Les Démocrates de Suède (le parti dit « d’extrême droite ») n’a pas fait la percée que laissaient prévoir certains sondages. La formation souverainiste a néanmoins gagné près de 5 points (17,8%) et obtient 62 sièges, derrière le parti social démocrate au pouvoir qui descend au-dessous des 30% pour la première fois en cent ans, et les « Modérés » qui perdent aussi du terrain en descendant en dessous de 20%.
Le bloc de gauche « Rouges-Verts » et l’Alliance de centre-droit se retrouvent à égalité, largement en dessous du seuil de la majorité absolue. C’est pourquoi le Premier ministre sortant social-démocrate a lancé un appel à l’Alliance pour que les deux blocs s’unissent pour gouverner. Jusqu’ici le sujet était tabou. Mais le danger de « l’extrême droite » pourrait conduire la Suède à connaître une « grande coalition ». Ce qui ferait ipso facto des Démocrates de Suède le seul parti d’opposition…
Commentaires
Je me souviens avoir lu ici un article où vous expliquiez que les deux blocs politiques de ce pays avait conclu un accord d'alternance du pouvoir pour empêcher les Démocrates de Suède d'(espérer) accéder au pouvoir... Vaine stratégie politicienne donc, qui semble néanmoins pouvoir trouver un nouveau remède au risque des heures les plus sombres et patin coufin dans cette improbable coalition, si toutefois cette dernière se fait. Mais là encore, vaine stratégie politicienne : démographiquement, la Suède est morte (20% de la population d'origine étrangère...)