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  • Les chrétiens de Katmandou n’ont pas droit au cimetière

    Depuis deux ans, les chrétiens (et les membres des autres minorités) de Katmandou n’ont plus le droit d’enterrer leurs morts au cimetière. Parce que l’endroit est proche du temple de Pashupatinath et que les autorités ont décidé de protéger le périmètre sacré du temple hindou. Depuis lors ils doivent enterrer leurs morts dans les forêts, avec le risque que les tombes soient profanées par les Hindous fanatiques.

    En avril 2011, des chrétiens ont jeûné pendant 39 jours. Cela a conduit à la création d’une commission dont font partie le ministre pour la Paix et la Réconciliation et le ministre de la Culture. Ce dernier disait que le gouvernement allait donner aux chrétiens un lieu pour leurs sépultures. Mais le délai que se donnait la commission est passé…

    (Asianews)

  • Un quartier de Berlin interdit toute manifestation publique de Noël

    Le conseil de quartier (cosmopolite et surtout turc) du Kreuzberg, à Berlin, a voté l’interdiction de fêter Noël dans les rues et sur les places publiques. Seul un sapin sera érigé, en un lieu choisi par la municipalité.

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    Titre du Berlinerzeitung : Kreuzberg interdit Noël. (Kreuzberg : la montagne de la Croix…)

    Lionel Baland, via Novopress

  • Record de vocations au Vietnam

    Les séminaires croulent sous les demandes et sont trop petits pour accueillir tous les candidats au sacerdoce, qui sont soigneusement sélectionnés.

    A ce propos, on lit dans l’article très documenté d’Eglises d’Asie cette curieuse notation : « ils restent souvent lourdement marqués par des ambitions mondaines ». Oui, il s’agit des candidats au sacerdoce. Au Vietnam. Etre prêtre est donc prestigieux dans ce pays où les chrétiens sont une minorité et où l’appareil d’Etat est communiste ?

  • Quis mihi tribuat, ut in inferno protegas me ?

    ℟. Quis mihi tribuat, ut in inferno protegas me, et abscondas me, donec pertranseat furor tuus Domine, nisi tu, qui solus es Deus ?
    * Et constituas mihi tempus, in quo recorderis mei ?
    ℣. Numquid sicut dies hominis, dies tui, ut quaeras iniquitatem meam ; cum sit nemo, qui de manu tua possit eruere ?
    ℟. Et constituas mihi tempus, in quo recorderis mei ?

    Qui m'accordera que tu me caches dans le séjour des morts jusqu'à ce que ta fureur soit passée, si ce n’est toi, qui seul es Dieu ? et que tu me marques un temps où tu te souviendras de moi ? Est-ce qu’ils sont comme les jours de l'homme, tes jours, pour que tu cherches mon iniquité ; quand personne ne peut échapper à ta main ?

    (Ce répons des matines est constitué de citations du livre de Job, qui est la lecture biblique de cette semaine : Job 14 verset 13, avec ajout, au milieu, de la fin du verset 4. Et chapitre 10 versets 5a, 6a, 7b.)

  • Egypte : comme avant…

    La justice égyptienne a fermé quatre chaînes de télévision, dont Al Jazira Egypte et la chaîne des Frères musulmans. Elle a condamné 56 Frères musulmans (dont un à la perpétuité).

    Et le président par intérim a annoncé la composition de la nouvelle assemblée constituante, qui devra rédiger un nouveau projet de Constitution dans les 60 jours. Cette assemblée est composée de 50 membres, tous choisis par le pouvoir. On y trouve des représentants de tous les courants de la société égyptienne, mais les Frères musulmans boycottent (il y a quand même un de ses anciens dirigeants).

    Selon Asianews, il y aurait 20 chrétiens de toutes dénominations. Si c’est vrai, c’est donner un poids si excessif aux chrétiens… que ce n’est rien d’autre que vouloir les livrer à la vindicte islamique…

    Quoi qu’il en soit, on remarquera que personne n’évoque la liberté d’expression ni ne s’étonne que la nouvelle assemblée constituante soit nommée par le pouvoir. Plus personne ne s’aventure à parler de « démocratie »…

    Bref, c’est comme du temps de Moubarak, quand il muselait la liberté d’expression, et les jours où il était méchant avec les Frères musulmans, sans que personne ne s’émeuve d’une dictature de toute façon subventionnée par les Américains, mais il ne fut jamais aussi « gentil » (?) avec les chrétiens…

    Addendum

    La dépêche d'Asianews a été modifiée: il s'agit de 5 chrétiens, ce qui correspond à peu près à la proportion qu'ils revendiquent. Mais il est plus que probable qu'il y ait aujourd'hui moins de 10% de chrétiens en Egypte.

  • Saint Pie X

    Saint Pie X s’appelait Giuseppe Sarto. Quand il était enfant on l’appelait Beppo. Alors, selon une coutume que le pape réprouvera et condamnera sévèrement, on dissociait la première confession de la première communion, considérant que l’enfant devait se confesser dès qu’il prenait conscience du bien et du mal, mais qu’il devait être sérieusement instruit de la foi pour recevoir la communion. Ainsi dans son diocèse de Trévise, Beppo avait-il fait sa première confession à 10 ans, mais il ne pourrait communier qu’à 14 ans. Il ne désirait rien davantage que communier, mais son curé lui répondait qu’il ne pouvait pas s’affranchir des règles en vigueur.

    Quand l’évêque vint pour la confirmation, Beppo avait 11 ans. Sans se démonter, il entra dans la salle où le clergé était réuni pour déjeuner, et il dit au prélat :

    — Je voudrais savoir, Monseigneur, pourquoi les enfants sont obligés d’attendre si longtemps leur première communion.

    — Quel âge as-tu ?

    — Onze ans.

    — Eh bien ! tu n’es pas encore assez instruit pour recevoir le plus grand des sacrements.

    — Je sais que Notre Seigneur est présent dans la sainte hostie et qu’il veut venir dans mon cœur. En savez-vous plus, Monseigneur ?

    L’évêque reconnut que Beppo n’avait peut-être pas tort, mais qu’il faudrait poser la question au pape. Ce à quoi Beppo répondit qu’il ne pouvait pas aller à Rome parce que c’était trop loin…

    Le curé expliqua à l’évêque que Beppo avait déjà manifesté l’intention de devenir prêtre. Et l’évêque dit alors : « Tu seras peut-être pape un jour, et alors tu pourras faire des changements. »

    C’était en 1846.

    Soixante quatre ans plus tard, le pape Pie X recevait la visite d’une Anglaise accompagnée de son fils de quatre ans. Pendant l’entretien, l’enfant posa ses mains sur les genoux du pape. La mère réagit vivement. Mais le pape dit simplement : « Laissez venir à moi les petits enfants. » Et le garçon de demander aussitôt : « Quand est-ce que je pourrai communier ? »

    Le pape lui demanda à son tour :

    — Qui recevras-tu dans la sainte communion ?

    — Jésus-Christ.

    — Qui est Jésus-Christ ?

    — Jésus-Christ est le Fils de Dieu.

    Le lendemain, saint Pie X donnait la communion à cet enfant, et peu après il publiait le décret Quam singulari, par lequel il met en lumière que la vraie tradition de l’Eglise latine, sanctionnée par le concile du Latran et le concile de Trente, est de donner la communion aux enfants dès qu’ils peuvent distinguer le pain eucharistique du simple pain, et que cette tradition doit impérativement être partout remise en vigueur.

    (Dédié à ma petite-fille de six ans qui va faire sa première communion dimanche prochain à La Roë.)

  • Taubira exige que les tribunaux punissent beaucoup plus d’homophobes

    « Force est de constater que le nombre de condamnations figurant au casier judiciaire national, en réponse à des actes commis à raison de l’orientation sexuelle de la victime, demeure peu important au regard de la réalité du phénomène », écrit Christiane Taubira dans une circulaire. Le ministre de la Justice, ayant inventé « la réalité du phénomène », ordonne donc aux parquets de débusquer, traquer et punir lourdement les homophobes, par une politique « volontariste », grâce à des « cellules de veille », etc.

    (via le Salon Beige)

  • Armes chimiques : les rebelles le disent eux-mêmes

    Pour savoir d’où viennent les armes chimiques qui ont tué de nombreuses personnes dans la banlieue de Damas, il suffit de le demander aux rebelles… C’est ce qu’a fait le journaliste Yahya Ababneh, correspondant de Mint Press sur place. L’article a été mis en forme à Amman par Dale Gavlak, correspondant de Mint Press pour le Proche Orient, correspondant freelance pour l’Associated Press depuis près de dix ans.

    Texte intégral sur Mintpressnews.com.

    Extraits, traduits par Le grand soir (désolé, mais je ne vais pas refaire ce qui a été très bien fait - à part la faute d'orthographe permanente sur le nom du lieu - sous prétexte que c’est un site ultracommuniste) :

    Selon de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents à Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, le tableau est différent. Beaucoup croient que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de l’attaque au gaz.

    « Mon fils est venu me voir il y a deux semaines pour me demander ce que je pensais des armes qu’on lui avait demandé de transporter », déclare Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle luttant pour déloger Assad, qui vit à Ghouta.

    Abdel-Moneim dit que son fils et 12 autres rebelles ont été tués à l’intérieur d’un tunnel utilisé pour stocker des armes fournies par un militant saoudien, connu sous le nom d’Abou Ayesha, qui dirigeait un bataillon de combat. Le père décrit les armes comme ayant une « structure en forme de tube » tandis que d’autres ressemblaient à « d’énormes bouteilles de gaz ».

    « Ils ne nous ont pas dit ce qu’étaient ces armes ni comment les utiliser », se plaint une combattante nommée « K. ». « Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’avions jamais imaginé que c’était des armes chimiques. »

    « Quand le prince saoudien Bandar donne de telles armes, il doit les donner à ceux qui savent comment les manipuler et les utiliser », avertit-elle. Elle, comme d’autres Syriens, ne veut pas utiliser son nom et prénom par crainte de représailles.

    Un chef rebelle bien connu à Ghouta nommé « J » acquiesce. « Les militants de Jabhat al-Nusra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, à l’exception de combats sur le terrain. Ils ne partagent pas d’informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter et utiliser ce matériel », dit-il.

    « Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Et malheureusement, certains des combattants ont manipulé les armes de façon inappropriée et ont déclenché les explosions », déclare « J ».

     

  • La grotesque dictature

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    Vue très partielle du dispositif policier mis en place pour tenter d’empêcher la marche des veilleurs, samedi à Paris.

    (Trouvée sur le Salon Beige où l’on trouvera toutes les informations sur cet événement évidemment passé sous silence par les médias aux ordres.)

  • A Mulhouse, un quartier contre la mosquée

    Les habitants du quartier Dornach de Mulhouse sont mobilisés contre le projet de mosquée de Mili Görüs. Une pétition a recueilli 800 signatures, et il y avait 300 personnes jeudi dernier à la réunion organisée par l’Ascen (association de sauvegarde du cadre de vie environnement nature), tellement remontées que le maire de Mulhouse a dû écourter son intervention.

    On remarquera le discours très clair du président de l’association, Philippe Lallemant :

    « Il s’agit de préserver Dornach d’un gigantesque complexe cultuel, culturel et commercial… et politique – car Millî Görüs est un mouvement nostalgique de l’empire ottoman, hostile à la nature laïque de l’État turc. Millî Görüs a des sympathies pour le Hamas, il est proche des Frères musulmans, ainsi que d’Ennahda en Tunisie. Il défend une vision traditionnelle de l’islam et entend empêcher l’intégration à la culture occidentale. »