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4e dimanche de l’Avent

Dans les premiers siècles, il n’y avait pas de messe de ce dimanche (comme pour les autres dimanches suivant un samedi des quatre temps), puisque la veillée du samedi se terminait par la messe très tard dans la nuit. De ce fait, lorsqu’on a composé une messe pour ce dimanche, on a repris des éléments de messes précédentes (l’introït, le graduel et la communion sont du mercredi des quatre temps, l’évangile est celui de la veille) et l’offertoire de l’Annonciation.

Cela coïncide avec le fait que cette messe récapitule tout l’enseignement de l’Avent. Les trois protagonistes sont là : Isaïe dans l’introït, Jean-Baptiste dans l’Evangile, Marie dans l’offertoire (qui est la salutation angélique). Et ils sont dans leur ordre d’entrée dans le mystère : le prophète au seuil du sanctuaire, le précurseur dans l’annonce évangélique, la Mère de Dieu dans l’offrande de son Fils, qui vient pour notre salut.

On constate aussi que l’évangile énumère les personnages clefs du drame qui va se jouer à partir de la naissance de l’enfant qui va naître : César, Hérode, Anne et Caïphe, Ponce Pilate, Jean-Baptiste. Ce dernier en est le héraut. Tout orienté vers l’annonce, il ne parle même pas de lui-même, il cite Isaïe. Et à travers lui c’est l’évangile qui cite Isaïe. Cette citation occupe plus du tiers du bref évangile de ce dimanche. « Voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur… »

*

O Rex Gentium

O Rex Géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.

O Roi des Nations, * et objet de leurs désirs, pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

Commentaires

  • J'ai peur que l'expert liturgiste que vous êtes ait manqué le grand événement de la semaine : Noël jeudi dernier. En tout cas pour S.ExcR. Mgr l'évêque d'Evreux, dans une maison de retrait de son diocèse. Sans doute parce que le 25 décembre, c'est férié pour le clergé aussi, alors que même les grandes surfaces sont ouvertes...
    On ne commente même pas le "papotage" (liturgie de la parole ?) avant la kermesse !

    Page de l'organisateur de l'hérésie liturgique :
    https://www.facebook.com/daniel.feuilleuxgerault?fref=search&__tn__=%2Cd%2CP-R&eid=ARCE3hOV3PoDwkhrtKjABNAh_QsfAhCQ6Y_IqLOA4aGYe7MNN4j4rh8TEXRuN37JH7d4EUMEc-AaHA8y

  • Si vous remontez plus haut sur la page de ce "semi-permanent pastoral" de la paroisse cathédrale d'Evreux et "aumônier" de l'EHPAD Saint-Michel, vous admirerez aussi de magnifiques "patchworks"... à l'occasion du Téléthon ! (sic)
    Esprit Gaillot, quand tu nous tiens !

    https://www.facebook.com/106793834094016/photos/a.107747500665316/131980541575345/?type=3&theater

  • Pourquoi la Secrète parle-t-elle des sacrifices (au pluriel)? A moins qu'on parle de tous les sacrifices offerts sur les autels. Mais habituellement, l'oraison vise toujours le sacrifice de la messe en cours: ce serait ici une exception? toutes les traduction donnent le singulier.

  • On trouve "sacrificia" dans quelques autres oraisons (secrète du dimanche après l’Ascension, postcommunion de la messe des défunts, postcommunion des docteurs de l’Eglise) et surtout, tous les jours, dans la première oraison du Canon : « Te igitur clementissime Pater, (…) supplices rogamus ac petimus, uti accepta habeas, et benedicas haec † dona, haec † munera, haec † sancta sacrificia illibata, »

    Au pluriel, le mot fait d’abord référence aux offrandes consacrées, celles qui étaient la matière des sacrifices de l’ancienne Alliance, et qui étaient jadis représentées par les offrandes que les fidèles apportaient à l’offertoire pour l’Unique Sacrifice.

    Sous réserve d'une meilleure explication.

  • Oulàlà! mais oui, le début du Canon! là je suis impardonnable. Merci, vos explications me paraissent justes. Il faudrait donc traduire sacrificia par offrandes.

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