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De « Qui suis-je pour juger ? » à « Bravo ! »

La célèbre phrase de François ne cesse de se répandre et de faire des petits. La dernière extension en date est celle du cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York.

Il a « félicité », comme dit NBC, le tapeur de ballon Michael Sam pour avoir dévoilé son homosexualité :

« C’est bien pour lui. Je n’ai pas de jugement à son égard. Que Dieu te bénisse. La même Bible qui nous enseigne la vertu de chasteté et la vertu de fidélité et le mariage nous dit aussi de ne pas juger les gens. Donc je dis : bravo ! »

Ainsi devient de plus en plus patente la confusion entre les personnes et les actions. Mais si l’on ne peut plus juger les actions parce qu’elles sont accomplies par des personnes, il faut fermer les tribunaux : qui sont les juges pour juger ?

Peu importe Michael Sam. Qu’il fasse ce qu’il veut en effet, et il n’est certes pas question de le juger au for interne. Mais le devoir de l’archevêque est de rappeler que la Bible condamne les actes homosexuels, de Sodome et Gomorrhe à saint Paul en passant par la loi de Moïse (peine de mort), et il est en tout cas de ne pas dire « bravo ».

Un « bravo » qui devient bien sûr le titre de l’article : « Le cardinal Dolan dit bravo au footballeur homosexuel Michael Sam ».

Un « bravo » qui est un nouveau pas dans la dérive.

Un « bravo » qui est d’abord un nouveau cruel et méchant coup de poignard dans le dos des homosexuels catholiques qui s’efforcent de vivre conformément à la morale naturelle et à la foi catholique, et qui sape le travail d’organisations comme Courage.

(Via Rorate Caeli)

Et bien sûr, le livre de Frigide Barjot, la "fille à pédés", qui sort jeudi, s'intitule...

 

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Commentaires

  • La bible n'enseigne pas la fidélité et le mariage ; les évangiles n'incitent pas seulement à la chasteté une élite de prêtres, mais le sacerdoce est universel explique Paul ; de surcroît, la revendication de tel ou tel type de penchant sexuel est une détermination néo-nazie ou identitaire, teintée de consumérisme.

  • On n'a pas besoin de publicité indirectes sur le livre de cette saltimbanque.
    Il serait préférable de mettre en vitrine ceux de Alain Escada,mais évidemment s'il s'agit d'un schismatique....

  • Effectivement le Cl Dolan n'a pas à juger, suivant l'enseignement du Christ, cependant, il a le devoir de discerner si les situations sont conformes ou non aux commandements de Dieu !
    Le discernement n'est pas forcément un promenade de santé : on sait bien où mène la proclamation de la Vérité ! ....et dans le cas présent le Cl semble tout confondre....
    Je vois mal Jésus dire à la prostituée qu'on veut lapider: "Que Dieu te bénisse" (et bravo... à quoi ???) sans lui dire "va et ne pêche plus" !!!
    on aurait presque l'impression que cette déclaration du Cl Dolan est une "espièglerie" à la suite des paroles du pape François !!

  • C'est une femme adultère que les juifs veulent lapider et non une prostituée. Si l'on se réfère à l'ancien testament des juifs, leur législation morale, celle-ci autorise la lapidation des femmes fautives et leur répudiation. Ce qui empêche le jugement dans le christianisme, c'est qu'il n'y a pas d'homme pur ou de femme pure, il n'y a que des pécheurs. Celui qui condamne autrui se condamne lui-même ; il se croit justifié, alors qu'il ne l'est pas.

    - Frigide Barjot est une mondaine et s'en cache à peine ; or jamais aucune religion n'a condamné la société plus radicalement que le christianisme, au grand dam des Romains dont la religion n'est qu'une doctrine sociale.

  • Lapinos vous avez tout à fait raison, je me suis emmêlée les pinceaux avec cette histoire de femme adultère et non prostituée.....merci pour la rectification....c'est très juste ce que vous dites au sujet du jugement sur le prochain.

  • Catho républicaine!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Cela me suffit!!! Cette harpie est indigne du nom de chrétien! Il faut la chasser d'entre nous et ne plus accepter sa présence qui est un scandale permanent pour les âmes...
    N'en parlons plus et écoutons plutôt une vraie femme de bien (qui reste à convertir à la vraie foi) en la personne de Farida Belghoul.

  • Bravo,papy!Madame Farida Belghoul est d'ailleurs imprégnée de christianisme si l'on écoute attentivement son discours.

  • Il y a un point sur lequel Frigide Barjot est dans le vrai : l'Eglise catholique romaine est la matrice des institutions républicaines, en tant que cette Eglise fait prévaloir des valeurs romaines ou platoniciennes sur le christianisme. L'apologie platonicienne de l'homosexualité ou de la pédérastie n'est d'ailleurs pas, sur le plan politique, dénuée de logique.

  • Ajoutons que ce "Qui suis-je pour juger" est typiquement de l'hypocrisie, de la fausse humilité. Parce que, avec les Franciscains de l'Immaculée, tout-à-coup le bon pape juge et frappe sans miséricorde...

    Etrange comportement.

  • Monsieur le loup,quelle est votre autorité pour porter un jugement de valeur et que j'estime téméraire sur notre bon pape François qui est le successeur légitime du prince des apôtres?
    Aimons-le et prions pour lui pour qu'il ne défaille pas!Sa charge est terrifiante et son prédécesseur Benoît l'a tellement mesurée qu'il a démissionné!C'est de plus un homme qui n'a qu'un seul poumon,âgé et fatigué déjà ,on le voit bien avec ses traits cernés!
    François est un brave homme et si erreurs regrettables,il y a ,elle sont dues à son entourage,on sait bien ce qui se passe à Rome depuis le concile Vatican 2,suffit de se remémorer les paroles de Paul VI!

  • Concernant les Franciscains de l'Immaculée, je suis de l'avis d'Ysengrin. Ce sont les actes qui sont jugés, non le Pape. Ce n'est pas la peine d'avoir constamment à la bouche les mots de paix et miséricorde et agir de façon contraire en laissant un Volpi massacrer une communauté florissante et pieuse. On nous l'a déjà faite, la blague du pape prisonnier de son entourage, jamais responsable de rien, jamais au courant de rien (Paul VI a détruit l'Eglise par ses actes, alors que ses discours pouvaient passer pour orthodoxes). Cela ne sert à rien de se lamenter des fumées de Satan quand on a grand ouvert portes et fenêtres.

  • A Amédée.

    Extrait d'une interview du cardinal Maradiaga:

    - Un jour, alors que nous étions à table, j'ai demandé au futur pape s'il avait un seul poumon et si sa santé était affaiblie. Il s'est mis à rire : «Mais non! J'ai eu un kyste dans la zone supérieure du poumon gauche. On me l'a ôté, et c'était bon».

    http://benoit-et-moi.fr/2014-I/actualites/le-cardinal-maradiaga-et-le-theologien-allemand.html

  • Bonsoir,

    De nombreux clercs voudraient réduire le christianisme à une éthique et à une mystique de "l'authenticité individuelle", adaptable et orientable, évolutionniste et immanentiste, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.

    La conscience humaine n'est pourtant pas inerrante, et la personne humaine n'est pourtant pas infaillible...

    Mais ceux qui demain, en voulant mettre en avant leur propre "authenticité individuelle", dévoileront eux-mêmes publiquement leur hétéro-sexualité (bientôt à leurs risques et périls, notamment médiatiques, si cela continue comme c'est parti), auront-ils droit, dans quelques années, aux mêmes encouragements, aux mêmes félicitations, de la part des continuateurs des mêmes clercs ?

    Se poser la question revient à y répondre, car nous sommes en présence d'ecclésiastiques qui sont les adeptes et les apôtres d'une véritable discrimination positive inversée, sur le plan axiologique : les catholiques n'auront-ils pas toujours plus de leçons à recevoir que de leçons à donner, le long de la pente, descendante, de "l'émancipation universelle" ?

    A ce petit jeu là, "l'authenticité individuelle" du catholique pèsera toujours de moins de poids que celle du non catholique, chrétien ou non, croyant ou non, etc.

    Dans cette affaire, résumée en termes psychanalytiques, nous sommes quasiment en présence d'une dévolarisation, sinon d'une diabolisation, de ce que l'on appelle le Surmoi, désormais tenu pour aliénant par principe, même quand il est édificateur, au bénéfice et à destination de la structuration de l'identité et de l'orientation de la personne.

    Je rêve, mais c'est un cauchemar, à des hommes d'Eglise qui se croiront, sincèrement, qui plus est, d'autant plus proches de Jésus-Christ, le jour où ils donneront leur bénédiction à n'importe quelle manifestation de libre accès, de libre échange, ou de libre usage, au sein de, ou entre, telles ou telles "authenticités individuelles."

    Bonne nuit.

    A Z

  • Daoudal,on nous affirme depuis un an que le pape François a subi l'ablation du lobe supérieur du poumon droit à l'âge de vingt ans.
    Où est donc la vérité?S'agit-il d'une boutade?
    En tout cas,il paraît bien fatigué.
    Prions pour lui.

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