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  • Le jeûne du 7 septembre

    Le pape François, hier à l’Angélus :

    « J’ai décidé d’organiser pour toute l’Église, le 7 septembre prochain, veille de la célébration de la Nativité de Marie, Reine de la Paix, une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie. »

    Cela aurait pu être en même temps un très opportun rappel qu’aux temps de la chrétienté on jeûnait les veilles de fête.

    Malheureusement c’est raté. Car le 8 septembre prochain, ce n’est pas la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, c’est, dans la néo-liturgie, le « 23e dimanche ordinaire » (et dans le calendrier traditionnel le 16e dimanche après la Pentecôte).

    J’ai vérifié qu’il en est ainsi également dans le diocèse de Rome, et donc que le pape, contrairement à ce qu’il annonce, ne célébrera pas la Nativité de Marie, en raison de la prééminence du dimanche (tardivement mais heureusement rétablie par saint Pie X).

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  • Plouagat veut garder son église

     

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    Contrairement aux édiles qui détruisent l’église du village (c’est la mode, en ce moment) sans demander l’avis de la population, voire même contre des décisions de justice, le maire divers gauche de Plouagat, dans les Côtes d’Armor, a organisé un référendum. Depuis 2003 ces référendums ne sont plus consultatifs, ils ont valeur légale et leur résultat s’impose à la municipalité à condition qu’il y ait plus de 50% de votants (c’est sans doute pourquoi il y en a si peu d’organisés : en France on n’aime pas trop demander l’avis du peuple, surtout si on doit le suivre…).

    A Plouagat, il y a eu plus de 50% de votants, et 82,5% pour la sauvegarde de l’église, alors qu’il leur en coûtera au moins entre 1,1 et 1,5 million d’euros.

    Pour le maire, ce n’est pas une surprise. En effet, il y avait le précédent de Plounérin, non loin de là, où c’est le maire communiste qui avait organisé le scrutin, en 2010. Le maire avait souligné que les travaux de restauration de l’église coûteraient 1,5 million à la commune, ce qui « reviendrait à doubler les impôts, soit une charge annuelle de 100 euros par habitant sur 30 ans », alors que la destruction de l’église ne coûterait que 250.000 €. Comme personne ne va plus à la messe (et depuis longtemps dans cette partie si communiste des Côtes d’Armor qu’on l’appelait « la petite Russie »), il était évident que les gens allaient voter pour la destruction. Ils votèrent à 60% pour la restauration.

    Parce que, même si on ne va plus à la messe, on ne détruit pas l’église où l’on a été baptisé, l’église où l’on s’est marié, l’église qui est au centre du village parce que nous restons les héritiers d’une chrétienté et que, finalement, nous ne voulons pas oublier nos racines…

  • Saint Etienne de Hongrie

    Animé d’une ardente dévotion envers la Mère de Dieu, il construisit une vaste église en son honneur, et l’établit patronne de la Hongrie. En retour, la Vierge Marie l’introduisit au ciel le jour même de son Assomption, que les Hongrois appellent le jour de la Grande Souveraine, d’après une institution de ce saint roi. Quand il fut mort, son corps répandit une odeur suave et une liqueur céleste. Le Pontife romain voulut qu’on le transférât dans un lieu plus digne de lui, où on l’ensevelit avec beaucoup d’honneur. Cette translation fut accompagnée de nombreux miracles de tous genres. Le jour de sa fête a été fixé, par le souverain Pontife Innocent XI, au quatre des nones de septembre, en mémoire d’une victoire éclatante : celle que l’armée de Léopold, empereur des Romains et roi de Hongrie, remporta à la même date sur les Turcs, leur reprenant, avec le secours de Dieu, la ville de Budapest.

    (Bréviaire)

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    La couronne, le sceptre, l’épée et le globe du roi, symboles de la souveraineté hongroise, dans le hall du Parlement de Budapest.

  • 15e dimanche après la Pentecôte

    La péricope évangélique de ce dimanche est véritablement unique.

    La scène se passe à Naïm. C’est la seule fois, dans toute la Bible, que cette ville est mentionnée.

    Jésus ressuscite le fils unique d’une veuve. Saint Luc est le seul évangéliste à raconter cet épisode.

    Il est aussi le seul à appeler Jésus « le Seigneur » avant la Résurrection, et c’est donc ici la première fois : à propos d’une résurrection. Jusque-là, quand saint Luc disait « le Seigneur », il parlait de Dieu…

    Et c’est la seule fois que Jésus accomplit un miracle sans qu’on le lui demande et sans que quiconque en tire une leçon.

    Ce pur geste de compassion renvoie à la résurrection d’un enfant par Elie. C’est pourquoi les témoins disent : « Un grand prophète s’est levé parmi nous. » Et ils sont « saisis de crainte ». Car ce grand prophète est « le Seigneur », Dieu lui-même, qui a « visité son peuple », comme disent également les témoins, avec les mots de Zacharie dans le Benedictus