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  • Les fantasmes de François

    "Benoît et moi" pointe très exactement le problème.

    (Il se montre médiatiquement moderne et mondain à l’extérieur – qui suis-je pour juger ? - et à l’intérieur c’est un implacable prédicateur du XIXe siècle, passant son temps à fustiger ses ouailles.)

  • Saint Boniface

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    (Extrait du Dictionnaire historique et biographique de Ladvocat, édition 1822. Voir aussi et d'abord la catéchèse de Benoît XVI.)

  • Manuel Valls dit n’importe quoi

    A propos de Mehdi Nemmouche et de ses semblables, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré :

    « Nous pouvons déchoir de la nationalité ceux qui s’attaquent aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n’y a pas de tabou. »

    C’est ce qu’en 2010, député d’opposition, il appelait un « débat nauséabond et absurde ». Mais aujourd’hui il doit montrer qu’il est un dirigeant ferme et intrépide.

    Sauf que, non, nous ne pouvons pas.

    Pour déchoir quelqu’un de la nationalité française, il faut que cette personne ne soit pas née française mais ait acquis la nationalité française. Or la (quasi ?) totalité des jihadistes, à commencer par Mehdi Nemmouche, sont nés français, puisqu’on distribue la nationalité française à tout le monde depuis très longtemps : ses parents étaient déjà français.

    La possibilité est même encore plus restreinte que cela : il faut que les faits reprochés se soient produits avant l’acquisition de la nationalité française ou dans les dix ans qui ont suivi.

    Donc même Manuel Valls ne peut pas être déchu de la nationalité française pour incompétence notoire et démagogie aiguë…

  • Le Bavarois du PPE

    Le député européen bavarois Manfred Weber, 41 ans, a été élu président du groupe PPE au Parlement européen. Il était évidemment le seul candidat, conformément à la conception de la démocratie qui règne dans les institutions européennes.

    Le groupe PPE n’a plus que 221 députés contre 273 dans le Parlement précédent. Les plus nombreux sont de loin les Allemands (CDU-CSU) : 34, devant les Français (UMP) : 20.

    D’autre part, Martin Schulz, ancien président du groupe socialiste, président sortant du Parlement, et chef de file européen des socialistes aux dernières élections, donc "candidat à la présidence de la Commission européenne", apporte son soutien à la candidature de Jean-Claude Juncker, qui était et est toujours le candidat du PPE.

  • Saint François Caracciolo

    Le XVIe siècle avait entendu à son début le plus effroyable blasphème qu’on eût proféré contre l’Épouse du Fils de Dieu. Celle qu’on appelait la prostituée de Babylone prouva sa légitimité, en face de l’hérésie impuissante à faire germer une vertu dans le monde, par l’admirable efflorescence des Ordres nouveaux sortis de son sein en quelques années, pour répondre aux exigences de la situation nouvelle qu’avait créée la révolte de Luther. Le retour des anciens Ordres à leur première ferveur, l’établissement de la Compagnie de Jésus, des Théatins, des Barnabites, des Frères de saint Jean de Dieu, de l’Oratoire de saint Philippe Néri, des Clercs réguliers de saint Jérôme Émilien et de saint Camille de Lellis, ne suffisent pas au divin Esprit ; comme pour marquer la surabondance de l’Épouse, il suscite à la fin du même siècle une autre famille, dont le trait spécial sera l’organisation parmi ses membres de la mortification et de la prière continues, par l’usage incessant des moyens de la pénitence chrétienne et l’adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement. Sixte-Quint reçoit avec joie ces nouveaux combattants de la grande lutte ; pour les distinguer des autres Ordres déjà nombreux de clercs joignant aux obligations de leur saint état la pratique des conseils, et en preuve de son affection spécialement paternelle, l’illustre Pontife donné au monde par la famille franciscaine assigne à ces derniers venus le nom de Clercs réguliers Mineurs. Dans la même pensée de rapprochement avec l’Ordre séraphique, le saint que nous fêtons aujourd’hui, et qui doit être le premier Général du nouvel Institut, change le nom d’Ascagne qu’il portait jusque-là en celui de François.

    Le ciel, de son côté, sembla vouloir lui-même unir François Caracciolo et le patriarche d’Assise, en donnant à leurs vies une même durée de quarante-quatre ans. Comme son glorieux prédécesseur et patron, le fondateur des Clercs réguliers Mineurs fut de ces hommes dont l’Écriture dit qu’ayant peu vécu ils ont parcouru une longue carrière (Sagesse 4,13). Des prodiges nombreux révélèrent pendant sa vie les vertus que son humilité eût voulu cacher au monde. A peine son âme eut-elle quitté la terre et son corps fut-il enseveli, que les foules accoururent à une tombe qui continuait d’attester chaque jour, par la voix du miracle, la faveur dont jouissait auprès de Dieu celui dont elle renfermait la dépouille mortelle.

    Mais c’est à la souveraine autorité constituée par Jésus-Christ dans son Église, qu’il est réservé de prononcer authentiquement sur la sainteté du plus illustre personnage. Tant que le jugement du Pontife suprême n’a point été rendu, la piété privée reste libre de témoigner à qui la mérite, dans l’autre vie, sa gratitude ou sa confiance ; mais toute démonstration qui, de près ou de loin, ressemblerait aux honneurs d’un culte public, est prohibée par une loi de l’Église aussi rigoureuse que sage dans ses prescriptions. Des imprudences contraires à cette loi, formulée dans les célèbres décrets d’Urbain VIII, attirèrent, vingt ans après la mort de François Caracciolo, les rigueurs de l’Inquisition sur quelques-uns de ses enfants spirituels, et retardèrent de près d’un siècle l’introduction de sa cause au tribunal de la Congrégation des Rites sacrés. Il avait fallu que les témoins des abus qui avaient attiré ces sévérités disparussent de la scène ; et comme, par suite, les témoins de la vie de François ayant disparu eux-mêmes, on dut alors s’en rapporter aux témoignages auriculaires sur le chapitre des vertus héroïques qu’il avait pratiquées, et Rome exigea la preuve, par témoins oculaires, de quatre miracles au lieu de deux qu’elle réclame autrement pour procéder à la béatification des serviteurs de Dieu.

    Il serait inutile de nous arrêter à montrer que ces précautions et ces délais, qui prouvent si bien la prudence de l’Église en ces matières, n’aboutissent qu’à faire ressortir d’autant mieux l’évidente sainteté de François.

    Dom Guéranger

  • Hollande: regardez par ici !

    L’annonce de la « réforme des territoires » par François Hollande n’est à l’évidence qu’une façon de faire parler, pour un temps, d’autre chose que du chômage, de l’insécurité, de l’immigration, de la faillite économique…

    A l’évidence, quand on regarde la carte qu’il nous a pondue, et qui n’a aucun sens.

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    Hollande explique que les régions « sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante ». Et que fait-il ? Il laisse intacts les soi-disant « Pays de la Loire » qui ne ressemblent à rien, et la Bretagne, toujours amputé de la Loire-Atlantique alors même que Jean-Marc Ayrault était favorable au retour de ce département dans sa province. On constate que le Nord-Pas-de-Calais, et d’autres, restent soi-disant « à l’étroit »… Tandis que plusieurs regroupements ne correspondent à rien.

    Plus important en fait est le projet de noyer définitivement les communes dans des intercommunalités qui devront avoir au moins 20.000 habitants et qui disposeront de l’essentiel des pouvoirs attribués aux communes ; et d’enlever aux conseils généraux l’essentiel de leurs attributions, pour les attribuer soit aux régions soit aux intercommunalités, et supprimer les conseils généraux, devenus conseils départementaux, en… 2020. Parce qu’il croit qu’il sera toujours là en 2020, avec sa « majorité » socialiste…

    En attendant, tout le monde n’est pas content dans la majorité, et il est significatif que le premier parti à avoir manifesté son mécontentement, de façon immédiate, a été le parti radical de gauche, le seul allié du PS.

  • En Afghanistan

    Le Père Alexis Prem Kumar, directeur du Service jésuite pour les réfugiés, a été enlevé en Afghanistan alors qu’il se trouvait en visite dans une école dans le village de Sohadat, à 25 Km d’Hérat.

    Il y a beaucoup d’enlèvements d’étrangers en Afghanistan, et le supérieur de la mission jésuite d’Hérat ne sait pas si les ravisseurs sont des talibans ou de simples bandits.

    (A vrai dire je ne savais pas qu'il pût y avoir officiellement une mission jésuite en Afghanistan...)

  • En Corée du Nord

    Un pasteur baptiste de Corée du Sud, Kim Jeong-uk, a été condamné samedi dernier en Corée du Nord aux travaux forcés à perpétuité. Reconnu coupable de tentative d’établissement d’Eglises clandestines, d’espionnage au profit de la Corée du Sud et de divers autres crimes contre l’Etat nord-coréen, il méritait la peine de mort, mais ses aveux circonstanciés le font échapper à la peine capitale…

    Kim Jeong-uk s’occupait en fait, en Chine, de groupes de réfugiés de Corée du Nord qui réussissent à franchir la frontière chinoise. Il semble qu’il soit passé en Corée du Nord pour voir ce que devenait un groupe de femmes qui avaient choisi de retourner dans leur pays.

  • Le temps continue de se couvrir en Indonésie

    Le développement des mouvements islamistes fait que l’Indonésie ne peut désormais plus être qualifiée de pays de l’islam tolérant. En dehors même de la province d’Aceh où la charia est officiellement appliquée, on note presque chaque jour des actes d’intolérance envers les chrétiens. Dans le district de Cianjur, à 90 km de la capitale Djakarta, les autorités locales viennent de fermer sept églises protestantes sous prétexte qu’elles n’étaient pas construites selon les règles exigées par le fameux IMB. Or ces églises existent depuis des décennies, et le permis de construire IMB a été édicté en 2006…

  • Eradiquer le virus chrétien

    A Loynam, dans le district de Nong, province de Savannakhet, au Laos, habite un homme du nom de Sort, qui s’est converti au christianisme il y a un an, et qui est le seul chrétien du district. Craignant la diffusion du christianisme « comme un virus », les autorités de police se sont rendues à son domicile le 15 mai, lui intimant l’ordre d’abandonner la foi, le menaçant de le chasser et de confisquer ses biens. L’homme a répondu : « J’ai choisi la foi chrétienne et je n’ai enfreint aucune loi. ». Les agents, après de nombreuses tentatives de persuasion ayant échoué, l’ont arrêté le 29 mai. Ils l’ont d’abord attaché à un poteau, le tournant en dérision et lui demandant une dernière fois d’abjurer sa foi, puis ils l’ont mis en prison.