« Les rouleaux compresseurs libéraux sont une fois de plus à l'œuvre contre la Hongrie », a déclaré Viktor Orbán hier sur Radio Kossuth. « Ils tirent maintenant la sonnette d'alarme dans toute l'Europe au sujet des nouvelles lois hongroises visant à punir sévèrement les pédophiles et à protéger nos enfants. »
« L'éducation dans les écoles ne doit pas être en conflit avec la volonté des parents », a-t-il poursuivi. « Elle doit tout au plus être complémentaire, sa forme et son contenu doivent être clairement définis, et elle doit être soumise au consentement des parents. »
« Les parents s'attendent également, à juste titre, à ce que sur les plateformes utilisées par nos enfants, la pornographie, la sexualité pour elle-même, l'homosexualité et les programmes de réassignation sexuelle ne soient pas disponibles », a déclaré Orbán. « Ces restrictions doivent également être définies avec une précision chirurgicale. »
Il a souligné que ces lois ne s'appliquent pas aux personnes âgées de plus de 18 ans, car « selon nous, un adulte libre ne doit pas avoir à rendre compte de sa vie devant une quelconque autorité laïque - seulement devant Dieu le moment venu ».
Il a affirmé que la campagne de gauche en cours contre la Hongrie prouve que « la gauche est l'ennemi de la liberté ». « Au lieu de la liberté d'expression, a-t-il dit, ils veulent le politiquement correct tel qu'ils le définissent, et l'hégémonie de l'opinion au lieu du pluralisme des idées. »
Mais la Hongrie veut préserver la liberté. « Les raisons en sont ancrées dans nos traditions culturelles, dans la liberté chrétienne, dans la lutte pour la liberté nationale et dans un profond mépris pour le communisme et la tyrannie communiste. »
« La liberté hongroise signifie non seulement la liberté politique, la liberté de choix, la liberté d'expression, la liberté de réunion et d'association, mais aussi le droit de défendre nos familles et d'éduquer nos enfants comme nous l'entendons. Notre loi est une digne continuation de la tradition européenne de la liberté. »
(Traduction d’un article de LifeSiteNews.)
Commentaires
Sur un réseau tel qu'internet, c'est un vœu pieux d'interdire la pornographie aux enfants sans l'interdire aux adultes. Soumettre ses distributeurs et ses consommateurs à des contrôles serait encore un moyen pour l'autorité politique de limiter la liberté d'expression. La seule solution serait une sorte de code Hays appliqué à la source, avec des amendes et des peines de prison pour ceux qui font commerce de ces images.
Une espèce de loi Gayssot à l'envers, pour ceux qui comprennent ce que je veux dire. On n'est donc pas près d'y arriver...
Orban, merci !
Voilà un dirigeant politique digne de ce nom !