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  • Ma conférence du 24 juillet

    On trouvera le texte de ma conférence de l’université d’été « Jean-Paul II avait détruit à la racine l’idéologie du genre » dans la colonne de droite, rubrique "mes conférences".

    Ou en cliquant ici.

  • Les médecins canadiens contre l’euthanasie

    Lu sur Gènétique, d’après Lifenews :

    L'Association médicale canadienne (AMC), porte-parole national des médecins au Canada vient de rendre publique les résultats d'un sondage réalisé en ligne sur l'euthanasie, le suicide assisté et les soins de fin de vie. Il en résulte que 71,5% sont d'accord avec la position de l'AMC, opposée à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté. 25,8% désapprouvent cette position, et 2,6% ne se prononcent pas. 

    Les principales raisons avancées pour justifier leur opposition à toute légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté sont les suivantes:

    - "légaliser l'aide médicale à mourir affecterait profondément la confiance que les patients ont dans les médecins et compromettrait la relation médecin-patient".

    - "le rôle des médecins est de guérir, pas de mettre fin à la vie".

    - "la légalisation est une 'pente glissante' et conduirait à un élargissement des conditions et des populations de patients pour qui la mort médicalement assistée peut être appliquée, particulièrement concernant les populations les plus vulnérables"

    - "la légalisation de l'aide médicale à mourir pourrait être utilisée afin de faire des économies au sein du système de santé". 

    Selon le rapport de l'AMC, si la société en arrivait un jour à une légalisation de l'euthanasie, les médecins devraient être exclus de toute procédure visant à réaliser un tel acte.

  • Mosco et le « french bashing »

    François Hollande a officiellement désigné hier Pierre Moscovici comme le prochain commissaire européen français. Théoriquement comme commissaire chargé des questions économiques et monétaires, l’un des postes les plus prestigieux, qui donne rang de vice-président de la Commission. Mais cette nomination, annoncée depuis longtemps, suscite une levée de boucliers un peu partout, particulièrement en Allemagne.

    Hier soir sur France 2, « Mosco » a fait semblant de croire que les Allemands et les autres en avaient contre la France. « Arrêtons le french bashing », a-t-il dit, d’abord pour répondre à la « tendance française » de l’auto-dénigrement, puis en tentant de montrer que la France n’est pas un « mauvais élève » mais a une économie performante, qu’elle est « un pays crédible, un pays sérieux, un pays qui fait des réformes »…

    En réalité, si les Allemands, et d’autres, ne veulent pas de Moscovici, ce n’est pas parce qu’il est français, mais parce qu’il est le représentant de la politique économique désastreuse du gouvernement socialiste, et parce qu’il a été personnellement, comme ministre de l’Economie, le premier responsable de cette politique désastreuse, de la hausse des déficits, de la dette et du chômage, quémandant auprès de la Commission européenne toujours plus d’aménagements et de délais. Un ministre tellement calamiteux que Hollande a dû en changer…

    C’est pourquoi la perspective de voir ce personnage commissaire à l’Economie a conduit les Allemands à l’appeler « Mosco-Witz » : Mosco, c’est une blague… (Le jeu de mots est d'autant plus facile que de fait si Moscovici avait été d'origine "russe" et non "roumaine" il s'appellerait Moscowitz.)

    Il se dit d’autre part que le Parlement européen pourrait bien refuser d’entériner une Commission où Moscovici aurait le premier rôle économique…

  • Bravo la Pennsylvanie

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    Vendredi 18 juillet, la « Jérôme Lejeune Foundation » (américaine) a été invitée à Harrisburg, en Pennsylvanie, à l’invitation du gouverneur de l’Etat Tom Corbett, pour la promulgation de la loi d’éducation prénatale à la trisomie 21, dite « loi Chloé ».

    Cette loi est exactement l’opposé de l’immonde réaction de notre CSA à un clip où l’on voit des enfants trisomiques rassurer une future mère.

    Elle encourage la diffusion d’une image positive des enfants atteints de trisomie, en montrant qu’ils sont un don précieux pour les familles et la société.

    Elle vise à faire en sorte que les femmes enceintes d’enfants atteints de trisomie 21 reçoivent des informations concernant les services et les aides qui pourraient leur être apportés.

    La Fondation américaine Jérôme Lejeune a participé à l’élaboration de cette loi à la demande de Kurt Kondrich, dont la fille Chloé est trisomique, et qui en avait eu l’initiative après avoir vu une loi similaire adoptée dans le Kentucki.

  • Euthanasier les pauvres et les enfants

    Le nouveau ministre de la Santé lituanien, Rimantė Šalaševičiūtė (qui était membre du parti communiste à l’ère soviétique), a déclaré que la Lituanie n'était pas un Etat-providence dans lequel les soins palliatifs pourraient être accessible à tous et que l'euthanasie pourrait être une option pour les personnes qui ne souhaitent pas tourmenter leurs proches en leur imposant le spectacle de leurs souffrances.

    La ministre a également soulevé l'idée de l'euthanasie pour les enfants, soulignant que cette option a été approuvée par la Belgique. Celle-ci pourrait également être appropriée pour la Lituanie après débat public, a-t-elle dit.

    Le Conseil européen a définitivement approuvé l’adhésion de la Lituanie à la zone euro le 1er janvier 2015.

  • Jaurès

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    Il y a cent ans était assassiné Jean Jaurès. Ce jour est donc le point culminant de la célébration délirante de l’idéologue dont (presque) tout le monde se recommande aujourd’hui.

    Le contrepoison est le livre de Bernard Antony, que j’avais analysé dans le numéro 290 de Reconquête. Cet article peut être lu ici.

  • Le cardinal qui ne sait pas

    Le cardinal Hummes, « archevêque émérite de Sao Paulo et l’un des principaux conseillers du chef suprême de l’Eglise catholique », a donné une grande interview à Noticias. Extrait :

    — Si Jésus vivait aujourd'hui, est-ce qu’il serait favorable au mariage gay ?

    — Je ne sais pas. Je ne fais aucune hypothèse à ce sujet. C’est l’Eglise dans son ensemble qui doit répondre. Nous devons prendre soin de ne pas soulever de questions individuellement, car cela finit par créer plus de problèmes pour atteindre une conclusion valable. Je pense que nous devons le faire ensemble, écouter les gens, ceux qui sont concernés, les évêques. C’est l’Eglise qui doit indiquer les chemins, et il doit y avoir un chemin pour tous.

    Précision 1. Le cardinal Hummes, franciscain, est l’homme qui était à côté de François après son élection sur le balcon.

    Précision 2. J’ai un scoop : Jésus est vivant aujourd'hui. Et il condamne tous les faux mariages. Par exemple ici.

  • Saint Ignace de Loyola

    Les différents textes de cette messe rappellent très clairement la vie et les maximes du saint. L’Introït reproduit la grande devise de son institut : « Omnia ad majorem Dei gloriam. — Tout pour la plus grande gloire de Dieu ». A l’Épître, saint Ignace raconte ses labeurs évangéliques et nous exhorte à l’imiter. L’Évangile, récit de la mission des soixante-douze disciples, le range parmi les grands missionnaires qui parcoururent l’univers au nom du Sauveur. Le texte de la Communion est remarquablement frappant : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, et que désiré-je, sinon qu’il s’allume ? » Ignem — Ignace ; il fut un vrai Prométhée qui transmit le feu divin à la terre. Et ce feu, où le recevons-nous de nouveau, lorsque notre cœur est froid ? Dans l’Eucharistie. La Secrète nous dit que Dieu « a placé la source de toute sainteté dans les mystères sacro-saints ».

    Dom Pius Parsch

  • Le nouvel Etat hongrois

    Extrait du compte rendu du discours de Viktor Orban à la 25e université d’été libre de Bálványos, à Tusnádfürdő (Baile Tusnad, Roumanie), devant des milliers d’étudiants roumains d’ethnie hongroise, selon le site officiel du gouvernement hongrois.

    Selon M. Orban, la crise financière de l’Occident en 2008 a induit des changements d’une importance similaire à ceux qui sont survenus après les Première et Seconde Guerres mondiales et en 1990, sauf que dans le cas de 2008 il n’a pas été évident pour les gens qu’ils se réveillaient dans un monde radicalement différent.

    Le Premier ministre a déclaré qu’il y a une course mondiale pour inventer un Etat qui soit le plus adapté à la réussite de la nation. Aujourd’hui, le monde essaie d’appréhender des systèmes qui ne sont pas occidentaux, pas libéraux, peut-être même pas des démocraties, mais qui néanmoins réussissent, et les stars des analystes sont Singapour, la Chine, l’Inde, la Russie et la Turquie, a-t-il dit.

    « En rompant avec les dogmes et les idéologies qui ont été adoptés par l’Occident, nous essayons de trouver la forme d’organisation de la communauté, le nouvel Etat hongrois, qui soit capable de rendre notre communauté compétitive dans la course mondiale pour les décennies à venir », dit M. Orban.

    Nous devons rompre avec les principes et méthodes libéraux d’organisation sociale, a déclaré le Premier ministre, selon qui l’Etat libéral hongrois précédent n’a pas protégé le patrimoine de la communauté, n’a pas engagé le gouvernement hongrois d’alors à accepter que les Hongrois vivant à travers le monde fassent partie de l’Etat, et n’a pas empêché le pays de tomber dans la dette ou protégé les familles de « l’esclavage de la dette ».

    En réponse à la question sur ce qui suit l’Etat nation, l’Etat libéral et l’Etat providence, M. Orban a déclaré que la solution hongroise est l’ère, qui approche, d’un Etat basé sur le travail.

    Les citoyens hongrois attendent des dirigeants de la Hongrie qu’ils développent un nouveau type d’organisation de l’Etat qui, faisant suite l’organisation de l’Etat libéral, rende de nouveau la communauté hongroise compétitive, tous en respectant le christianisme, la liberté et les droits de l’homme, a-t-il dit.

    La nation hongroise n’est pas simplement un groupe d’individus, mais une communauté qui doit être organisée, renforcée et construite, a déclaré le Premier ministre, ajoutant que c’est en ce sens que le nouvel Etat qui se construit en Hongrie n’est pas libéral.

    Le Premier ministre a également mentionné qu’un secteur particulier de la société civile hongroise tente d’empêcher cette forme de construction.

    Selon M. Orban, l’affaire des subventions norvégiennes a également mis en évidence le fait que dans le cas de certaines ONG en vue, nous sommes en fait « face à des militants politiques qui sont payés par des étrangers », qui tentent de faire respecter des intérêts étrangers en Hongrie. Cela doit être clair au moment de réorganiser l’Etat hongrois, a souligné le Premier ministre à l’université libre de Bálványos.

    « C’est pourquoi il est extrêmement justifié que le Parlement hongrois ait formé une commission pour surveiller régulièrement, enregistrer et rendre publique l’influence étrangère », a-t-il ajouté.

  • Fin comme Gribouille

    Les sanctions européennes contre la Russie devraient coûter 40 milliards d’euros cette année, et 50 milliards l’an prochain.

    A l’UE.

    A la Russie, elles devraient coûter 23 milliards cette année et 75 milliards l’an prochain.