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  • Le patriarche assyrien répond au patriarche chaldéen

    Le patriarche de l’Eglise assyrienne d’Orient, Mar Dinkha IV, a répondu au patriarche de l’Eglise chaldéenne, S.B. Louis Raphaël I Sako, qui à l’occasion de son 78e anniversaire demandait l’ouverture d’une discussion entre les deux Eglises en vue de leur réunification.

    Mar Dinkha IV – depuis sa résidence de l’Illinois - répond par des remerciements chaleureux au patriarche irakien et à « tous les fils et filles de l’Eglise chaldéenne ». Il se dit « très heureux » de cette demande de « renouveler le dialogue » dans le but de retrouver l’unité et d’être plus proches les uns des autres « comme fils et filles d’une même nation ». Et il espère que lors d’une prochaine rencontre pourra être mise en place une « commission mixte » pour avoir des discussions sur une action commune.

  • L’anarchie dans l’Eglise, suite

    Il n’y a toujours aucune réaction magistérielle à l’annonce de l’archidiocèse de Fribourg-en-Brisgau que les divorcés remariés pouvaient recevoir la communion eucharistique. (Ce qui est pourtant une gravissime rupture de la communion catholique.)

    On découvre à cette occasion que dans ce diocèse les divorcés remariés ont droit à une bénédiction à l’église, "avec remise de cierge"…

    Mgr Zollitsch donnera une conférence de presse demain « sur le pontificat de François et les questions actuelles dans l’Eglise catholique »…

    (Rappel : "L'Église, qui ne peut s'opposer à la volonté du Christ, maintient fermement le principe de l'indissolubilité du mariage, tout en entourant de la plus grande affection ceux et celles qui, pour de multiples raisons, ne parviennent pas à le respecter. On ne peut donc admettre les initiatives qui visent à bénir des unions illégitimes." Benoît XVI aux évêques français, à Lourdes, le 14 septembre 2008.)

  • Saint Denis

    Saint Denis fut le premier évêque de Paris, et sainte Geneviève fit édifier une église sur son tombeau, à… Saint-Denis.

    La confusion entre cet évêque martyr et saint Denys l’Aréopagite, philosophe converti par saint Paul et devenu premier évêque d’Athènes, remonte au IXe siècle, lorsque les écrits de saint Denys (on dit aujourd’hui le pseudo-Denys, car les œuvres qui portent cette signature ont été écrites plus tard) arrivèrent à l’abbaye de Saint-Denis, où elles furent l’objet de grandes études, et le point de départ d’études grecques. On a même des documents des XIIe-XIIIe siècles qui montrent que le monastère célébrait la fête de saint Denis en grec.

    Il est étonnant de constater que l’Orient a fait sienne la confusion entre les deux Denis (ou plutôt les trois Denis) au même moment, à partir du IXe siècle, signe d’une relation vraiment étroite entre les clercs d’Athènes et de Paris à cette époque.

    Depuis quelques années, des orthodoxes célèbrent un office à la basilique de Saint-Denis le jour de sa fête dans leur calendrier.

    Il est remarquable de voir certains orthodoxes tenir à ce que saint Denys l’Aréopagite soit le même que saint Denis de Paris. De son côté, la liturgie latine a en quelque sorte consacré l’assimilation entre les deux saints en choisissant comme épître de sa messe le passage de la conversion de Denys l’Aréopagite par saint Paul.

    Mais, quelle que soit l’aversion qu’on puisse avoir pour l’hyper-critique historique rationaliste, il n’est hélas pas possible que l’Aréopagite ait été évêque de Paris, car il est établi (depuis au moins saint Grégoire de Tours, au VIe siècle…) que Lutèce a été évangélisée au IIIe siècle. L'Aréopagite aurait eu au moins 200 ans. (Et ses oeuvres n'étaient pas encore écrites...)

  • Les ignares vous informent

    On me dit qu’hier soir sur TF1, le lecteur de prompteur a dit qu’il y avait des chrétiens en Syrie depuis 1.400 ans.

    En bref, le scripteur de prompteur confond les chrétiens et les musulmans…

  • L’Eglise arménienne va canoniser les martyrs du génocide

    Le Synode de l’Eglise apostolique arménienne s’est tenu du 24 au 27 septembre dernier au « Saint-Siège d'Etchmiadzine », en Arménie. C’était la première fois depuis 1671 que tous les évêques arméniens, sous la présidence de leurs deux « catholicos » (d’Arménie, et de Cilicie) y compris de la diaspora, étaient réunis.

    Le Synode a arrêté le principe de la canonisation collective des victimes du génocide et a demandé au « comité de la sainteté » de continuer à étudier la question. La canonisation pourrait avoir lieu en 2015, pour le centième anniversaire du génocide.

    La décision est d’autant plus historique que l’Eglise apostolique arménienne n’a pas procédé à des canonisations depuis le VIe siècle…

    L’affaire ne passe pas inaperçue en Turquie, où elle fait l’objet de nombreux articles dans la presse. Le projet est considéré comme une attaque « politique » majeure contre la Turquie qui n’a toujours pas reconnu le « soi-disant génocide arménien ».

  • Les catholiques vietnamiens ne se laissent pas faire

    Les médias gouvernementaux continuent leurs attaques contre le diocèse de Vinh, parce que l’évêque a osé protester contre le maintien en prison de deux catholiques emprisonnés sans motif. Les catholiques manifestant sans désemparer leur soutien à l’évêque et aux deux personnes emprisonnées, les autorités ont lancé des exercices anti-émeute mobilisant des milliers de policiers, d’étudiants et de membres d’organisations paramilitaires, afin d’intimider la population. Et le temps s’y est mis, avec un typhon qui a ravagé la région, coupant les routes et l’approvisionnement électrique, détruisant des milliers de maisons sans épargner les églises…

    Et pourtant, ils étaient pas moins de 50.000 fidèles, dimanche, à la paroisse de Thuan Nghia, pour une manifestation pacifique, marquée par une messe concélébrée par 20 prêtres, pour demander la libération des prisonniers et le respect de la liberté religieuse.

    (Asianews)

  • Serait-ce l'ouverture du règne de l’anarchie totale dans l’Eglise ?

    Le Bureau pastoral du diocèse de Fribourg-en-Brisgau vient d’envoyer aux prêtres du diocèse un document intitulé « Lignes directrices pour la pastorale », dans lequel il est indiqué que les divorcés remariés peuvent bénéficier des sacrements, y compris de l’eucharistie. Au cas par cas, après un entretien avec le clergé qui aura montré la foi de ceux qui demandent les sacrements. Ils devront convaincre que le retour avec le premier partenaire n’est pas possible, se repentir de leur culpabilité dans la séparation, et… être conscients de leur « nouvelle obligation morale » avec le nouveau partenaire. Sic.

    Il s’agit simplement de l’attitude humaine qu’avait Jésus, ose commenter le chef de la pastorale diocésaine : « La fidélité et la miséricorde de Dieu est aussi pour ceux dont le plan de vie a échoué. »

    Contrairement à ce que tente de faire croire l’archidiocèse (ce n’est pas une révolution, la doctrine catholique du mariage reste la même, etc.), l’initiative est très clairement en opposition frontale avec la doctrine catholique telle qu’elle a été maintes fois réaffirmée par le pape Benoît XVI et le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi Mgr Müller.

    On constate que plusieurs sources font de Mgr Robert Zollitsch le responsable de la chose. En effet il en est le responsable, et il avait annoncé qu’il fallait vraiment faire quelque chose pour les divorcés remariés, en tant que président de la conférence des évêques allemands, lors de leur assemblée plénière, le mois dernier.

    Mais l’initiative est frauduleusement attribuée à « Mgr Zollitsch archevêque de Fribourg-en-Brisgau », pour la bonne raison que Mgr Zollitsch… n’est plus archevêque de Fribourg-en-Brigau depuis le 17 septembre dernier. Il n’en est plus que l’administrateur provisoire, en attendant la nomination de son successeur.

    Bref, Mgr Zollitsch lance un brûlot, comme archevêque, alors qu’il n’est plus en poste…

    Cela dit, même si l’initiative est frauduleusement signée Zollitsch, il s’agit d’une vieille revendication de son diocèse. Car cela fait 20 ans que son prédécesseur Oskar Seier, conjointement avec ses collègues Karl Lehmann, évêque de Mayence, et Walter Kasper, alors évêque de Rottenburg-Stuttgart, avaient appelé publiquement à la régularisation des divorcés remariés…

    A l’époque ils s’étaient heurtés au mur Ratzinger-Jean-Paul II. Mais aujourd’hui les propos de François paraissent une invitation à tout « bousculer », et à « mettre la pagaille », surtout quand il s’agit d’aller vers les « périphéries existentielles », dont font partie bien sûr les divorcés remariés.

    Une absence de réaction du pape, sur une question aussi sensible que la communion à des couples non mariés (ce qui est directement contraire à l’enseignement du Christ, à la réalité du sacrement de mariage et du sacrement de l’eucharistie) serait vue comme la porte ouverte à toutes les transgressions de la doctrine catholique.


    ADDENDUM

    Le Saint-Siège minimise et ne prend pas la mesure du scandale

    Pour le père Lombardi, dont l’autorité de « directeur du bureau de presse du Saint-Siège » est quasi nulle, il s'agit d'une communication « signée d'un bureau de l'évêché de Fribourg et qui n'a aucunement l'aval de la conférence épiscopale allemande ». Il ajoute : « Le fait que des bureaux locaux ou des personnes proposent des solutions pastorales particulières risque de créer la confusion. »

    Le P. Lombardi fait semblant d’ignorer que la conférence épiscopale n’a aucune autorité, et que chaque évêque a au contraire l’autorité que lui confère le sacre épiscopal qui le fait successeur des apôtres.

    Il faudrait pour le moins que Mgr Zollitsch désavoue le « bureau »... Mais il a laissé sans réagir toute la presse allemande présenter l’initiative comme étant de son fait… après avoir lourdement suggéré qu'il fallait faire quelque chose...

  • Sainte Brigitte

    Paroles de la glorieuse Vierge Marie à sa fille sainte Brigitte, qui lui enseignent la manière d'être vêtue. Quels sont les vêtements et ornements dont une vierge doit être revêtue et parée.

    Je suis Marie, qui ai enfanté le vrai Dieu et le vrai homme, le Fils de Dieu. Je suis la Reine des anges. Mon Fils vous aime de tout son cœur, c'est pourquoi aimez-le aussi. Vous devez être ornée et revêtue de vêtements honnêtes ; je vous montrerai quels et comment ils doivent être ; car comme vous avez eu premièrement une chemise, puis une tunique, des souliers, un manteau, et un collier sur votre poitrine, de même maintenant, spirituellement, vous devez avoir la chemise de contrition : car comme elle est plus proche de la chair, de même la contrition et la confession est la première voie pour aller à Dieu, voie par laquelle l'âme qui se réjouissait dans le péché est purifiée, et la chair sale et sordide est revêtue. Les deux souliers sont les deux affections, savoir : la volonté de s'amender des fautes commises, et la volonté de faire le bien et de s'abstenir du mal. Votre tunique est l'espérance, avec laquelle vous aspirez à Dieu : car comme la tunique a deux manches, de même que la justice et la miséricorde se trouvent en votre espérance, afin que vous espériez en Dieu de telle sorte que vous ne négligiez pas sa justice. Et pensez tellement à sa justice et à son jugement que vous n'oubliiez sa miséricorde, car il ne se fait aucune justice sans miséricorde, ni aucune miséricorde sans justice. Le manteau est la foi : en effet, comme le manteau couvre tout, de même l'homme, par la foi, peut comprendre et atteindre toutes choses. Ce manteau doit être parsemé des signes de l'amour de votre cher époux, savoir : comment il vous a créée, comme il vous a rachetée, comment il vous a nourrie et vous a introduite en son esprit, et vous a ouvert les yeux de l'esprit. Le collier est la considération de la Passion, qui doit être incessamment en votre poitrine : comme mon Fils a été conspué et flagellé ; comment il a été ensanglanté ; comment, ayant tous les nerfs percés, il était debout sur la croix ; comment tout son corps trembla dans sa mort, à cause de sa douleur immense ; comment il mit son esprit entre les mains de son Père. Que ce collier soit toujours suspendu sur votre poitrine. Que sa couronne soit sur votre tête, c'est-à-dire, aimez tant la chasteté que vous aimiez mieux endurer les coups de verges que vous salir désormais. Et de là, soyez en tout pudique et honnête ; ne pensez à rien ; ne désirez rien que votre Dieu, votre Créateur : quand vous le posséderez, vous posséderez tout ; et ainsi parée et enrichie, vous attendrez l'arrivée de votre cher Époux.

    Révélations, I, 7

  • En Inde

    Le tabernacle de l’église catholique Saint-Antoine d’Aluva, dans le Kerala, a été profané, et toutes les hosties ont été volées. Ce qui laisse craindre qu’il s’agisse d’un vol lié à des messes noires, d’autant que le tronc des dons est resté intact et que rien d’autre n’a été volé.

    L’agence Fides rappelle qu’après un incident similaire, en septembre 2010, en l’église Saint François d’Assise d’Alappuzha, l’évêque du lieu, Mgr Stephen Athipozhiyil, avait publié une Lettre pastorale demandant aux fidèles d’être vigilants quant aux activités de groupes adorateurs du diable.

    Et que les prêtres de l’église Saint-Jacques de Cheranallore (archidiocèse de Verapoly) ont cessé de procéder à la distribution de la Sainte Communion dans la main des fidèles après avoir constaté à plusieurs reprises que les hosties n’avaient pas été consommées mais avaient été emportées.

    Si les actes satanistes pouvaient inciter tous les prêtres à arrêter de donner la communion dans la main, on pourrait dire que vraiment le diable porte pierre…

  • Notre Dame du Rosaire

    Aujourd’hui, comme à chacun des mois d’octobre que nous avons vécus ensemble, les circonstances me pressent à vous parler du Rosaire où, tandis que nous rappelons les mystères du salut, la Sainte Vierge les grave mystérieusement dans nos âmes. Comme mes ambitions pour vous seraient portées à leur comble si cette humble prière du chapelet prenait en chacune de vos vies une place capitale !

    D’aucuns, je le sais bien, jouets de cette subtile alchimie où Satan mêle l’orgueil et la paresse aux grands sentiments, se refusent à ce pieux exercice sous prétexte qu’il n’est qu’une récitation machinale pendant que glisse entre leurs doigts un collier de perles ou de boules de bois ; ils préférerait sans doute une prière plus personnelle et plus pensée qui, faute de temps ou d’imagination, est tant remise à plus tard qu’on ne la fait que rarement, sinon jamais. Or, si la prière est une élévation de l’âme vers Dieu, il s’agit bien d’une âme unie substantiellement à un corps situé dans le temps présent ; aussi, ces récitations répétées que je n’imagine pas faites par des gens qui ne se voudraient pas s’élever vers Dieu, est, à tout le moins, l’hommage du corps qui s’unit, par les paroles de la bouche, les gestes des mains, l’application de la volonté et le travail de la mémoire, et, en écrivant ces lignes, j’entends saint Thomas d’Aquin enseigner que nous confessons par là que Dieu est l’auteur de notre âme et de notre corps, lui offrant nos hommages spirituels et corporels. Par ailleurs, ces répétitions si simples et si faciles des mêmes prières, lorsque l’on en a pris l’habitude aux temps ordinaires, deviennent un apaisement dans les moments de sécheresse et de souffrance. Rappelez-vous l’Aveugle de Lamartine qui disait : Je prie le bon Dieu jusqu’à ce que mes lèvres se fatiguent sur son saint Nom et mes doigts sur les grains. Qui est-ce qui s’ennuierait en parlant tout le jour à son roi qui ne se lasse pas d’écouter ?

    Parfois, pour se dispenser de la récitation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le méditer, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances atténuantes, qu’ils se fassent une bien haute idée de la méditation. Il s’agit d’inviter les facultés de l’âme, dans la seule mesure de ses aptitudes, à considérer la scène de l’Evangile évoquée par le mystère pour y cueillir les fruits de la sanctification. Chacun peut se représenter les scènes du Rosaire, mais, à votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ? Par l’intelligence du fidèle ou par le ministère de la Vierge Marie ? La récitation du chapelet est le bréviaire des humbles, en ce sens que, appliqué à des exercices simples, l’on s’y laisse instruire mystérieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s’en éloignent et s’en dégoûtent, s’en moquent ou s’en scandalisent parce qu’ils leur semblent qu’il n’y mettent pas assez d’eux-mêmes, ils veulent briller quand il ne s’agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les cœurs. Tous ceux qui ont l’habitude du chapelet affirment qu’il alimente leur foi et développe en eux les vertus chrétiennes.

    Abbé Christian-Philippe Chanut (7 août 1948 - 17 août 2013)

    In memoriam