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Lundi de la première semaine de carême

La messe de ce jour est la messe du bon pasteur du début du carême, comme il y a une messe du bon pasteur au début du temps pascal, et deux messes du bon pasteur au début du temps après la Pentecôte.

Dans l’évangile, le Fils de l’homme vient dans sa gloire, et il sépare les brebis d’avec les boucs. Les brebis, ce sont les fidèles qui ont été charitables… avec Jésus, c’est-à-dire avec ses membres souffrants. Car l’Eglise est le corps du Christ. « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » De même dit-il aux « boucs » : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » C’est aussi ce qu’entendra saint Paul : « Je suis Jésus que tu persécutes. » En persécutant les chrétiens, Saul persécutait le Christ en son corps qu’est l’Eglise.

Ainsi la si émouvante lecture d’Ezéchiel est-elle un parallèle de la fin de cet évangile : Jésus dit qu’il ira chercher ses brebis, qu’il les rassemblera, qu’il les fera paître dans de bons pâturages et les fera reposer dans un bon bercail…

Les antiennes du Benedictus et du Magnificat résument tout cela :

Veníte, benedícti Patris mei, percípite regnum, quod vobis parátum est ab orígine mundi.

Venez, les bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé depuis la création du monde.

Quod uni ex mínimis meis fecístis, mihi fecístis, dicit Dóminus.

Ce que vous avez fait à chacun des plus petits des miens, c’est à moi que vous l’avez fait, dit le Seigneur.

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