Antonio Spadaro, confident, ami et grand thuriféraire de François, et directeur de la Civilta cattolica, ne craint pas de comparer ceux qui ont jeté les statuettes de Pachamama dans le Tibre aux terroristes de l’Etat islamique :
"L’opération de l’Etat islamique qui fut définie comme « la plus grande démolition d’idoles païennes de l’époque moderne ». Les miliciens ont justifié leur action en affirmant qu’ils devaient « détruire les idoles en tant que représentations diverses de Dieu »."
Sans doute ne se rend-il pas compte qu’en écrivant cela il confirme que les statuettes sont donc bien des idoles (et qui ont avec les statues détruites par l’Etat islamique cet autre point commun qu’il s’agit de copies).
Or les responsables du Vatican ne cessent de répéter à qui veut les entendre que ce ne sont pas des idoles… Et qu’il n’y a rien eu d’idolâtrique nulle part à Rome ces jours-ci, et le chef du dicastère de la Communication, l’ineffable Paolo Ruffini, a martelé :
« Il n'y a pas eu de rituel. Il n'y a pas eu de prosternation. Nous avons répété cela ici-même. Il nous faut être rigoureux lorsque nous évoquons ce qui s'est effectivement passé devant des caméras. Nous affirmons que cela n'a pas eu lieu. »
Cela n’a pas eu lieu :