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  • Ils en sont là…

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    Le Washington Post publie une interview du général Kyrylo Boudanov, directeur du renseignement militaire ukrainien, qui « vit dans son bureau » et « sort rarement » parce qu’il a déjà échappé à « dix tentatives d’assassinat »…

    Il déclare que « Poutine est en phase terminale avec la plupart de ses cancers » et qu’il a « plusieurs sosies ». De ce fait « c'est une question ouverte de savoir si c'est le vrai Poutine maintenant ».

    C’est un résumé de ce qu’a déjà dit Zelensky (notamment dans sa visioconférence à Davos), reprenant la propagande qui circule depuis plusieurs mois sur les cancers de Poutine : il ne peut pas négocier avec Poutine parce que le vrai Poutine est mourant, ou déjà mort, et que celui que l’on voit est un sosie…

    Il est difficile de descendre plus bas que ce niveau zéro du débat. Toutefois, rien ne prouve que ce soit le vrai Zelensky et le vrai Boudanov qui débitent ces stupidités…

    *

    Pas mal aussi, les déclarations de Rouslan Stefantchouk, le président du Parlement. Alors que la police militaire sillonne les rues pour envoyer des hommes au front (et s'invite même dans les conseils municipaux comme aujourd'hui à Brovary où le maire et huit conseillers ont été enrôlés), quand on lui demande si des députés sont au front pour défendre leur pays, il répond qu’il y en a… deux, et il précise : « Ils sont réellement allés au front dès le premier jour, et ils travaillent très efficacement à la fois au front et au Parlement, ils participent aux réunions à la fois des commissions et du Parlement. »

    Et les enfants des députés ?

    « Pour ce qui est des enfants, je n’en connais pas. Probablement parce que nous avons une composition du Parlement assez jeune. Certains n'ont tout simplement pas encore d'enfants, d'autres en ont de petits. Quant aux anciennes générations de députés, je ne suis pas non plus au courant de tels cas ».

  • Les sanctions fonctionnent

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    Et Reuters fait état d'une étude indiquant que l'industrie allemande paie son énergie 40% plus cher qu'avant la "crise" (sic)...

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  • Essaie encore

    La Cour constitutionnelle du Portugal a rejeté la nouvelle mouture de la loi dépénalisant l’euthanasie, de nouveau en raison du flou de la rédaction mais dénonçant cette fois une « intolérable imprécision ».

    Le texte retourne donc devant le Parlement, où il va être réécrit une troisième fois.

  • Jusqu’à la naissance

    Les sénateurs du Minnesota ont adopté de justesse, par 34 voix contre 33, un texte de loi qui supprime toute restriction sur l’avortement : on peut tuer le fœtus jusqu’à la naissance, y compris par démembrement, pour n’importe quelle raison ou sans raison.

    Le texte avait été voté par les députés par 69 voix contre 65. Il devrait être signé par le gouverneur Tim Walz, qui a un score de 100% dans le classement du Planning familial.

    Addendum. Il l'a signé 24 heures après.

  • Acquitté

    Mark Houck, catholique de Philadelphie, père de sept enfants, risquait jusqu’à 11 ans de prison et 350.000 $ d’amende pour avoir violé à deux reprises la loi sur la liberté d’accès aux avortoirs, crime aggravé par le fait que sur le trottoir il avait poussé un accompagnateur de femmes venant se faire avorter (« escort » en anglais, sic). Le FBI avait même envoyé des dizaines d’agents lourdement armés investir sa propriété à l’aube. Or il vient d’être acquitté.

    Il était défendu par les avocats de la très efficace Société Thomas More, qui ont prouvé que Mark Houck avait poussé l’« escort » parce que celui-ci ne cessait de harceler son fils de 12 ans.

    C’est une lourde défaite pour le gouvernement de Jobidon, car c’est son ministre de la Justice qui avait voulu en faire un exemple.

    Le responsable des litiges juridiques de la Société Thomas More a commenté : « Nous avons affronté le Goliath - toute la puissance du gouvernement des États-Unis - et nous avons gagné. Le jury a vu clair et a rejeté le dossier discriminatoire de l'accusation, qui était du harcèlement dès le premier jour. L'intimidation du ministère de la Justice de Biden contre les personnes pro-vie et les croyants a été remise à sa place. »

  • Saint Jean Bosco

    Le 19 avril (1883), il arrive à Paris et va loger au couvent des Dames du Sacré-Cœur, à quelques pas de la Madeleine. Mais même dans l'immense capitale il ne reste pas longtemps ignoré. Paris s'émeut : un saint est de passage, un homme dont on raconte des merveilles, un prêtre qui lit dans les âmes et prédit l'avenir !
    En quelque grande église qu'il célèbre la messe, les malheureux et les désemparés savent toujours le joindre.
    Le 3 mai, fête de l'Ascension, il est à Sainte-Clotilde. Personne ne l'a annoncé ; l'église est quand même archicomble. À la fin de sa messe, un torrent humain s'engouffre derrière lui dans la sacristie. Il faut barrer le chœur de peur qu'on ne l'étouffe.
    Une heure passe ; la foule ne diminue pas. Le défilé continue.
    Au bout de deux heures, don Bosco demande au comte de Franqueville qui l'accompagne :
    — Mon cher comte, y a-t-il encore beaucoup de monde dans l'église ?
    — Environ cinq cents personnes.
    — Je suis absolument épuisé, mort de fatigue. Peut-être pourrais-je prendre une tasse de café ?
    — Certainement, mon père !
    À peine l'abbé s'est-il un peu restauré que le flot de misère l'envahit de nouveau. Pour chacun, il a un bon mot, un conseil, une consolation.
    Passe encore une heure.
    — Où en est-on, cher ami ?
    Le comte entrebâille la porte de la sacristie :
    — Ils sont bien mille maintenant.
    — Pour l'amour de Dieu, continuons !

    Un après-midi, don Bosco, regagnant son domicile rue de la Ville-l'Évêque, trouve la maison cernée par la foule.
    — Laissez-moi passer, s'il vous plaît.
    — Tout doux, monsieur le curé. Nous voulons tous voir don Bosco. Chacun à son tour. On nous a distribué des numéros ; quel est le vôtre ?
    — Je n'en ai malheureusement pas.
    — Alors, attendez qu'on vous en donne un. Mettez-vous derrière.
    — Mais si vous ne me laissez pas passer, vous ne verrez jamais don Bosco.
    — Pourquoi pas ?
    — Parce que c'est moi, don Bosco.
    — Farceur ! Attendez votre tour !
    — Très bien, je m'en vais ! soupire don Bosco, et il se rend près d'un malade qui réclame sa visite.
    Une autre fois, il lui faut une demi-heure pour entrer dans l'église de la Madeleine où il doit prêcher.
    À Saint-Sulpice, les suisses doivent lui frayer son chemin vers la sacristie. Où qu'il aille, les rues sont engorgées. On s'écrase autour de lui. « Ayez pitié de moi !... Sauvez mon enfant !... Rendez la paix à mon foyer !...»
    Au monastère des Bénédictines, une multitude de gens l'attendent, des malades sur des civières, des paralytiques en voiturettes, des désespérés, des boiteux, des béquillards, des mères avec leurs enfants sous les bras.
    Non que don Bosco guérisse tout le monde. C'est la foi qui manque, ou bien le thaumaturge estime, en tel cas, la maladie préférable à la santé. « Dieu t'aime, dit-il à une jeune fille assise sur son fauteuil roulant. Porte ta croix pour son amour ! »
    « Je sais ce que tu penses, mon bon Michel, explique-t-il à don Rua. Tu te demandes pourquoi cette jeune fille n'a pas été guérie. Elle est trop belle. En retrouvant la santé, elle perdrait son âme. »
    Chez les Lazaristes on lui présente le père Dutilleux, qui est mourant.
    — Pourquoi voudriez-vous guérir ? demande don Bosco.
    — Je désirerais tant travailler encore quelques années au service de ma congrégation !
    — Oh ! vous le ferez mieux du haut du ciel.
    Le lendemain matin, le père Dutilleux expire en paix.

    (Don Bosco, l'Apôtre des Jeunes, G. Hünermann)

  • Les biolaboratoires

    Le 24 décembre dernier, le chef des « troupes de protection nucléaire, biologique et chimique des forces armées russes », Igor Kirilov, avait fait un certain nombre de déclarations sur les laboratoires biologiques financés par le Pentagone en Ukraine et avait fait savoir que la Russie ne lâcherait pas l’affaire. Aujourd’hui il a fait de nouvelles déclarations. Extraits :

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  • La persécution

    Le métropolite Onuphre, chef de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a écrit une lettre au secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres, à son adjointe Amina Mohammed, et à son conseiller pour la prévention du génocide Wairimu Nderitu, pour l’alerter sur la « violation flagrante du droit à la liberté de conscience et de religion en Ukraine, consistant en la violation des droits des chrétiens orthodoxes de l'Église orthodoxe ukrainienne et en une discrimination à leur égard ».

    Le métropolite, soulignant que son Eglise, la plus importante d’Ukraine, a condamné la guerre dès le premier jour, défend l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine, aide tous ceux qui souffrent de la guerre, tient à informer l’ONU des lois qui menacent d’interdire l’Eglise, des sanctions qui frappent ses évêques et ses clercs, et des actions illégales des autorités locales.

    Il rappelle que la situation a été évoquée à l’ONU (par la Russie et le chef du département des relations extérieures de l’Eglise russe) mais sans l’Eglise orthodoxe ukrainienne. « Compte tenu de la complexité de la situation, l’Eglise orthodoxe ukrainienne est prête à envoyer ses représentants et à transmettre une importante information de première main à la communauté internationale. »

    « Nous espérons que notre voix sera entendue et que les citoyens ukrainiens fidèles à l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC) recevront le soutien et la protection nécessaires au niveau international. Nous espérons l'adoption en temps utile de toutes les mesures nécessaires visant à contrer l'incitation à l'hostilité religieuse et la discrimination des citoyens ukrainiens croyants et des organisations religieuses de l'UOC, ainsi que l'élaboration de recommandations à adresser au gouvernement de l'Ukraine concernant la protection des libertés religieuses. »

    La proposition de loi visant à interdire l’Eglise orthodoxe ukrainienne, émanant du Premier ministre Denys Chmyhal, est sur le bureau du Parlement ukrainien depuis le 20 janvier.

    *

    Le métropolite Joanikije, chef de l’Eglise orthodoxe serbe au Montenegro, a déclaré hier à Bar, à la fin de la divine liturgie :

    « L'Église orthodoxe ukrainienne est canonique, indépendante et la seule reconnue par toutes les Églises orthodoxes. Mais en ces temps de guerre, elle souffre avec son peuple. Les guerres qui apportent la division au sein d'un même peuple sont particulièrement dangereuses. Les premières divisions ont commencé en Ukraine même. Il y a ceux qui en parlent. Mais d'une certaine manière, le fait que les églises de l'Église orthodoxe ukrainienne étaient déjà saisies par des schismatiques est passé inaperçu. Bien sûr, le boomerang reviendra sur quiconque envahira les lieux saints. Cela ne profitera à personne. »

    Evoquant la question de la laure des Grottes de Kiev, il a ajouté :

    « Ils ont pris les deux plus grandes églises. Elles ont d'abord été confisquées par l'État, puis données aux schismatiques. Et cela nous est familier. Il devait en être de même ici. Ils avaient prévu de faire la même chose ici [en 2019], mais, Dieu merci, ils n'y sont pas parvenus. C'est un antique lieu saint, l'un des plus célèbres, et le monde entier est silencieux. Mais qu'il se taise. Dieu révélera sa justice, et nous prierons Dieu. »

    Concernant le métropolite Onuphre, il a dit encore :

    « Sa Béatitude est venue à nous quand c'était le plus difficile pour nous, et a conduit la procession – la plus grand synaxe de croyants jamais organisé au Monténégro. Et maintenant, nous voulons aider l'Église orthodoxe ukrainienne - maintenant qu'elle est littéralement persécutée. Même en ces jours les plus difficiles, il a créé un fonds pour aider tous ceux qui sont dans le besoin. Et il partage tout ce qu'il a avec tout le monde. C'est ce qu'il ressent face à l'injustice. Il pardonne à tous, il déverse son pardon sur tous, comme le Seigneur Jésus-Christ sur le Golgotha. Et nous devons savoir cela ici au Monténégro. Et le monde entier doit le savoir. »

    *

    Un important article de The American Conservative intitulé « Zelensky contre l’Eglise orthodoxe ukrainienne » raconte par le menu la fabrication de la nouvelle Eglise d’Etat par Porochenko et signale ceci :

    « Si vous pensez que les États-Unis sont restés à l'écart pendant que cela se déroulait, vous vous trompez. Le département d'État et les politiciens des deux partis ont effectué un travail de promotion de la nouvelle église. Deux mois avant la création de l'OCU en 2018, Philarète et Epiphane ont rencontré aux États-Unis Joe Biden, qui a déclaré sa gratitude pour leur travail. L'ambassadeur du département d'État pour la liberté religieuse Samuel Brownback, le secrétaire d'État Mike Pompeo et le représentant spécial pour l'Ukraine l'ambassadeur Kurt Volker ont déclaré leur soutien à ce projet.

    Immédiatement après sa création, l'OCU a reçu ses premières félicitations officielles du département d'État et de l'ambassade des États-Unis. Dans le même temps, l'ambassadeur Brownback et l'ambassadeur des États-Unis en Grèce, Geoffrey Pyatt - qui a également été ambassadeur en Ukraine de 2013 à 2016 - ont rendu visite à des chefs religieux et au Mont Athos pour les inciter à reconnaître l'OCU. L'ambassadeur Volker et le secrétaire Pompeo ont tous deux rencontré Epifaniy à de nombreuses reprises. Tous les faits indiquent que la promotion de l'OCU faisait partie de la politique américaine en Ukraine. »

  • Ça patine

    Les championnats d’Europe de patinage artistique viennent de se dérouler en Finlande.

    L’événement devait s’ouvrir par une performance pleinement conforme aux valeurs européennes et qui soit un exemple pour la jeunesse. C’est donc un Finlandais qui se prétend une Finlandaise, le solide Markku-Pekka Antikainen devenu la sémillante Minna-Maria Antikainen, qui a fait profiter aux spectateurs et au jury médusés sa virtuosité de trans sur glace :

  • L’hypocrisie illégale en plus

    A la suite de l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, le catholique Jobidon et ses maniaques du meurtre des enfants à naître avaient cherché comment contourner les interdictions de l’avortement qui allaient prendre force de loi dans plusieurs Etats. Ils avaient trouvé qu’on pouvait envoyer des pilules abortives par la poste. Et pour ce faire, la FDA a supprimé l’obligation selon laquelle la pilule abortive ne pouvait être distribuée que de la main à la main en face à face.

    Outre le fait que c’est aberrant et criminel d’un point de vue médical, il se trouve que c’est illégal. Car une vieille loi fédérale stipule qu’il est interdit aux services postaux de livrer tout « article, instrument, substance, drogue, médicament ou chose dont la publicité ou la description sont faites de manière à amener une autre personne à l'utiliser ou à l'appliquer pour provoquer l'avortement ».

    Face à cette loi, le Bureau du conseiller juridique de Jobidon a publié une note affirmant que l’expéditeur peut envoyer les pilules abortives « s’il n’a pas l’intention que le destinataire les utilise illégalement » et qu’« il existe de nombreuses façons dont les destinataires dans chaque État peuvent utiliser ces médicaments, y compris pour provoquer un avortement, sans violer la loi de l'État », de sorte que « le simple envoi de ces médicaments à une juridiction particulière est une base insuffisante pour conclure que l'expéditeur a l'intention qu’ils soient utilisés illégalement ».

    Sic. Le sénateur James Lankford a trouvé que cette hypocrisie dépassait les bornes, et il a envoyé au procureur général des Etats-Unis une lettre signée par 41 autres sénateurs soulignant qu’une note de service du Bureau du conseiller juridique du Président « ne peut pas réécrire la loi », et que « les termes de la loi sont clairs ». Le Bureau « a choisi de promouvoir l'avortement plutôt que la loi, et induit dangereusement en erreur ceux qui s'appuieraient sur cette note pour qu'ils commettent ce que la loi fédérale proscrit clairement comme activité criminelle. Il est de votre responsabilité constitutionnelle et morale d'annuler la note. »

    D’autre part, 77 membres du Congrès, menés par la présidente du caucus pro-vie du Sénat, Cindy Hyde-Smith et le député Bob Latta ont écrit une lettre à la FDA :

    « L'action de la FDA promeut les avortements dangereux à faire soi-même par courrier et par télémédecine sans jamais voir un médecin en personne, et transforme les pharmacies et les bureaux de poste en centres d'avortement. Grâce à cet abus de pouvoir discrétionnaire, la FDA fait passer les profits et l'agenda politique de l'industrie de l'avortement au-dessus de la science et des preuves claires que les médicaments abortifs présentent de graves dangers pour les femmes enceintes et leurs bébés à naître. Par sa décision d'autoriser les avortements par correspondance sans test après une visite de télémédecine, la FDA a abandonné sa double obligation de protéger le public et les populations vulnérables et de se conformer à la loi fédérale, y compris les exigences fédérales pour protéger la sécurité des patients et les lois pénales fédérales de longue date qui interdisent expressément l'envoi et l'expédition de médicaments abortifs. »

    Une lettre ouverte à la FDA en 2020 remarquait que selon les chiffres de la FDA elle-même, « la pilule abortive a entraîné plus de 4.000 événements indésirables signalés depuis 2000, dont 24 décès maternels », et que « les événements indésirables sont notoirement sous-signalés à la FDA, puisque depuis 2016 elle n’exige des fabricants de pilule abortive que le signalement des décès maternels ».