Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Incroyable…

Aperçu aux « informations » télévisées, parmi des réactions à l’assassinat du prof de l’école de la République laïque, quelqu’un qui, les yeux écarquillés au-dessus de son masque, trouvait véritablement incroyable qu’on décapite quelqu’un en France…

La guillotine fut pourtant la toute première invention de la République française (avant même qu’elle soit proclamée), qui fit passer l’artisanat du bourreau royal au niveau industriel.

On l’appelait même le rasoir républicain. Et il était très laïque car on décapitait particulièrement les prêtres.

Certes, on peut juger que décapiter au couteau n’est pas républicain. Et que le faire au cri de Allahou Akbar n’est pas laïque. Mais le résultat est le même.

file.jpg

Commentaires

  • Petit rectificatif. Si l'on peut considérer la guillotine comme une innovation républicaine, la décapitation, elle, est aussi ancienne que les braies gauloises.
    La guillotine avait des ancêtres en Ecosse, en Italie et en Languedoc. Le duc de Montmorency, condamné à mort pour avoir contrevenu à l'édit de 1626 interdisant les duels, fut décapité à Toulouse en 1632 avec une espèce de guillotine. Une légende veut que l'astucieux Louis XVI ait suggéré l'oblicité de la lame, pour éviter que celle-ci ne fît quelques rebonds désagréables sur les cous difficiles à trancher.

  • Au temps pour moi : le duc Henry de Montmorency, exécuté à Toulouse en 1632 (avec la guillotine locale) pour avoir conspiré contre Richelieu, ne doit pas être confondu avec François de Montmorency-Bouteville, décapité en place de Grève en 1627, pour s'être battu en duel.

  • Joseph Ignace Guillotin, né le 28 mai 1738 à Saintes et mort le 26 mars 1814 à Paris, est un médecin et homme politique français. Il est connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d’exécution capitale.
    .;;
    Initié en 177212 à la loge la Parfaite Union d’Angoulême, il devient en 1776 vénérable maître de la loge la Concorde fraternelle à l’orient de Paris et en 1778 membre affilié à celle des Neuf Sœurs (côtoyant les peintres Jean-Baptiste Greuze ou Claude Joseph Vernet, Voltaire, le duc d’Orléans ou le duc de Chartres)13. Il fréquente tout au long de sa vie des ateliers et des cercles tel les Philalèthes, empreints de rationalité, de connaissance et de liberté. Il joue un rôle important dans la formation du Grand Orient de France et devient orateur de sa « chambre des provinces » qui recevait chaque année le tableau des membres de toutes les loges de provinces, et exerçait sur elle une tutelle."

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Ignace_Guillotin

  • Il est en effet assez comique au premier abord de rappeler l engagement maçonnique du bon Dr Guillotin.

    Mais il n en reste pas moins vrai qu il cherchait à apaiser les souffrances des condamnés...et non à préparer la Terreur !

    Et que la maçonnerie du Xviiie siècle était pétrie d un déisme très éloigné du GO de la IIIe République !

  • @Stavrolus
    Plus qu'une légende, le bobard sur Louis XVI, citation
    "LOUIS XVI ET LA GUILLOTINE
    15/12/2019 AURORE CHERY LAISSER UN COMMENTAIRE
    Le cliché persiste dans le temps, probablement parce qu’il a une grande force d’évocation : Louis XVI aurait amélioré la guillotine en transformant un couperet qui avait, à l’origine, la forme d’un croissant de lune en une lame en biais. L’anecdote s’est d’autant mieux imposée qu’elle a fait l’objet d’une scène dans le fameux grand film en deux parties du Bicentenaire : Les Années lumière et Les Années terribles. Dans la mesure où le scénario collectionne les idées reçues et les images d’Epinal, ce n’est pas très étonnant.

    Une machine rudimentaire

    Ce qui plaide en premier lieu pour la fausseté de l’anecdote c’est que, en janvier 1793, la guillotine avait manifestement toujours une lame en forme de faux.
    Remarquons d’autre part que l’anecdote apparaît pour la première fois dans les mémoires de la famille d’exécuteurs Sanson, Sept générations d’exécuteurs, 1688-1847, publiés pour la première fois en 1862" fin de citation
    1862, c'est un peu tardif...

Les commentaires sont fermés.