Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Samedi des quatre temps de Pentecôte

    Cáritas Dei diffúsa est in córdibus nostris, allelúia : per inhabitántem Spíritum ejus in nobis, allelúia, allelúia.
    Benedic, anima mea, Dómino : et ómnia, quæ intra me sunt, nómini sancto ejus.

    L’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs, alléluia, par son Esprit qui habite en nous, alléluia, alléluia.
    Mon âme, bénis le Seigneur, et que tout ce qui est au-dedans de moi bénisse son saint nom.

    Le temps pascal se termine avec cette messe. Pour la dernière fois, l’introït a trois alléluias. Cette antienne, sur un texte de saint Paul, est dans le troisième mode, contemplatif, mais elle commence par une affirmation claironnante de l’amour de Dieu sur la dominante. Le premier alléluia, à la fin de la première phrase, est typiquement en mode de mi, mais le deuxième a l’air de vouloir conclure sur le huitième mode, de sol, comme aurait pu le faire penser aussi le tout début de l’antienne. Le troisième alléluia toutefois affirme bien le troisième mode, qui jusque-là, en dehors du premier, n’était vraiment affirmé que sur « diffusa est », l’expression importante : à l’issue du temps pascal et de l’octave de la Pentecôte, le Saint-Esprit est diffusé dans nos cœurs, il a pris possession de nos cœurs pour y faire vivre l’amour de Dieu.

    Le seul enregistrement que je trouve est celui des moniales d’Argentan, datant de 1982 : elles sont passées à la nouvelle liturgie, où cet introït est celui de la vigile de la Pentecôte, et elles ne chantent plus la doxologie.


    podcast

    chant_img.png

  • Vaclav Klaus !

    Il est toujours là, notre président tchèque préféré, qui refusait de hisser le drapeau de l’UE et qui ne croit pas au réchauffement anthropique, et qui reçut magnifiquement Benoît XVI.

    La Bussola a eu l’excellente idée de lui poser des questions sur le coronamachin. Réponses explosives à lire intégralement chez Benoît et moi.

    Extraits

    Il est évident que les gouvernements de la plupart des pays ont eu des réactions exagérées face au risque de pandémie. Je comprends bien qu’ils aient été effrayés dès le début. Cela peut expliquer et justifier les mesures introduites dans les premiers jours. Mais pas en avril, pas en mai.

     

    La proposition de la Commission de créer un énorme fonds européen (…) était très éloquente. Les élites ont utilisé l’épidémie comme justification et prétexte pour renforcer leurs tentatives récurrentes de prolonger l’état déjà insoutenable de l’UE en endettant massivement les citoyens des États membres et leurs générations futures. Et il ne s’agit pas seulement de la dette: vu dans son ensemble, le plan est un appel à l’abandon de la rationalité économique afin de centraliser davantage l’UE, de financer ses ambitions très controversées et – last but not least – de renforcer l’union politique. Ces transferts financiers gigantesques constitueront une nouvelle étape vers un super-État européen.

     

    Les partis politiques devraient exiger un changement radical, auquel je ne m’attends pas. (…) Ensuite, il y a l’extrema ratio : « La Rebellión de las masas », comme l’a suggéré un de mes « héros », Ortega y Gasset, il y a à peu près un siècle.

  • Citation

    26230446_2009800782369497_2368785384649540055_n.jpg

    Sur leur page Facebook, des militants de la tradition byzantine à Palazzo Adriano, en Sicile, rendent hommage au premier éparque de Piana degli Albanesi, Mgr Giuseppe Perniciaro, pour le 39e anniversaire de sa mort. Ils citent cette très belle phrase (sans donner l’auteur) :

    « Il s’est endormi dans la solennité du sommeil de la mort, bien visible sur son visage serein, comme pour rassurer ses enfants que, même du ciel, il continuera d’exercer son ministère pastoral. »

    (Si è addormentato nella solennità del sonno della morte, ben visibile nel volto sereno, quasi a rassicurare i suoi figli che, anche dal cielo, continuerà a svolgere il suo ministero pastorale.)

  • Dernières nouvelles de l'effroyable pandémie

    Capture d’écran 2020-06-05 à 17.16.33.png

    Capture d’écran 2020-06-05 à 17.18.13.png

    (La couleur correspond à la catégorie entre 0 et 1.)

    Capture d’écran 2020-06-05 à 17.18.46.png

    Capture d’écran 2020-06-05 à 17.20.01.png

    Capture d’écran 2020-06-05 à 17.21.18.png

  • L’hommicide n’existe pas

    Quand un homme tue sa femme c’est un « féminicide ».

    Quand une femme tue son mari c’est un « drame familial ».

  • A enfermer

    Élisabeth Borne récidive :

    « Tant que nous n'aurons pas de vaccin ou de traitement, le port du masque restera obligatoire » (dans les transports publics).

    Il n’y a donc personne pour lui faire remarquer que son état de santé nécessite un internement d’urgence. Avec masque et bâillon.

  • Vendredi des quatre temps de Pentecôte

    Sacrifícia, Dómine, tuis obláta conspéctibus, ignis ille divínus absúmat, qui discipulórum Christi, Fílii tui, per Spíritum Sanctum corda succéndit.

    Que les sacrifices offerts en votre présence, Seigneur, soient consumés par ce feu divin dont le Saint-Esprit embrasa les cœurs des disciples du Christ votre Fils.

    La secrète d’aujourd’hui est d’une grande beauté : « Que les oblations soient dévorées par ce feu qui fut allumé dans le cœur des disciples par le Saint-Esprit ». Le Saint-Esprit est « le Maître du monde qui possède toute puissance et prévoit tout » (répons de matines : Omnium est enim ártifex, omnem habens virtútem, ómnia prospíciens).

    Dom Pius Parsch

    Dans la prière sur les oblations, faisant allusion au feu céleste qui, dans l’ancienne loi, consuma les sacrifices des Patriarches pour signifier qu’ils étaient agréables à Dieu et qu’il les acceptait ; nous demandons qu’ainsi l’Esprit Saint, feu dévorant de sainteté et d’amour, enveloppe aujourd’hui de ses mystiques flammes l’offrande de la sainte Église, pour que le sacrifice eucharistique soit agréé par Dieu et profitable au peuple chrétien.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Jeudi de Pentecôte

    L’antienne de Magnificat de ce jour a pour particularité d’être la même que l’antienne de communion de la messe de mardi. Sa mélodie est très claire et très joyeuse, ce qui est merveilleusement exprimé ici par les enfants du foyer Notre Dame de Joie de Pontcalec sous la direction de dom Lefeuvre (en 1972) :


    podcast

    Screenshot_2020-06-03 LU896.png

    Spíritus, qui a Patre procédit, allelúia : ille me clarificábit, allelúia, allelúia.

    L’Esprit qui procède du Père, alléluia : c’est lui qui me glorifiera, alléluia, alléluia.

  • Irlande du nord

    L’Assemblée d’Irlande du Nord a adopté hier par 46 voix contre 40 une motion contre les règlements imposés par le Parlement britannique concernant l’avortement.

    On se souvient que les élus militants de la culture de mort de Westminster avaient profité de la longue vacance de gouvernement en Irlande du Nord pour y imposer la légalisation de l’avortement (jusqu’à 24 semaines, et jusqu’à la naissance en cas de handicap), à partir du 31 mars, alors que la province avait la politique la plus restrictive d’Europe.

    Début mai avait circulé une rumeur selon laquelle la réglementation imposée par les Anglais avait été retirée. C’était vrai, mais c’était temporaire : il s’agissait de corriger des « erreurs de références croisées typographiques ». Le texte reste en vigueur, tel qu’il est, provisoirement (il y a eu 129 avortements au 22 mai)… Mais il doit être voté de nouveau par les députés et les lords.

    La motion adoptée hier n’a aucune valeur contraignante. Mais elle rappellera aux députés et aux lords anglais qu’ils ont imposé et qu’ils vont imposer encore aux Irlandais du Nord une législation dont ils ne veulent pas. Peut-être certains réfléchiront-ils à cet étrange témoignage de démocratie.

  • L’archevêque de Washington n’est pas mort

    Trump_JPII_shrine_810_500_75_s_c1.jpg

    Mgr Wilton Gregory, l’archevêque de Washington, n’avait pas donné signe de vie depuis qu’il avait interdit la messe pour cause de coronamachin, le 12 mars. Voilà qu’il se réveille, pour… condamner Donald Trump qui a osé se rendre au sanctuaire saint Jean-Paul II, le 2 juin, jour anniversaire de la fameuse messe de Varsovie le 2 juin 1979, dans le cadre de sa politique sur la liberté religieuse.

    Je n’ai pas bien compris où est le problème, en dehors du fait que tout ce que fait Trump est très mal. Il semble que cette visite ait été particulièrement scandaleuse alors que le pays est secoué par des émeutes raciales. Mais je ne vois toujours pas pourquoi. Sans doute parce que les Chevaliers de Colomb, qui ont créé ce sanctuaire, sont aussi honnis que Trump par la nomenklatura politico-médiatique. (Addendum : il semble que ce soit à cause de la dispersion de l'attroupement qui visait à empêcher Trump de sortir, et que c'est à cela que Mgr Gregory fait allusion ; car lui il trouverait normal qu'on l'empêche de sortir de son évêché...)

    Sans doute aussi Mgr Gregory ne pouvait-il pas rester sans rien dire après la virulente condamnation par l’évêquesse épiscopale de Washington de la visite de Donald Trump à l’église proche de la Maison Blanche qui avait subi une tentative d’incendie par les émeutiers.

    Voici une traduction du communiqué de Mgr Gregory :

    Je trouve déconcertant et répréhensible que quelque œuvre catholique que ce soit se permette d'être abusée et manipulée de manière si flagrante, d'une manière qui viole nos principes religieux, qui nous appellent à défendre les droits de tous, même ceux avec lesquels nous sommes en désaccord. Le saint Pape Jean-Paul II était un ardent défenseur des droits et de la dignité des êtres humains. Son héritage témoigne de cette vérité. Il ne tolérerait certainement pas l'utilisation de gaz lacrymogènes et d'autres moyens de dissuasion pour les faire taire, disperser ou intimider pour une séance de photo devant un lieu de culte et de paix.

    Le sanctuaire a répondu :

    La Maison Blanche avait initialement prévu cela comme l’occasion pour le président de signer un décret exécutif sur la liberté religieuse internationale. Cela était approprié étant donné que saint Jean-Paul II fut un défenseur infatigable de la liberté religieuse tout au long de son pontificat. La liberté internationale de religion bénéficie d'un large soutien biparti, notamment par l'adoption à l'unanimité d'une législation pour la défense des chrétiens persécutés et des minorités religieuses du monde entier. Le sanctuaire invite tout le monde à venir y prier et découvrir l'héritage de saint Jean-Paul II.

    LifeSite rappelle que lorsqu’il était président de la Conférence des évêques des Etats-Unis, Mgr Gregory avait fait embaucher par le comité chargé des abus sexuels sur mineurs une avocate militante de l’avortement. Que lorsqu’il était archevêque d’Atlanta, il avait invité le P. James Martin à parler de « l’accueil et du respect des catholiques LGBT » au sanctuaire de l’Immaculée Conception (sic), trouvait normal qu’il y ait une paroisse pro-LGBT et qu’elle tienne un stand à la gaypride, donnait une homélie à une retraite d’un groupe LGBT dans les locaux du diocèse, jugeait que les adultères peuvent communier… En 2019 il célébra la messe de funérailles de Cokie Roberts, journaliste militante de l’avortement. C’était une « extraordinaire et professionnelle servante de la vérité », dit-il notamment, laissant Nancy Pelosi faire un plus complet éloge funèbre.

    Mgr Gregory paraît être également l’inventeur du concept de la messe comme pré-apéro :

    Wilton+Gregory.jpg