Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Saint Louis de Gonzague

La messe. (Minuísti). — C’est le modèle typique d’un formulaire de messe moderne. La vie du saint s’y reflète (1). A l’Introït, nous chantons l’angélique jeune homme : « Tu ne l’as placé que très peu au-dessous des anges... Louez le Seigneur, vous tous, anges ». L’oraison peut être également considérée comme classique. Motif de la prière : en saint Louis, Dieu a « uni une innocence merveilleuse avec l’esprit de pénitence ». Prière : « Nous qui ne l’avons pas suivi dans son innocence, puissions-nous l’imiter dans sa pénitence » (le latin est encore plus lapidaire : innocentem non secuti, pænitentem imitemur). La leçon du Commun prend aujourd’hui une actualité plus grande : « Il aurait pu pécher et il ne pécha pas ». Ces paroles ne s’appliquent-elles pas directement à ce fils de prince vivant à la cour impériale ? Le Graduel, comme le verset de l’Alléluia, est toute une histoire de vocation. Dès le sein de sa mère, Louis avait été choisi par Dieu ; dans son enfance, il se consacra à Dieu ; jeune homme, il entra dans un Ordre religieux. L’Évangile est également choisi intentionnellement. Il parle de la vie angélique du saint qui est le prélude de la vie du ciel où il est « semblable aux anges » ; il parle aussi du grand amour de Dieu et du prochain dont brûlait l’âme de Louis de Gonzague. A l’Offertoire, nous voyons le saint gravir la montagne du ciel. La Secrète est d’une grande profondeur de pensée. Nous sommes assis avec saint Louis au banquet des noces, revêtus de l’habit nuptial L’habit nuptial du saint est orné de perles précieuses (ses larmes de pénitence). A la Communion, nous goûtons le pain des anges et nous demandons de mener ici-bas une vie angélique et de persévérer dans une action de grâces perpétuelle. Chaque texte propre de cette messe mérite d’être médité.

Dom Pius Parsch

(1) Le cardinal Schuster dit: "La messe se ressent de tous les défauts de la décadence de l’art liturgique au XVIIe siècle. En compensation, elle ne manque ni de variété ni d’onction."

Commentaires

  • Quelqu'un, au XXIe siècle, peut-il comprendre ce que représente, pour un homme, l'effort de rester vierge ? Chaste, c'est jouable. Vierge ? Les hommes qui ne sont jamais allés avec une femme sont vierges, en un sens, même s'ils ne sont pas chastes, et je suppose que c'est très dur, pour un homme, de devoir rester vierge, même pour ceux qui ne sont pas chastes.
    Rien à voir avec les femmes...
    Souvenir d'adolescent...

  • Rien à voir avec les femmes...
    Je veux dire que l'effort de rester vierge n'a rien à voir avec celui des femmes.

  • Le Christ ne s'est d'ailleurs pas préoccupé de se choisir des Apôtres vierges. Sinon le christianisme aurait pu prendre une tournure bizarre, d'une âpreté rédhibitoire.

Les commentaires sont fermés.