Pour savoir d’où viennent les armes chimiques qui ont tué de nombreuses personnes dans la banlieue de Damas, il suffit de le demander aux rebelles… C’est ce qu’a fait le journaliste Yahya Ababneh, correspondant de Mint Press sur place. L’article a été mis en forme à Amman par Dale Gavlak, correspondant de Mint Press pour le Proche Orient, correspondant freelance pour l’Associated Press depuis près de dix ans.
Texte intégral sur Mintpressnews.com.
Extraits, traduits par Le grand soir (désolé, mais je ne vais pas refaire ce qui a été très bien fait - à part la faute d'orthographe permanente sur le nom du lieu - sous prétexte que c’est un site ultracommuniste) :
Selon de nombreux entretiens avec des médecins, des résidents à Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, le tableau est différent. Beaucoup croient que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l’intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et sont responsables de l’attaque au gaz.
« Mon fils est venu me voir il y a deux semaines pour me demander ce que je pensais des armes qu’on lui avait demandé de transporter », déclare Abou Abdel-Moneim, le père d’un rebelle luttant pour déloger Assad, qui vit à Ghouta.
Abdel-Moneim dit que son fils et 12 autres rebelles ont été tués à l’intérieur d’un tunnel utilisé pour stocker des armes fournies par un militant saoudien, connu sous le nom d’Abou Ayesha, qui dirigeait un bataillon de combat. Le père décrit les armes comme ayant une « structure en forme de tube » tandis que d’autres ressemblaient à « d’énormes bouteilles de gaz ».
« Ils ne nous ont pas dit ce qu’étaient ces armes ni comment les utiliser », se plaint une combattante nommée « K. ». « Nous ne savions pas qu’il s’agissait d’armes chimiques. Nous n’avions jamais imaginé que c’était des armes chimiques. »
« Quand le prince saoudien Bandar donne de telles armes, il doit les donner à ceux qui savent comment les manipuler et les utiliser », avertit-elle. Elle, comme d’autres Syriens, ne veut pas utiliser son nom et prénom par crainte de représailles.
Un chef rebelle bien connu à Ghouta nommé « J » acquiesce. « Les militants de Jabhat al-Nusra ne coopèrent pas avec les autres rebelles, à l’exception de combats sur le terrain. Ils ne partagent pas d’informations secrètes. Ils ont simplement utilisé des rebelles ordinaires pour transporter et utiliser ce matériel », dit-il.
« Nous étions très curieux au sujet de ces armes. Et malheureusement, certains des combattants ont manipulé les armes de façon inappropriée et ont déclenché les explosions », déclare « J ».
Commentaires
MLP à qui on demandait:'est-ce que gazer son peuple est un crime de guerre" n'a pas répondu oui,mais Bachar ne l'a pas fait mais les terroristes islamistes.
Sans commentaires.
Si François Hollande veut partir en guerre,souhaitons que cette fois dans l'intérêt de la France,les Russes nous donnent une bonne correction.
PLus d'infos sur:
http://eecho.fr/syrie-sept-2013-repit-et-priere-pour-la-paix/#.UimETMZFC30