Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La dictature LGBT

Matthew Grech a comparu aujourd’hui devant la justice maltaise, pour avoir selon l’accusation enfreint la loi qui interdit les « conversions de thérapie ».

L’affaire attire l’attention parce que, premièrement, ce qui est reproché à Matthew Grech est seulement de s’être exprimé sur un site internet (fondé l’an dernier et jusqu’ici peu connu) : autrement dit il n’y aurait plus de liberté d’expression sur le sujet : le lobby LGBT interdit à ses membres de quitter la secte, et le gouvernement poursuit ceux qui osent dire qu’ils sont partis. Deuxièmement Malte est le premier pays à avoir interdit les « thérapies de conversion », et l’issue du procès apportera donc une précision judiciaire à ce qui est tout-à-fait flou dans la loi. Le gouvernement maltais a annoncé il y a quelques jours des amendements à la loi, qui renforceront l’interdiction pour y inclure « l'édition, la publicité, l'affichage, la distribution, la référence et la circulation de tout matériel faisant la promotion de la pratique ». Sans définir plus avant ce qu’est cette pratique.

Matthew Grech a plaidé non coupable. Les amendements encore plus liberticides ne sont pas encore en vigueur, et il fait valoir qu’il s’est contenté de raconter son histoire, de livrer son témoignage sur le fait qu’il était homosexuel et qu’il ne l’est plus. Grâce à sa foi (il fait partie d’un groupe évangélique). C’est significatif de notre époque. L’élite maltaise a perdu la foi catholique, l’inverti a trouvé la foi évangélique et rappelle aux apostats ce qu’il y a dans la Bible…

Les deux fondateurs du site internet sont eux aussi devant la justice pour avoir osé donner la parole à un personnage aussi dangereux.

Le procès a été reporté au mois de juin. La défense veut produire 30 témoins. La présidente du tribunal a fait savoir que les témoins (dont beaucoup sont étrangers) devraient être physiquement présents pour être entendus.

  • L’article du Times of Malta du 17 janvier.
  • L’article du Times of Malta de ce jour.
  • L’article du Salon Beige, avec d’intéressantes déclarations de l’accusé. Par exemple : “Si nous n’agissons pas maintenant, d’autres pays introduiront de telles interdictions comme s’il s’agissait d’une noble cause caritative qui sauve des vies et œuvre pour le bien commun, alors qu’il s’agit de mesures tyranniques, draconiennes et qui aboutiront à l’inverse de ce qu’elles visent. L’interdiction de la ‘thérapie de conversion’ crée un effet domino idéologique. Les lobbies et les mouvements de défense des droits des homosexuels qui les soutiennent adoptent un point de vue moral unique sur la sexualité humaine et l’imposent à l’ensemble de la population. Cela entraîne une confusion juridique et décourage les journalistes d’explorer l’autre côté de l’histoire.”

Commentaires

  • Je ne sais pas comment se pratiquent ces thérapies de conversion, mais il est clair que, si elles réussissent sur un pourcentage significatif de personnes, si elles n'engendrent pas de conséquences tragiques du type suicide lorsqu'elles échouent, elles sont un bienfait autant social que personnel.
    Indépendamment de tout jugement moral et de toute conviction religieuse, le bon sens nous invite à considérer la nature dans la complémentarité qu'elle a jugé bon d'instituer entre les deux sexes et qu'elle valide et récompense dans la procréation. Homosexuel et heureux ? C'est un oxymore. Il n'est pas nécessaire d'être homosexuel pour le comprendre, mais les fameux LGBT le savent bien, raison pour laquelle ils sont si enragés à faire partager leur enfer à un maximum de gens, avec la complicité d'autres communautés de damnés volontaires qu'il est inutile de nommer.

Les commentaires sont fermés.