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Ce 12 octobre restera le jour où 20 Etats membres de l’UE auront abandonné leur souveraineté judiciaire. C’est un nouveau pan de la souveraineté qui s’écroule, et pas le moindre. Mais c’est évidemment dans la logique de la reconnaissance de la primauté du droit de l’UE sur le droit national.
Les ministres de la Justice ont en effet entériné ce matin la création d’un parquet européen.
La possibilité de créer ce parquet européen avait été inscrite à l’article 69 du traité de Lisbonne, devenu article 86 du traité sur le fonctionnement de l’UE. En 2013 une loi en ce sens avait été présentée, mais en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres il avait fallu avoir recours à la procédure de la coopération renforcée. La décision avait été prise le 3 avril dernier. Le 5 octobre, le Parlement européen a donné son aval.
Les pays qui ont décidé de ne pas y participer sont le Danemark, qui au traité de Maastricht s’est exempté d’à peu près toutes les politiques européennes, le Royaume Uni et l’Irlande qui se sont exemptés de la politique commune de sécurité et de justice au traité d’Amsterdam, évidemment la Hongrie et la Pologne, mais aussi la Suède, les Pays-Bas et Malte.
A priori, le parquet européen vise à « combattre les infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union », comme dit le traité. C’est-à-dire les fraudes liées au budget européen (aux subventions). Mais le président du Parlement européen a qualifié le vote du 5 octobre de première étape vers un parquet européen aux pouvoirs étendus, et tant Jean-Claude Juncker qu’Emmanuel Macron ont déjà dit haut et fort qu’il faudrait élargir sa mission.
La rédaction de l’article du traité est typique de l’idéologie européiste. Cet article commence par affirmer qu’on peut créer, « à l’unanimité », un parquet européen dont la seule mission sera de « combattre les infractions portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union ». Puis on ajoute que s’il n’y a pas l’unanimité on pourra quand même le créer par une « coopération renforcée ». Puis on ajoute in fine, au §4, que l’on pourra modifier le §1 « afin d’étendre les attributions du parquet européen à la lutte contre la criminalité grave ayant une dimension transfrontière »…
Toutefois, les derniers mots du paragraphe soulignent que pour ce faire le Conseil européen doit statuer à l’unanimité… Comment vont-ils faire pour contourner cette exigence ?
Benoît XIV avait refusé de reconnaître que Charles de Blois eût été canonisé, puisqu’on ne pouvait pas lui fournir de documents qui l’attestent. Le culte du duc de Bretagne était pourtant si répandu et persistant que saint Pie X lui donna officiellement, en 1904, le titre de « bienheureux ».
Depuis lors, il a été établi que Charles de Blois a été canonisé par Grégoire XI en Avignon le 10 septembre 1376, et que le pontife a célébré la messe de canonisation le lendemain 11 septembre dans l’église des dominicains. Puis il a quitté Avignon pour Rome deux jours après, et l’on n’a jamais retrouvé la bulle de canonisation. Mais dès 1380 on voit Du Guesclin, dans son testament, demander qu’on fasse deux pèlerinages pour lui, l’un à « saint Yves de Tréguier », l’autre à « saint Charles de Guingamp ».
On sait que Charles de Blois représentait le « parti français » contre Jean de Montfort qui représentait le « parti anglais », au long d’une longue bataille de succession qui se solda par la mort de Charles de Blois à la bataille d’Auray en 1364.
La réputation de sainteté de Charles de Blois allait conduire inéluctablement à sa canonisation. Le duc Jean IV fit tout ce qu’il put pour empêcher l’enquête, car si Charles de Blois était canonisé il devenait le meurtrier d’un saint… Mais Charles de Blois multipliait les miracles post mortem. Parmi ces miracles il y eut celui de l’image de Dinan. Un franciscain de Dinan avait fait peindre sur le mur de la chapelle des scènes de la vie de saint François. Charles, qui était alors duc de Bretagne en titre, demanda qu’on l’y représentât à genoux devant saint François. Ce qui fut fait. En 1368, Jean IV, duc de Bretagne depuis le traité de Guérande de 1365, réunit la noblesse bretonne à Dinan. Hébergé par les franciscains, il s’irrite de voir représenté son concurrent, qui plus est arborant les armes de Bretagne. Il demande qu’on fasse disparaître cette peinture. On badigeonne aussitôt le portrait avec de la chaux. Le lendemain 2 février, à la messe de la Purification de la Sainte Vierge, le duc constate qu’il a été obéi. Le 3 à l’heure de prime, un franciscain constate que du sang paraît couler de l’endroit où était l’image. Une dizaine de personnes font la même constatation : deux filets rouges sortent de l’image, autour de la poitrine et au niveau du cou (endroits où Charles avait été mortellement blessé). On prévient le duc. Le chevalier Geoffroy Budes se rend sur place, pose son doigt à l’endroit d’où coule le sang et en effet il essuie une goutte de sang, qu’il montre à la foule, convaincu du fait. Ce sont des centaines de personnes qui se réunissent dans l’église, sous les ricanements des Anglais, qui percent le mur pour découvrir la supercherie des franciscains… mais ne trouvent rien d’autre que du mortier.
Jean IV fit sortir les gens de l’église, en fit fermer les portes, et ordonna de détruire la peinture, accusant les franciscains d’avoir causé un scandale passible de mort. Mais les franciscains firent appel à un chevalier anglais qu’ils confessaient et celui-ci, après avoir recueilli les témoignages de tous les frères, réussit à calmer Jean IV. Lequel écrivit au pape Urbain V pour s’inquiéter de l’éventuelle ouverture d’une enquête de canonisation. Le pape lui répondit qu’il n’y avait aucune demande pour l’heure mais que s’il y en avait une il procéderait « comme l’exige le droit et la justice ». Moins d’un an plus tard il ouvrait cette enquête, signalant qu’on l’avait « détourné de cette affaire plusieurs fois ».
(Fête dans les diocèses de Quimper, Vannes et Saint-Brieuc.)
Je reçois un message de Christine Helen, à qui l’on a sans doute fait part de ma note sur « l’ENFANT à naître ».
En mai 2016, un obstétricien a été condamné à six mois de prison avec sursis et 120.000 euros de dommages et intérêts pour « violences involontaires » après son troisième accouchement qui s’est soldé par la mort de l’enfant et des blessures graves sur la mère, tombée dans le coma puis restée hospitalisée pendant trois mois, subissant plusieurs interventions, et gardant les séquelles psychologiques qu’on imagine.
Conformément à la jurisprudence, le médecin a été jugé pour « violences involontaires », puisque l’enfant est mort dans le ventre de sa mère. Il aurait fallu que le même enfant meure hors du ventre de sa mère pour qu’il y ait homicide.
Christine Helen ne supporte pas cette injustice :
Les actes de l'obstétricien qui m'ont gravement blessée et ont entraîné sa condamnation... sont ceux qui ont tué notre enfant. La justice a fait pire que l'obstétricien, car l'obstétricien a certes mal agi, mais à chaud et avec ses propres faiblesses. La justice, à froid (une procédure dure des années), a volontairement discriminé notre enfant en niant la réalité. Elle a restreint l'application du code pénal à l'enfant né vivant. C'est un abus de pouvoir. C'est inhumain. Que tout enfant soit respecté, sans discrimination. Que tuer involontairement un enfant dans le sein de sa mère s'appelle en droit pénal un "homicide involontaire", car c'est la REALITE.
Christine Helen a lancé une pétition. Il est bon de la signer. Mais en sachant qu’elle ne changera rien. Qu’elle ne changerait rien même si elle était signée de millions de personnes. Car si le fait de tuer par accident un fœtus dans le ventre de la femme est un homicide involontaire, il va de soi que le tuer volontairement est un homicide volontaire : ce que sont tous les avortements. Le « droit à l’avortement » interdit que puisse être reconnu l’homicide sur un fœtus, quel que soit son degré de développement (sinon c’est là qu’il y aurait « discrimination »).
Christine Helen vient de mettre à jour sa pétition en demandant aux parents qui ont vécu un drame similaire de lui écrire.
Un lycéen chrétien de 17 ans, Arslan Masih, a été torturé et battu à mort par six policiers, à Jhubhran, près de Sheikhupura, au Pendjab. Parce qu’il avait un différend avec le fils d’un des policiers, dit-on. Un journaliste qui a enquêté sur l’affaire a découvert qu’en fait il subissait des pressions depuis des mois pour se convertir à l’islam mais qu’il refusait obstinément. Cela s’est terminé par une bagarre, puis par la vengeance des musulmans.
La paroisse de la Fraternité Saint-Pierre à Dallas, Mater Dei, a lancé une campagne pour récolter des fonds afin de construire une église. Depuis 1991 (c’était le premier apostolat de la FSSP en Amérique du Nord), la communauté a déjà déménagé deux fois en raison de sa croissance, mais sa troisième chapelle est encore trop petite. Malgré les désormais quatre messes chaque dimanche, célébrées par le curé et ses trois vicaires. Quatre messes qui totalisent en moyenne 1.100 fidèles. Une cinquième messe est prévue…
La Fraternité Saint-Pierre a l’intention de construire une église de 900 places assises, pour un coût de 4,5 millions de dollars. L’objectif est de récolter la moitié de cette somme, car la politique du diocèse est de lancer les travaux quand il a la moitié des fonds nécessaires.
Dans un article d’Euractiv sur les disparités économiques qui s’accroissent entre régions européennes malgré 40 ans d’efforts pour les gommer, on lit ceci :
En 2015, pour la première fois, l’évolution démographique naturelle dans l’UE était négative, c’est-à-dire que le nombre de décès a dépassé le nombre de naissance. Un phénomène qui accentue l’impact des migrations au sein de l’UE et depuis l’extérieur.
Et en ce qui concerne le sujet propre de l’article :
La réduction des disparités économiques entre régions est un objectif de l’UE depuis les années 1970 et est devenue essentielle après l’adhésion de dix anciens États communistes, en 2004 et 2007.
Dix ans après, la priorité a changé. L’évaluation de la Commission indique en effet que si les régions de l’est connaissent, pour la plupart, une croissance plus saine, ce n’est pas le cas des régions du sud. Le PIB par habitant a en effet augmenté dans toutes les régions de l’est de l’Europe entre 2008 et 2015, alors qu’il a chuté dans presque toutes les régions du sud de l’union.
András Aradszki, député à l'Assemblée hongroise et membre du groupe Fidesz-Union civique hongroise, le parti au pouvoir, a ouvertement qualifié hier George Soros de suppôt de Satan, en raison des activités des organisations qu’il finance :
« La plus grande et ultime attaque de Satan contre l’Eglise est une attaque contre la famille. Nous voyons cela dans l’avortement, l’euthanasie, le mariage homosexuel et la théorie du genre. »
George Soros s’attaque en outre à la « grande famille européenne ». Il veut « diluer l’Europe chrétienne » en faisant venir des millions de migrants.
Or, « combattre le plan de Satan/Soros est notre devoir chrétien. Oui, je parle d'une attaque de Satan. D'un bout à l'autre, ils nient ce qu'ils ont prévu de faire, même quand cela devient évident. Ils disent nerveusement : il n'y a pas de quotas, il n'y a pas d'implantation obligatoire, le plan de George Soros n'existe pas... »
Comment le combattre?
« Le rosaire est l'arme la plus efficace contre le mal et elle peut changer le cours de l'histoire. C'est ce dont George Soros va faire l'expérience », a-t-il expliqué.
Non sans appeler ses concitoyens à participer à la « Consultation nationale sur le plan Soros ».
Vendredi, pour la clôture du centenaire des apparitions de Fatima, sera donné en la basilique un concert, par le chœur et l’orchestre Gulbenkian de Lisbonne, sous la direction de Joana Carneiro.
Au programme, notamment, la création de The sun danced (le soleil a dansé) de James MacMillan, qui est le plus grand compositeur de sa génération, et authentiquement catholique.
Il décrit ainsi cette œuvre (qui dure 15 minutes) :
« La première de The sun danced aura lieu à la basilique de Fatima exactement 100 ans après le miracle du soleil. Les événements miraculeux ont rendu célèbre dans le monde entier cette petite ville portugaise anonyme, et ont donné lieu à un incroyable phénomène spirituel qui se poursuit. Les textes sont pris des apparitions de l’Ange et de la Vierge ainsi que de propos avérés de personnes de la foule présente au Miracle du soleil. L’œuvre est écrite en trois langues – latin, anglais et portugais – et comprend également des textes d’hymnes associées à Fatima – Sanctissimae Trinitatis et Ave Theotokos. »