Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • L’Italie a un gouvernement (ou pas)

    Nommé président du Conseil par le président de la République Giorgio Napolitano, le numéro 2 du Parti démocrate, Enrico Letta, a constitué un gouvernement dit d’union nationale, avec comme vice-président du Conseil un proche de Berlusconi. Mais le président du groupe de Berlusconi à la Chambre des députés a déclaré que les PDL ne voterait pas la confiance si Letta n’annonçait pas l’abolition de la taxe appelée « impôt municipal unique » (qui doit rapporter 8 milliards d’euros), comme il s’est engagé à le faire…

    Novopress souligne que Letta, c’est toujours Bilderberg et Goldman Sachs. En septembre, il avait déclaré : « Aujourd’hui, Goldman Sachs reconnaît au Partito Democratico sa vocation européiste ainsi que l’autorité indispensable pour conduire une majorité de centre-gauche qui soit en état de gouverner l’Italie dans une des phases les plus dramatiques de son histoire. C’est un signal important. »

    Addendum

    Enrico Letta a annoncé la "suspension" de l'impôt municipal unique. Son gouvernement a donc obtenu la confiance des députés.

  • Même pas honte…

    Une fois encore, le président algérien Bouteflika est venu se faire soigner au Val de Grâce. Chez les ignobles colonialistes, chez ceux qui ont occupé son pays et opprimé son peuple pendant 130 ans…

    Le plus fort est que, selon les informations algériennes officielles, il ne s’agissait que d’« examens complémentaires », suite à un « accident ischémique transitoire sans séquelles », autrement dit un petit AVC sans gravité…

    Et il n’y a pas d’hôpital algérien qui puisse faire ces simples examens complémentaires ?

    Elle est belle, votre indépendance islamo-fellaghienne…

  • Saint Pierre de Vérone

    Ce saint Dominicain (+ 1252), martyr de la foi dans ses fonctions d’inquisiteur contre les hérétiques manichéens, fut très honoré au XVe siècle en Italie, où l’on compte un bon nombre d’autels et d’images en son honneur. L’introduction de sa fête dans le calendrier de l’Église universelle remonte à Sixte-Quint, saint Pie V l’ayant omise dans la nouvelle réforme du Bréviaire promulguée par lui. La messe est celle du Commun des Martyrs au temps pascal : Protexisti, mais les collectes sont propres. L’épître est celle du Commun des Martyrs hors du temps pascal ; elle a été choisie non seulement parce qu’elle traite de la résurrection du Christ, mais aussi parce que, décrivant la vie difficile, les persécutions et les peines supportées par Paul et par Timothée dans la diffusion de la foi chrétienne, elle trace aussi le programme de vie de tout véritable ouvrier évangélique. Quasi male operans. Voilà l’idée que le monde se fait de l’apôtre du Christ, et, sous cette imputation, il le condamne à mort. Paul observe toutefois qu’on ne peut enchaîner la parole de Dieu. Le martyre est une semence de nouveaux chrétiens, et pour un confesseur de la foi qui est mis à mort, surgissent cent autres qui continuent son œuvre.

    La foi est le trésor le plus précieux non seulement pour chaque âme en particulier, mais aussi pour les États et pour le monde en général. Dans les temps profondément religieux, tels que le moyen âge, l’hérésie était considérée comme un crime contre la foi et contre l’État et, après l’anathème de l’Église, elle était punie, par le juge laïque, des peines les plus graves du code criminel. Quiconque a connaissance des horreurs des guerres religieuses dues aux disciples de Luther en Allemagne, aux Calvinistes et aux Huguenots en France, ne pourra pas ne pas louer la prudente institution, par l’Église, de l’Inquisition, qui—sauf les déviations, dans un but politique, imposées parle gouvernement espagnol — devait, dans l’intention des papes, protéger l’unité religieuse et sociale de la chrétienté tout entière.

    C’est pourquoi la répression de la propagande hérétique par les soins de l’Inquisition était considérée vraiment comme un Sanctum Officium, puisque, sauvegardant le plus grand bien que possèdent les peuples, c’est-à-dire la foi, elle éloignait des États ces germes de haine, de révolutions et de guerres, qui, si souvent, naissent de différends religieux.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 4e dimanche après Pâques

    La venue du Saint-Esprit, annoncée aujourd’hui à la messe, rend absolue et irréductible l’antithèse entre l’Église et l’esprit mondain. Le Paraclet constitue l’Église une, lui donnant un identique vouloir, une identique foi, une identique vie surnaturelle en Jésus-Christ, tandis que le monde s’endurcit de plus en plus dans son péché. La Pentecôte est donc la glorification suprême de Jésus et de son corps mystique et c’est en ce sens que l’Esprit Saint convainc le monde de déicide, prononce sur le démon l’irrévocable condamnation et rend justice au Sauveur, le prêchant comme le Fils unique de Dieu, assis dans le ciel à la droite du Père.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Mgr François Borgia Hong Yong-ho

    Alors que la tension est extrêmement vive entre les deux Corées, les évêques de Corée du Sud ont décidé, lors de leur assemblée plénière, de demander à la Congrégation pour la cause des saints l’ouverture du procès en béatification de Mgr François Borgia Hong Yong-ho et de ses 80 compagnons, martyrs du régime de Kim Il-sung.

    Mgr Hong, né en 1906, ordonné prêtre en 1933, fut nommé vicaire apostolique de Pyongyang et sacré évêque en 1944. En 1962, pour protester contre les persécutions qui avaient commencé dès l’instauration du régime de Kim Il-sung en 1948, Jean XXIII fit du vicariat de Pyongyang un diocèse à part entière, avec comme premier évêque Mgr François Borgia Hong Yong-ho. C’était le 10 mars 1962. Depuis ce jour-là on n’a plus eu de nouvelles de Mgr Hong.

    Jusqu’ici, Rome a toujours déclaré qu’on ne pouvait pas exclure que l’évêque soit toujours vivant, dans un goulag local. Aujourd’hui il aurait 106 ans… Et il est toujours officiellement évêque de Pyongyang dans les registres de l’Eglise, car il n’est pas officiellement mort et il n’a pas été remplacé.

    Le christianisme, comme le bouddhisme, a été éradiqué en Corée du Nord. Toute autre religion que le culte du dictateur est prohibée.

    Le totalitarisme antireligieux s’accompagne d’une atroce hypocrisie : il y a très officiellement une église catholique à Pyongyang, avec une réunion de prière hebdomadaire (devant le portrait de Kim Il-sung). Mais il n’y a aucun prêtre. En Corée du Nord, il y a très officiellement, dûment enregistrés, 10.000 bouddhistes, 10.000 protestants, et 3.000 catholiques. Les catholiques sont adhérents de l’« Association des catholiques de Corée du Nord ». Rome n’a jamais accepté de recevoir les dirigeants de cette association, qui ne sont même pas des collabos schismatiques comme en Chine, mais purement et simplement des représentants du pouvoir.

    En 2007 a été ouvert le procès en béatification de Mgr Boniface Sauer et de ses 35 compagnons. Mgr Sauer, bénédictin allemand, était arrivé en Corée en 1909. Il fonda un séminaire, fut nommé vicaire apostolique, puis il fonda un monastère dont il devint abbé. C’est lui qui sacra évêque Mgr Hong. En 1949 le monastère fut fermé et détruit. Mgr Sauer mourut l’année suivante des suites de son incarcération.

  • De Paglia en Lombardi via Marini…

    Depuis l’élection de François, on a eu les propos de Mgr Paglia. Puis tout récemment ceux de Mgr Piero Marini :

    « Il est nécessaire de reconnaître les unions des personnes de même sexe ; il y a beaucoup de couples qui souffrent parce que leurs droits civils ne sont pas reconnus. Ce que l'on ne peut pas reconnaître, c'est que ces couples soient mariés. »

    Et mercredi ceux du P. Lombardi :

    « Le père Lombardi a déclaré qu'“il est bon pour un enfant de savoir qu'il a un père et une mère”; il faut “clairement mettre en évidence que le mariage entre un homme et une femme est une institution spécifique et fondamentale dans l'histoire de l'humanité. Cela ne signifie pas que l'on peut reconnaître d'une certaine manière d'autres formes d'union entre deux personnes”. »

    Tandis que John Allen insiste :

    « Ceux qui sont partisans de désamorcer la guerre culturelle du mariage gay se sont sentis encouragés à s'exprimer en faveur des unions civiles, sachant que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio avait adopté une ligne similaire quand il était archevêque de Buenos Aires en Argentine. »

    Pour l’heure, la doctrine de l’Eglise est toujours celle-ci :

    « L'Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l'approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l'union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité. L'Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société. »

    En conséquence :

    « Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. »

    Cette doctrine a été sans cesse affirmée et réaffirmée par Jean-Paul II et Benoît XVI depuis le début des reconnaissances légales d’unions homosexuelles. Si elle venait à être modifiée, il faudrait que l’on nous donne d’autres arguments que ceux de la lutte contre l’homophobie…

  • Saint Pierre Canisius

    C'est bien une caractéristique de saint Pierre Canisius: savoir composer harmonieusement la fidélité aux principes dogmatiques avec le respect dû à chaque personne. Saint Canisius a fait la distinction entre l'apostasie consciente, coupable, de la foi, et la perte de la foi non coupable, du fait des circonstances. Et il a déclaré, à l'égard de Rome, que la plupart des Allemands passés au protestantisme étaient sans faute. A un moment historique de fortes oppositions confessionnelles, il évitait — c'est quelque chose d'extraordinaire — l'âpreté et la rhétorique de la colère — quelque chose de rare comme je l'ai dit en ces temps de débats entre chrétiens, — et il visait uniquement à la présentation des racines spirituelles et à la revitalisation de la foi dans l'Eglise. C'est à cela que servit la connaissance vaste et profonde qu'il avait des Ecritures Saintes et des Pères de l'Eglise: cette même connaissance sur laquelle s'appuya sa relation personnelle avec Dieu et l'austère spiritualité qui lui venait de la devotio moderna et de la mystique rhénane.

    Benoît XVI

  • Bravo Poutine, une fois encore

    Faisant valoir les « traditions culturelles et les normes éthiques » de la Russie, Vladimir Poutine vient de déclarer à la Douma qu’il faut prendre des mesures pour préserver les enfants russes de l’adoption par des homosexuels. « J'estime que nous sommes en droit d'introduire des changements (dans la législation russe actuelle). Nous devons réagir à ce qui se passe autour de nous », a-t-il dit, sans citer la France. Mais c’est évidemment au vote de la loi Taubira qu’il réagit.

    Fin février, le délégué du ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'enfant, Konstantin Dolgov, dénonçait la situation du petit Egor Chatabalov, adopté par une Américaine qui avait caché qu’elle vivait avec une autre femme : une situation « inacceptable et nuisible à sa santé psychologique ». Dès le mois de décembre 2012, la Douma avait adopté une loi interdisant toute adoption d’enfants russes par des Américains, après plusieurs drames mortels, dont celui d’un de ces enfants mort après avoir été abandonné dans une voiture au soleil.

    Le 2 avril, les Izvestia faisaient savoir que Vladimir Poutine avait demandé au gouvernement et à la Cour suprême de préparer des changements sur la législation de l’adoption : le chargé aux droits des enfants, Pavel Astakhov, avait fait part de son inquiétude quant au sort des enfants russes adoptés par des homosexuel(le)s, et promis de faire tout son possible pour que les orphelins russes ne se retrouvent que dans des familles traditionnelles. Ekaterina Lakhova, auteur de la loi de décembre 2012, proposait de revoir l’accord d’adoption entre la Russie et la France, et soulignait que le président russe fait tout pour que les orphelins russes soient confiés à des familles dans lesquelles ils recevront les valeurs d’éducation traditionnelles ; elle commentait : « Le président a raison de porter son attention sur cet aspect de l’adoption. L’enfant doit avoir une mère et un père, et non pas deux mamans et deux papas. Mais on ne peut considérer que l’interdiction de l’adoption d’enfants dans des familles monoparentales entrera en vigueur rapidement, c’est un long processus. »

  • Jaurès et Buisson, le grand retour (de la religion républicaine)

    Claude Bartolone, sans doute sous l’influence du grand prêtre Peillon :

    « La République a besoin de rites. La démocratie, c'est une véritable religion, elle a besoin de rites pour être reconnue et acceptée. »

    (Via le Salon Beige)

  • Reconquête N° 297

    REC-297-web-1.jpg

    REC-297-sommaire.jpg

    Reconquête n° 297