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  • L’Immaculée Conception

    « Chantons tous une hymne de victoire pour les merveilles de notre Dieu qui de son bras puissant a sauvé Israël en se couvrant de gloire. »

    Anne, en ce jour nous célébrons ta Conception, car, délivrée des liens de la stérilité, tu as conçu la Vierge, offrant un abri à celui que nul espace ne contient.

    Exauçant la prière de tes justes aïeux, Seigneur, tu accomplis ce que te demandaient tes saints ancêtres et leur as accordé comme fruit de leurs entrailles ta Mère immaculée.

    Anne dans sa gloire maintenant conçoit puis enfantera la Vierge pure qui, à son tour, en la chair doit concevoir et enfanter le Seigneur incorporel, le Christ, suprême bonté.

    La montagne sainte que d'avance en l'Esprit le Prophète a vue et dont s'est détachée une pierre pour briser les temples des faux dieux par divine puissance, c'est toi, ô Vierge immaculée.

    « Dans l'abîme jadis fut culbutée par la puissance invincible toute l'armée de Pharaon, et maintenant le Verbe fait chair a supprimé le poids de nos péchés, le Seigneur que nous glorifions, car il s'est couvert de gloire. »

    La joie du monde en ce jour est annoncée, elle change en allégresse les douleurs maternelles : la stérilité de la nature désormais deviendra mère de beaucoup d'enfants, comblée par les œuvres de la grâce de Dieu.

    L'agréable palais qui recevra le Christ, le sublime ciel plus vaste que les cieux en ce jour commence d'exister comme effet d'une prière et comme résultat d'une promesse inébranlable à jamais.

    La pourpre du Christ en ce jour est annoncée : toute pure, elle est tissée dans un sein stérile ; c'est d'elle que le Roi de la création viendra au monde en toute sa splendeur, portant la nature des mortels.

    En toi, Dame souveraine, au plus haut point la nature humaine trouve sa joie et sa fierté, proclamant l'étrange merveille de ta pureté et, dans l'allégresse te chantant, te glorifie, Epouse de Dieu.

    Liturgie byzantine, canon des matines, 1ère ode

    (NB. Dans le calendrier byzantin, la fête de "la Conception de sainte Anne mère de la Théotokos" est le 9 décembre)

  • Cæli enarrant gloriam Dei (ps. 18*) ou : Ad orientem

    Ce matin en disant l’office je voyais à l’horizon le noir de la nuit se transformer en une écharpe bleu foncé, qui s’éclaircit lentement, et peu à peu se mit en place un somptueux décor de nuages qui se colorait en rose et orangé sur le ciel devenu améthyste. Et cela au fil des antiennes des laudes : « Ecce in nubibus cæli… » Voici que dans les nuées du ciel le Seigneur viendra avec grande puissance, alléluia… Voici qu’il apparaîtra, le Seigneur, il ne nous trompera pas ; s’il prend son temps, attends-le, car il viendra et il ne tardera pas… Voici que notre Seigneur viendra avec puissance, et il illuminera les yeux de ses serviteurs, alléluia.

    Peu à peu la lumière se faisait plus vive, les couleurs s’éclaircissaient, le décor était de plus en plus triomphant, écrin de couleurs éclatantes et trône impérial, n’attendant plus que le Souverain, le Soleil de gloire.

    C’était l’heure de prime. Et à l’instant même où je dis l’antienne de prime :

    Ecce in nubibus cæli Dominus veniet cum potestate magna alleluia,

    à cet instant même le soleil parut. Et immédiatement, tout le décor fut balayé comme par un grand coup de pinceau instantané, il fut tout entier englouti dans la lumière, tout l’horizon fut embrasé et il n’y avait plus qu’une seule couleur, celle du cœur de la flamme.

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    * Psaume 18

    Cæli enárrant glóriam Dei * et ópera mánuum ejus annúntiat firmaméntum (…)
    In sole pósuit tabernáculum suum * et ipse tamquam sponsus procédens de thálamo suo
    Exsultávit ut gigas ad curréndam viam * a summo cælo egréssio ejus
    Et occúrsus ejus usque ad summum ejus * nec est qui se abscóndat a calóre ejus

    Les cieux racontent la gloire de Dieu, et le firmament annonce les œuvres de ses mains. (…)
    Dans le soleil il a planté sa tente ; et il est lui-même comme un époux sortant de sa chambre nuptiale.
    Il a bondi comme un géant pour parcourir son chemin. Son départ est de l’extrémité du ciel,
    Et son arrivée à l’extrémité du ciel ; personne n’est à l’abri de sa chaleur.

  • Deuxième dimanche de l’Avent

    Dimanche dernier nous entendions mainte parole de pénitence et d’avertissement, nous entendions le grondement du tonnerre annonçant le retour du Seigneur pour juger le monde. Aujourd’hui nous entendons seulement des messages joyeux. Nous pouvons les résumer dans cette parole : voici venir le royaume de Dieu. Nous savons déjà ce qu’il faut entendre par ce mot. Le royaume de Dieu a sa manifestation extérieure dans l’Église, l’Épouse du Christ ; dans nos âmes, c’est la vie divine ; du point de vue du Christ, c’est son corps mystique. C’est ce royaume de Dieu que veut instaurer le Seigneur qui va venir. Aujourd’hui nous devons apprendre de nouveau à apprécier le grand bonheur de faire partie du royaume de Dieu. Ce dimanche est une fête du royaume de Dieu. La liturgie nous le montre d’abord dans le symbole de Jérusalem.

    Jérusalem. — Aujourd’hui, l’Église occidentale se rend à la messe à « Jérusalem ». L’église de station, « Sainte-Croix de Jérusalem » était considérée par les chrétiens de Rome comme leur Jérusalem.

    Que signifie pour nous Jérusalem ? Dans les fouilles des cités antiques, il n’est pas rare de découvrir un certain nombre de couches superposées. La ville a été détruite par la main des ennemis et sur ses fondements on en a bâti une nouvelle ; aujourd’hui les fouilles font apparaître ces couches différentes, on trouve pour ainsi dire des villes superposées. Notre Jérusalem présente trois ou même quatre de ces couches.

    Nous voyons d’abord apparaître la Jérusalem du pays de Judée, cette ville vénérable où le Seigneur Jésus a commencé sa mission de Rédempteur, où il a souffert, où il est mort. C’est la Jérusalem juive pour laquelle nous devons avoir un grand respect. Celui qui a le bonheur de faire un pèlerinage en Terre Sainte pénétrera avec un frisson dans cette ville.

    Pourtant cette Jérusalem est périmée. Sur ces fondements, une autre Jérusalem s’est bâtie : la Jérusalem des chrétiens qui est le royaume de Dieu sur la terre, la sainte Église. Cette Jérusalem est toujours debout, c’est elle que le divin Roi doit visiter à Noël. Nous comprenons maintenant pourquoi, dans cette semaine, on nous parlera tant de Jérusalem. Nous devons commencer dès maintenant nos préparatifs pour la visite du grand Roi. Nous devons orner cette Jérusalem et lui donner sa parure de fête. Nous devons mettre en état les chemins et les rues pour que le Sauveur puisse venir. Maintenant aussi, nous comprenons la parole du Précurseur : « Préparez les voies du Seigneur, rendez droits ses sentiers, toute vallée sera comblée et toute montagne sera abaissée ». Quel message nous apporte donc, aujourd’hui, notre sainte Mère l’Église ? Le Seigneur vient dans la Jérusalem des chrétiens, dans l’Église.

    Mais cette ville a encore un troisième étage. Au-dessus de la seconde Jérusalem s’en élèvera une troisième, la Jérusalem céleste, quand les temps seront accomplis.

    L’Église pense déjà à cette Jérusalem dans ses chants. Dans l’Avent nous attendons aussi le Sauveur qui doit venir au dernier jour pour nous introduire tous dans la Jérusalem céleste.

    Enfin nous pouvons découvrir une quatrième Jérusalem, c’est notre âme. Le Roi veut aussi faire son entrée dans cette Jérusalem et c’est cette Jérusalem qu’il nous importe spécialement d’orner et de préparer — cela aussi est une tâche de l’Avent.

    Au point culminant du Cycle de Noël, à l’Épiphanie, l’Église nous annoncera le message de joie : « Illumine-toi Jérusalem, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. » C’est là le but. Aujourd’hui, pour recevoir la visite du grand Roi, nous devons faire des préparatifs dans Jérusalem. C’est la tâche de cette semaine. L’Église dit dans son oraison : « Éveille nos cœurs pour préparer les voies à ton Fils unique, afin que nous puissions le servir avec un cœur purifié ». Nous devons préparer cette Jérusalem en lui donnant les ornements des jours de fête, nous devons construire des routes afin que l’Époux puisse venir. Au temps de l’empire romain, les empereurs aimaient à se rendre de ville en ville et à les visiter, on appelait ces visites : épiphanie ou parousie. C’était pour les villes honorées de cette visite un événement capital ; des mois entiers, on faisait des préparatifs, on construisait des rues... Faisons de même dans la Jérusalem de notre âme.

    Dom Pius Parsch

  • EU Women Caucus

    Le soir du 2 décembre dernier, Stefano Sannino, le représentant permanent de l’Italie auprès de l’Union européenne, recevait dans sa résidence privée de Bruxelles une brochette de femmes dans le but de lancer un nouveau lobby appelé « EU Women Caucus », quelque chose comme « l’assemblée des femmes de l’Union européenne ».

    Pourquoi l’Italie ? Parce que l’Italie veut laisser une trace de sa présidence de l’UE, qui se termine à la fin du mois et dont on n’a pas entendu parler…

    L’EU Women Caucus est la première organisation transversale interpartis et interinstitutions de toutes les institutions européennes pour la promotion des femmes dans des rôles dirigeants. Elle sera présente au Parlement européen, à la Commission européenne, mais aussi au Conseil de l’Europe et dans les représentations des Etats membres de l’UE.

    Son but est de « construire un réseau entre femmes en situation d’influence permettant de maintenir la recherche de femmes dirigeantes au même niveau qu’elle l’est dans les périodes électorales ».

    Et c’est urgent, car il n’y a que 9 femmes sur 28 à la Commission européenne, et le Parlement européen n’a augmenté son nombre de femmes que de 2% aux dernières élections. « A ce rythme-là, il faudra 50 ans pour arriver à l’équilibre de genre. »

    C’est ce qu’on peut lire dans un texte signé des six vice-présidents du EU Women Caucus. Désolé pour le masculin, mais de façon tout à fait étrange il se trouve que l’une des vice-présidentes est un homme. Et a priori il ne semble pas que ce communiste grec moustachu soit un transsexuel…

    L’homme donc est Dimitrios Papadimoulis, du parti grec d’extrême gauche SYRIZA. Il est là comme vice-président du Parlement européen. Ce qui pourrait vouloir dire qu’aucune des six femmes vice-présidentes n’aurait voulu co-présider le Caucus ?

    Les autres sont :

    - Iratxe Garcia Perez, socialiste, présidente de la commission du Parlement européen des droits de la femme et de l’égalité des genres ;

    - Helga Stevens, vice-présidente du groupe des conservateurs et réformistes ;

    - Sophie in t’Veld, vice-présidente du groupe libéral et vice-présidente de l’intergroupe pour les droits LGBT (le plus important intergroupe du Parlement européen) ;

    - Lara Comi, vice-présidente du groupe PPE ;

    - Maria Joao Rodrigues, vice-présidente du groupe socialiste.

    Tous ces co-présidents (encore une fois, c’est la grammaire française qui est affreusement machiste, je n’y peux rien) sont des députés du Parlement européen. Le texte est également signé par Margrethe Vestager, commissaire à la concurrence (un commissaire à la concurrence qui est le chef de la gauche radicale danoise…), et par l’hôte italien Stefano Sannino, qui est donc censé représenter les représentations nationales. Reste qu’il n’y a personne du Conseil de l’Europe.

    Sur son site internet qui se réduit pour le moment à une simple page avec la « Déclaration de mission », on peut lire qu’une « première étape sera d’améliorer l’équilibre de genre au sein des institutions européennes ». Première étape ? Et la seconde, c’est d’en prendre le contrôle ? Et la troisième, de supprimer les hommes ?

    Il faudra bien un jour, mais ce jour n’arrivera pas de sitôt, qu’un responsable politique, de préférence une femme, dise haut et fort que le fondement du combat de ces idéologues sexistes est la haine de la famille. Car il est clair que ce qu’elles ne supportent pas, c’est que des femmes préfèrent s’occuper de leurs enfants que d’aller faire le guignol dans des hémicycles.

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    On peut voir que la réunion était en fait cornaquée par l’ineffable Viviane Reding, qui est toujours vice-présidente de la Commission, chargée (par antiphrase) de la Justice, des Droits fondamentaux et de la Citoyenneté.

  • Un président normal

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    Non, c’est l’autre, celui du Kazakhstan.

    Celui qui est déguisé, c’est comme d’habitude un Dupond(t).

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  • Pour le sapin…

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    Voici ce qu’on trouve cette année dans les hypermarchés américains Walmart. L’emblème de l’islam, pour accrocher au sommet du sapin de Noël…

    Et c’est lumineux !

    (Via Fdesouche)

  • Il y a foule à Goa pour saint François Xavier

    On estime à 200.000 le nombre de fidèles qui se sont rendus dans la cathédrale de Goa, en Inde, le 3 décembre, pour vénérer les reliques de saint François Xavier le jour de sa fête. Il y a eu ce jour-là 12 messes, la première à 4 heures du matin…

    L’exposition des reliques de saint François Xavier (« Goencho Saïb », en konkani, c’est-à-dire « le monsieur", voire "le seigneur de Goa ») a lieu tous les dix ans. Elle a commencé le 22 novembre et s’achèvera le 4 janvier. En 2004, il y avait eu 2,5 millions de pèlerins. Un nombre qui pourrait être doublé cette année. Car on assiste à un « grand réveil spirituel à travers la catéchèse, qui anime la formation de la foi dans la famille et favorise la construction de petites communautés chrétiennes », dit le P. Mario Saturnino Dias, directeur du centre missionnaire de l’archidiocèse.

  • Attention, haute théologie

    François, dans son discours officiel (et non dans des propos improvisés) à la Commission théologique internationale, hier 5 décembre :

    « Dans la composition toujours plus diversifiée de la Commission, je tiens à souligner la plus grande présence des femmes – mais pas encore tant que cela… Elles sont les fraises du gâteau, mais nous en voulons plus ! »

  • Saint Nicolas

    Dans son Année liturgique, dom Guéranger cite le répons suivant :

    . Ex ejus tumba marmorea sacrum resudat oleum, quo liniti sanantur caeci : * Surdis auditus redditur : et debilis quisque sospes regreditur. . Catervatim ruunt populi cernere cupientes quae per eum fiunt mirabilia. * Surdis bilis quisque sospes regreditur auditus redditur : et debilis quisque sospes regreditur.

     . De son tombeau de marbre, découle une huile sacrée qui guérit les aveugles dont les yeux en sont oints, * Rend l’ouïe aux sourds, et remet en santé tous ceux qui sont débiles. . Les peuples courent en foule, empressés de voir les merveilles qui se font par l’entremise de Nicolas. * Cette huile rend l’ouïe aux sourds, et remet en santé tous ceux qui sont débiles.

    Après avoir cité d’autres textes liturgiques sur saint Nicolas, il donne aussi la séquence qui fut la plus populaire, et qui a servi de type à de nombreuses autres. Or cette séquence fut souvent incluse dans le répons Ex ejus tumba, qui était le dernier des matines. C’est ce que l’on voit par exemple dans le manuscrit slovaque ci après (Bratislava IIb). Le répons Ex ejus tumba commence à la fin de la première page (le E en bleu). La séquence commence à la deuxième page (S rouge), et se poursuit sur la page suivante où chaque vers commence par une lettrine. Le dernier mot est « sospes » qui renvoie à la fin du répons : « sospes egreditur ».

    Sospitati dedit aegros olei perfusio.
    Nicolaus naufragantum adfuit praesidio.
    Relevavit a defunctis defunctum in bivio.
    Baptizatur auri viso Judaeus indicio.
    Vas in mari mersum, patri redditur cum filio.
    O quam probat Sanctum Dei farris augmentatio !
    Ergo laudes Nicolao concinat haec concio.
    Nam qui corde poscit illum, propulsato vitio, sospes regreditur.

    Les malades sont rendus à la santé par l’huile miraculeuse. Au milieu du naufrage, Nicolas est d’un puissant secours. Il ressuscite du tombeau un mort étendu sur le chemin. Un juif aperçoit de l’or, et demande le Baptême. Nicolas retire de l’eau le vase et l’enfant qu’il rend à son père ! Oh ! qu’il parut bien le Saint de Dieu, quand il multiplia la farine dans la disette ! Qu’ainsi les louanges de Nicolas soient chantées en cette assemblée. Car quiconque le prie de cœur, met le vice en fuite, et s’en retourne guéri.

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  • Sourire arc-en-ciel

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    Le 25 novembre, alors qu’il allait prononcer son discours au Parlement européen, François s’est fait remettre une écharpe arc-en-ciel par la Verte Ulrike Lunacek, auteur du célèbre rapport contre l’homophobie, elle-même lesbienne militante, co-présidente de l’intergroupe du Parlement européen sur les droits LGBT, et aujourd’hui, en outre, vice-présidente du Parlement européen (même s’il y a 14 vice-présidents, c’est un titre qui compte, surtout pour le lobbying LGBT). Le cadeau se fait sous le regard attendri de Martin Schulz, le président socialiste du Parlement européen, co-auteur du discours du pape si l’on en croit l’Osservatore Romano. François est ravi.