre, mais des peines très aiguës, et pour finir, l'abandon de son époux et la frustration de sa très haute dignité.

    Jeanne, dans ces terribles épreuves et adversités, apparut admirablement douée d'une force supérieure, unie à une grande humilité et à tous les autres ornements de l'esprit ; elle conserva un front serein, et se présenta aux hommes avec cette noblesse éminente que la vertu chrétienne augmente et qu'embellit tant à l'intérieur qu'au dehors, l'éclat de la grâce divine. C'est pourquoi, voyant le royaume terrestre échapper de ses mains, elle lui dit calmement et volontiers adieu pour pouvoir plus facilement et plus intensément s'adonner à la recherche et au développement du Royaume de Dieu. Elle se donna tout entière aux œuvres de religion et de charité, entraînée surtout par les conseils et l'exemple de saint François de Paule, et ainsi il arriva que ne pouvant plus marcher à la tête de son peuple bien-aimé avec la dignité de reine, elle le dominait encore et l'illuminait par l'éclat de sa très haute vertu.

    Et comme elle approchait déjà de la fin de son exil sur la terre, elle put réaliser, avec une très suave satisfaction pour son âme, le dessein qu'elle formait depuis longtemps, de fonder un Ordre de Vierges. Celles-ci, loin du tumulte du monde, mèneraient dans les cloîtres une vie sereine, elles s'adonneraient à la prière et à la contemplation des réalités célestes, et librement et spontanément, expieraient leurs fautes et celles de leur prochain par des pénitences et des mortifications corporelles. Elle voulut que cet Ordre fondé par elle soit dédié à la Sainte Vierge, Mère de Dieu, que depuis son plus jeune âge elle aimait tant et vénérait.

    Et de plus, pour faire participer tous les autres à l'intime sérénité dont son âme jouissait grâce à Dieu, elle fonda une association d'hommes et de femmes. Elle voulut que cet Institut soit « l'Ordre de la Paix », pour que tous ceux qui y entreraient tendent vers elle de toutes leurs forces, et pour que cette paix, qui vient du ciel, la vraie paix, fleurisse réellement et efficacement dans les âmes des hommes, dans leurs paroles et même dans l'agitation de la vie, pour la plus grande utilité de tous et de chacun. Qui ne verrait combien cet institut était opportun, en des temps où trop souvent des haines tenaces bouleversaient les peuples, déchiraient les familles en factions et menaçaient même de submerger les fondements de la société humaine par des discordes, des rivalités et bien des fois même par des conflits armés.

    Et si cela était très opportun à cette époque, ce ne l'est certes pas moins de nos jours, où, comme tous peuvent le constater, des crises non moins graves se lèvent, des dissensions et des rivalités divisent les esprits et troublent souvent la vie laborieuse des citoyens, pour le plus grand dommage du bien commun.

    C'est donc cela que cette Sainte nous conseille par ses exemples et ses enseignements ; c'est cela qu'elle demande à Dieu pour nous du trône céleste où elle jouit des joies éternelles : que tous, ayant apaisé leur haine, s'aiment entre eux ; que tous les peuples, ayant mis fin à leurs divergences pénibles par la justice et la charité, soient enfin unis, dans une active et fraternelle coopération ; que les Nations enfin, surmontant les discordes nuisibles et funestes, et conciliant les intérêts de chacun, forment comme une grande famille qui, par l'union de son courage et de ses forces, progresse dans la recherche de la prospérité et de la paix pour tous.

    Mais que sainte Jeanne nous obtienne surtout, nous l'en prions, ce sans quoi tout le reste ne peut rien, ne vaut rien : que l'amour divin réchauffe les âmes des mortels, que la charité chrétienne envers tous les entraîne, que les préceptes évangéliques les règlent, les gouvernent et les dirigent.

    Que tous saisissent dans la vie de Jeanne et qu'ils apprennent d'elle que ni les grandeurs humaines, ni les richesses, ni les voluptés du siècle ne peuvent communiquer le bonheur aux hommes, mais seulement la vertu, par laquelle « rien n'est plus beau, rien n'est plus noble, rien n'est plus aimable ».

    Soutenus par la grâce divine, efforçons-nous donc de l'acquérir, et ainsi nous pourrons un jour atteindre cette béatitude éternelle qui ne connaît pas de fin. Amen.

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    Cette « vraye effigie » correspond en effet, au contraire des – jolis - portraits de fantaisie, au masque mortuaire.

  • Le fœtus né vivant

    « Près d’un an après son autorisation, la pratique des avortements entre 14 et 16 semaines d’aménorrhée (SA) peine à se répandre en France, et continue de poser question », dit l’APM (agence de presse médicale).

    « Le Dr Nathalie Trignol du centre d’orthogénie du CHU de Tours, coprésidente de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception, rappelle les problèmes majeurs liés à la pratique de l’IVG entre 14 et 16 SA : devenir du corps du fœtus, absence de circuit formalisé, d’obsèques, de déclaration à l’état civil, mais aussi le fait que les fœtus sont nés « vivants » pendant quelques minutes, ou encore les difficultés psychologiques pour les équipes, sans oublier les questionnements éthiques quant au respect du corps ou au fait que les femmes voient le fœtus quand elles expulsent. »

    Pour une fois, l’horreur de l’acte est reconnue au grand jour et pose question, commente Gènéthique.

  • Gagnez des millions !

    Alexander Osipov, le gouverneur du kraï de Transbaïkalie, à la frontière de la Chone et de la Mongolie, a signé un décret par lequel il offre 3 millions de roubles (40.000 €) à chaque soldat russe qui parviendra à capturer un char Leopard 2 en état de marche. Près d’un million s’il l’a détruit. C’est 1,5 million pour la capture d’un char Abrams, 500.000 s’il est détruit. Et il y a des primes aussi pour ceux qui auront aidé à la capture ou la destruction.

    L’entreprise chimique Fores offre quant à elle 5 millions de roubles au premier soldat qui détruira un Leopard 2 ou un Abrams, et 500.0000 roubles ensuite.

    L’acteur Ivan Okhlobystin offre également de fortes sommes pour tout Abrams endommagé.

    Le bataillon Soudoplatov de Zaporojié (formé de 600 volontaires sous l’autorité du fils du gouverneur de la région) vient d’annoncer qu’il offre 12 millions de roubles (près de 157.000 €) pour toute capture d’un Leopard 2, d’un Abrams ou d’un Challenger.

    Le problème pour les valeureux chasseurs de prime est que ces chars ne sont pas près d’arriver. En attendant, le gouvernement allemand donne l’autorisation aux fabricants d’armes de livrer leurs chars Leopard 1. L’armée n’en a plus depuis longtemps, mais il en reste chez les fournisseurs. Le problème est qu’ils ne peuvent pas arriver vite non plus, puisqu’il faut les remettre en état. Et l’autre problème est qu’on n’a quasiment plus de munitions pour ces engins-là… Et s’ils arrivent, il faudra que les chasseurs de prime ne les confondent pas. Pour un Leopard 1 qui n'a plus de munitions il n’y a pas de prime. Trop facile…

    (Au fait, on parle de quelques dizaines de chars qui pourraient être livrés un jour. Les Russes ont « encore » 12.000 chars.)

  • On se marre bien à Kiev

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    A gauche les 15 commissaires européens (sic) accompagnant Ursule dans sa nouvelle virée à Kiev, à droite le gouvernement ukrainien. Ah ! Ah ! Ah ! Qu’est-ce qu’on rigole ! Regardez comme il est grand le torche-cul que je donne à mon pote Zizi !

  • Via dolorosa

    Hier, un « touriste américain », comme disent les gazettes israéliennes, a pénétré dans le sanctuaire de la Flagellation, sur la Via dolorosa, à Jérusalem, est allé dans la chapelle de la Condamnation, a renversé la statue du Christ et lui a frappé la tête à coups de marteau. Arrêté par la police, il a crié : « Il ne peut y avoir d'idoles à Jérusalem, qui est la ville sainte. » Puis il a été conduit à l’hôpital pour une « évaluation psychiatrique », puisque bien sûr, là-bas comme ici, il s’agit de « déséquilibrés » : chez nous musulmans, chez eux israélites.

    L’agence Fides ajoute :

    « Dans le même temps, il convient de rappeler que ces dernières semaines, les quartiers chrétiens et arméniens de la vieille ville de Jérusalem ont été le théâtre d'une série d'actes d'intimidation à l'encontre des personnes et des lieux de culte, tandis que le bilan tragique des victimes de la chaîne de raids, d'attaques et de représailles qui se poursuit depuis des mois dans les territoires palestiniens occupés et en Israël s'alourdit de jour en jour. (…)

    Les incidents de violence et d'intimidation à l'encontre de cibles chrétiennes dans la vieille ville de Jérusalem ont grimpé en flèche depuis le nouveau gouvernement israélien, dirigé par Benjamin Netanyahu et également soutenu par des formations religieuses ultranationalistes poussant une rhétorique anti-arabe.

    Une grande partie de la récente vague d'actes de violence et d'intimidation a visé des lieux et des habitants du quartier arménien. Le 11 janvier, des inscriptions intimidantes sont apparues sur les murs des bâtiments du quartier, notamment les slogans "mort aux Arméniens" et "mort aux chrétiens". Le 26 janvier, une équipe d'une quarantaine de colons juifs a fait une descente dans un restaurant arménien près de la Nouvelle Porte, en criant des slogans sacrilèges contre Jésus. Les jours suivants, des prêtres et des laïcs chrétiens ont été attaqués avec des crachats et l'utilisation de gaz poivré dans les rues du quartier arménien.

  • La dictature LGBT

    Matthew Grech a comparu aujourd’hui devant la justice maltaise, pour avoir selon l’accusation enfreint la loi qui interdit les « conversions de thérapie ».

    L’affaire attire l’attention parce que, premièrement, ce qui est reproché à Matthew Grech est seulement de s’être exprimé sur un site internet (fondé l’an dernier et jusqu’ici peu connu) : autrement dit il n’y aurait plus de liberté d’expression sur le sujet : le lobby LGBT interdit à ses membres de quitter la secte, et le gouvernement poursuit ceux qui osent dire qu’ils sont partis. Deuxièmement Malte est le premier pays à avoir interdit les « thérapies de conversion », et l’issue du procès apportera donc une précision judiciaire à ce qui est tout-à-fait flou dans la loi. Le gouvernement maltais a annoncé il y a quelques jours des amendements à la loi, qui renforceront l’interdiction pour y inclure « l'édition, la publicité, l'affichage, la distribution, la référence et la circulation de tout matériel faisant la promotion de la pratique ». Sans définir plus avant ce qu’est cette pratique.

    Matthew Grech a plaidé non coupable. Les amendements encore plus liberticides ne sont pas encore en vigueur, et il fait valoir qu’il s’est contenté de raconter son histoire, de livrer son témoignage sur le fait qu’il était homosexuel et qu’il ne l’est plus. Grâce à sa foi (il fait partie d’un groupe évangélique). C’est significatif de notre époque. L’élite maltaise a perdu la foi catholique, l’inverti a trouvé la foi évangélique et rappelle aux apostats ce qu’il y a dans la Bible…

    Les deux fondateurs du site internet sont eux aussi devant la justice pour avoir osé donner la parole à un personnage aussi dangereux.

    Le procès a été reporté au mois de juin. La défense veut produire 30 témoins. La présidente du tribunal a fait savoir que les témoins (dont beaucoup sont étrangers) devraient être physiquement présents pour être entendus.

    • L’article du Times of Malta du 17 janvier.
    • L’article du Times of Malta de ce jour.
    • L’article du Salon Beige, avec d’intéressantes déclarations de l’accusé. Par exemple : “Si nous n’agissons pas maintenant, d’autres pays introduiront de telles interdictions comme s’il s’agissait d’une noble cause caritative qui sauve des vies et œuvre pour le bien commun, alors qu’il s’agit de mesures tyranniques, draconiennes et qui aboutiront à l’inverse de ce qu’elles visent. L’interdiction de la ‘thérapie de conversion’ crée un effet domino idéologique. Les lobbies et les mouvements de défense des droits des homosexuels qui les soutiennent adoptent un point de vue moral unique sur la sexualité humaine et l’imposent à l’ensemble de la population. Cela entraîne une confusion juridique et décourage les journalistes d’explorer l’autre côté de l’histoire.”
  • Saint Blaise

    Martyrologe :

    A Sébaste, en Arménie, la passion de saint Blaise, évêque et martyr. Ce grand thaumaturge subit, sous le préfet Agricolaüs, une longue flagellation ; attaché à un poteau où on lui déchira le corps avec des peignes de fer, il fut ensuite enfermé dans un horrible cachot, puis on le jeta dans un lac d'où il sortit sain et sauf; enfin, sur l'ordre du même juge, il eut la tête tranchée, et avec lui deux enfants subirent le même sort. Auparavant, sept femmes qui avaient recueilli les gouttes de sang qui coulaient de son corps furent à ce signe reconnues comme chrétiennes et, après avoir enduré de cruels tourments, furent elles-mêmes mises à mort par le glaive.

    En Occident, saint Blaise est souvent représenté avec deux cierges croisés guérissant un enfant en train de s’étouffer. En certains endroits on bénit les « pains de saint Blaise ». Puisqu’on lui avait « déchiré le corps avec des peignes de fer » et que les représentations de son martyre montraient cet épisode, il fut aussi le saint patron des cardeurs de laine…

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  • Liberté…

    Le Sénat a adopté hier soir par 166 voix contre 152 la nouvelle mouture de la proposition de loi sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Comme l’expression « droit à l’avortement » ne passait pas au Sénat, Philippe Bas a eu la lumineuse idée (lumière des loges, sans aucun doute) de remplacer « droit » par « liberté ». Et ça a marché. Il y avait eu deux sénateurs LR pour voter le « droit », il y en a eu 16 pour voter la « liberté ». Le texte va donc retourner à l’Assemblée. Si les idéologues de la culture de mort acceptent la modification, il y aura sans doute ensuite un référendum, dont le résultat est hélas connu d’avance.

    L’ECLJ commente :

    Nous continuerons de nous opposer à un tel ajout dans la Constitution. Il est en effet fondé sur le même mensonge, le même piège idéologique, celui de la « liberté de la femme d’avorter ».

    La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté. Le plus souvent, l’avortement est subi, et non choisi. En effet, selon l’Institut Guttmacher, 75 % des femmes qui ont eu recours à l’avortement indiquent y avoir été poussées par des contraintes sociales ou économiques. La même femme placée dans des circonstances plus favorables n’aurait pas recours à l’avortement. Ce sont ces circonstances, ces contraintes sociales ou économiques qui déterminent la décision d’avorter.

    Plus fondamentalement, déclarer que la destruction de la vie humaine est une liberté humaine est un choix terrible. Placer la liberté avant la vie est un suicide. L’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

    Une constitution sert à conférer des institutions à un peuple afin qu’il puisse persévérer dans l’existence : le but ultime d’une constitution est de servir la vie du peuple.

  • Quelque chose d'irréel

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    Un soldat du Groupe Wagner à Klechtcheievka, dans la banlieue de Bakhmout.