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L’effet al-Sissi

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Abba Makarios, l’évêque copte de Minya (l’un des principaux diocèses égyptiens) a refusé la réunion de réconciliation programmée suite aux dernières agressions musulmanes dans le village de Demshaw Hashem.

C’est semble-t-il une première. La coutume en Egypte est qu’après des violences inter-communautaires (qui sont toujours, au moins dans un premier temps, des attaques de chrétiens par des musulmans), on organise une réunion de réconciliation, où chacun promet d’être sage à l’avenir. Réunion qui se solde donc toujours par une victoire des musulmans.

A Demshaw Hashem, ces jours derniers, des musulmans ont attaqué des maisons coptes, toujours sous le même prétexte que les chrétiens prient dans une église construite sans permis. La police a arrêté 19 musulmans, et l’on a donc décidé comme d’habitude de résoudre l’affaire non pas devant la justice mais par une réunion de réconciliation.

L’évêque, soutenu par les associations de fidèles, a dit non. Et il a dit pourquoi : ces réunions permettent aux responsables d’actes violents et criminels d’échapper à la justice, et au lieu d’être punis ils repartent avec un sentiment d’impunité. Makarios invoque au contraire l’urgence d’appliquer avec fermeté la loi selon les principes de pleine égalité de tous les citoyens, comme indiqué à plusieurs reprises par le Président égyptien en personne, Abdel Fattah al Sisi.

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